| | Comment observer | |
| | Auteur | Message |
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epsilon Modératrice
Nombre de messages : 624 Age : 21 Points : 2 Date d'inscription : 11/04/2005
| Sujet: Comment observer Dim 8 Oct 2006 - 20:07 | |
| Pour débuter
Comment observer la Lune et les planètes ?
L'étude de la Lune et des planètes est possible même en pleine ville. Nul besoin par ailleurs d'un gros télescope pour débuter : une petite lunette de bonne qualité fournira déjà des résultats remarquables. Puisque la turbulence atmosphérique brouille les images, n'observez les planètes que lorsqu'elles sont hautes dans le ciel. Grossissez en moyenne l'équivalent du diamètre de votre instrument, soit 60x avec une lunette de 60 mm et environ 100x avec un télescope de 115 mm. Il est souvent inutile de grossir davantage : les détails sont alors moins contrastés, donc moins apparents. Que peut-on voir ? Vénus souvent éclatante, dans les lueurs du crépuscule ou du couchant. Tantôt ronde et petite, tantôt en croissant et plus grosse, elle est d'un blanc immaculé. La brillante Jupiter dont vous pourrez suivre, de soir en soir, le ballet de ses 4 plus gros satellites qui ont tant fasciné Galilée. Son atmosphère nuageuse vous livrera quelques-uns de ses secrets : bandes parallèles, taches colorées dont la fameuse tache rouge. Saturne avec son magnifique cortège d'anneaux est la promesse certaine d'une émotion irremplaçable la première fois que vous la rencontrerez. Mars n'est bien visible qu'à certaines périodes. Quand celles-ci sont favorables, tentez de distinguer sur ce petit confetti orangé les calottes glaciaires, ainsi que quelques zones sombres.
Comment observer les objets diffus ?
Les amas, les nébuleuses et les galaxies n'apparaissent généralement que lorsque le ciel est bien noir, loin de la pollution lumineuse générée par les éclairages des villes. L'observateur habitant à la campagne est favorisé. Le citadin pourra, quant à lui, investir dans un instrument transportable afin de s'échapper sous des cieux plus sombres. Dans un petit télescope, les astres du ciel profond n'ont pas la beauté des photographies couleur. Plus le diamètre de l'instrument sera important, mieux vous les verrez, c'est la seule règle ! En observant ces objets, situés à des milliers d'années-lumière, vous ferez de fabuleux voyages dans l'espace et le temps. Pour repérer leur position, utilisez un atlas du ciel avec des cartes précises. Que peut-on voir ? Les nébuleuses, vastes nuages de gaz, apparaissent mieux aux faibles grossissements. L'une des plus belles est celle d'Orion. Les amas sont des groupements d'étoiles. Seul un faible grossissement permet également d'en saisir l'étendue. L'amas des Pléiades et le double amas de Persée comptent parmi les plus connus. Les amas globulaires renferment des milliers d'étoiles. Ils sont brillants et certains peuvent être étudiés en ville. Le même grossissement que celui utilisé pour les planètes permet d'en résoudre une partie. L'amas d'Hercule est l'un des plus jolis spécimens. Les restes d'étoiles mourantes s'observent dans les mêmes conditions que les amas globulaires. Dans le ciel d'été, l'anneau de la Lyre ne pourra pas vous échapper. Beaucoup plus éloignées, les galaxies sont aussi plus difficiles à observer. L'une d'elles peut être repérée à l'œil nu : la galaxie d'Andromède.
Emmanuel Baudoin | |
| | | epsilon Modératrice
Nombre de messages : 624 Age : 21 Points : 2 Date d'inscription : 11/04/2005
| Sujet: Re: Comment observer Dim 8 Oct 2006 - 20:10 | |
| Observateurs des villes
Quelques conseils
L'observation de la Lune et des planètes, si elle ne requiert pas un ciel parfaitement noir, demande en revanche une très grande précision d’image. L'ennemi de l'observateur des villes a un nom : la turbulence ! Lorsqu'elle sévit, la turbulence brouille la vision des astres à travers un télescope.
Si votre instrument n'est pas à la même température que l'air extérieur, par une froide nuit d'hiver par exemple, cela provoque des remous à l'intérieur du tube optique. Pour éviter ce phénomène, prévoyez simplement de sortir votre télescope environ une heure avant le début de vos observations. Les sols en ciment des balcons et des parkings emmagasinent la chaleur au cours de la journée. Ils peuvent créer des turbulences en début de nuit, mais leur température s'équilibre ensuite progressivement avec celle de l'air ambiant. Notez qu'à travers une fenêtre ouverte, cet équilibre n'a pratiquement jamais lieu et les images ne sont jamais parfaitement stables.
Enfin, la turbulence atmosphérique, due aux mouvements des masses d'air, est omniprésente et inévitable mais peut varier fortement d'une nuit à l'autre. Surveillez les étoiles brillantes : si celles situées haut dans le ciel scintillent fortement, attendez-vous à des images de piètre qualité. En revanche, si l'éclat des étoiles proches de l'horizon demeure quasiment fixe, la nuit sera magique ! Pour exploiter au mieux votre télescope, vérifiez régulièrement l’alignement des miroirs et n’oubliez pas que les détails les moins contrastés des surfaces planétaires recquièrent une observation prolongée.
La Lune dévoile des paysages saisissants. Attardez-vous sur le terminateur, cette limite entre le jour et la nuit. C'est là, sous la lumière rasante du Soleil, que les cratères et les montagnes, les plissements et les failles acquièrent le plus de relief. Grâce aux phases, vous pourrez découvrir l'ensemble des formations lunaires en moins d'un mois. Les planètes n'apparaissent en revanche de façon favorable qu'à certaines périodes de l'année : consultez les éphémérides de Ciel et Espace pour connaître leur position et leur visibilité.
Vénus est une planète éblouissante : mieux vaut l'observer à l'aube ou au crépuscule, lorsque la nuit n'est pas encore complètement noire. Même au plus faible grossissement, l'amateur pourra suivre avec délectation l'évolution de ses phases.
Mars est plus difficile à observer. Il faut attendre que sa distance à la Terre soit minimale, soit tous les deux ans et deux mois environ. Lors de ces oppositions, il devient possible d’observer les zones sombres sur le sol et de surveiller les calottes glaciaires aux pôles, qui fondent puis se reforment au rythme des saisons martiennes.
Jupiter, la planète géante, est passionnante. Outre le ballet des quatre satellites galiléens, les formations nuageuses changeantes, dont la fameuse tache rouge, offrent à l'observateur des villes un spectacle sans cesse renouvelé. Saturne enfin, mérite le titre de "perle du système solaire" car ses anneaux offrent l'un des plus beaux spectacles célestes. Vous pourrez voir évoluer lentement leur inclinaison au cours des 30 ans que dure une révolution de Saturne autour du Soleil.
Alors qu'à l'oeil nu les étoiles ne sont que de petits diamants dispersés sur la toile de la nuit, un télescope permet de découvrir les plus brillantes sous un jour nouveau, même en ville. Certaines sont très colorées, d'autre voient leur éclat varier. Les plus jolies à travers un oculaire sont sans doute les étoiles doubles. Parfois faciles à séparer, d'autres fois pratiquement collées l'une à l'autre, elles présentent souvent de magnifiques contrastes de couleurs.
Emmanuel Baudoin | |
| | | epsilon Modératrice
Nombre de messages : 624 Age : 21 Points : 2 Date d'inscription : 11/04/2005
| Sujet: Re: Comment observer Dim 8 Oct 2006 - 20:11 | |
| Observateurs des champs
Quelques conseils
Profiter pleinement d’un ciel bien noir de campagne requiert quelques précautions. Il faut tout d’abord vous assurer que la Lune ne va pas venir perturber vos observations : il est impossible d’observer les objets faibles lorsqu’une Lune gibbeuse ou pleine rôde dans le ciel ! La seconde étape consiste à laisser vos yeux s’acclimater au moins 10 à 20 minutes à l’obscurité. Mettez à profit cette période d’accommodation pour vérifier la transparence du ciel. Cette dernière joue un grand rôle dans l’observation des nébuleuses et des galaxies. Même loin de toute source de pollution lumineuse, un ciel brumeux, s’il convient parfaitement à l’observation des planètes, ne vous donnera pas grande satisfaction sur les objets faiblement lumineux.
La visibilité à l’œil nu de l’amas d’Hercule, de la galaxie d’Andromède ou l’amas des Pléiades vous renseignera sur la pureté du ciel. Une fois votre pupille grande ouverte, préservez-la à tout prix en évitant tout éblouissement intempestif. La lecture des cartes et atlas nécessaires à l’orientation dans le ciel ne doit se faire qu’à l’aide de lampes de poche peu puissantes et filtrées à l’aide d’un papier rouge. Songez qu’allumer quelques minutes une lampe sous ses yeux revient, en diaphragmant la pupille, à réduire notablement les capacités de votre télescope ! Par ailleurs, en utilisant la technique de la " vision décalée ", qui consiste à ne pas fixer directement l’objet mais à regarder légèrement à côté, vous serez en mesure de discerner des détails qui échapperaient à d’autres observateurs. Sans le rideau de pollution lumineuse des villes qui masque les étoiles, la nuit étoilée retrouve toute sa beauté et sa profondeur. Même à l’œil nu, la tapisserie cosmique a de quoi donner le vertige. La Voie lactée étend ses volutes argentées dans le ciel d’été, la moindre étoile filante attire le regard, même la lumière zodiacale allonge parfois son fuseau le long de l’écliptique… Dans des jumelles lumineuses, tantôt la lueur diffuse d’une nébuleuse, tantôt le scintillement d’un petit amas d’étoiles deviennent source d’émerveillement. Avec un télescope, ces objets prennent d’autant plus d’ampleur que le diamètre est important. Même au plus faible grossissement, les amas ouverts, agglomération de plusieurs dizaines ou centaines d’étoiles jeunes, brillent comme écrins entrouverts sur le velours du ciel.
Les amas globulaires, plus compacts et plus riches, sont plus difficiles à résoudre en étoile. Ils prennent l’aspect de boules de neige lumineuses mais floues dans les petits instruments et seuls de plus gros télescopes peuvent en révéler toute la richesse. Un oculaire à grand champ s’avère souvent nécessaire pour capturer dans leur ensemble les nébuleuses diffuses, ces nuages de gaz et de poussières qui jalonnent les bras de notre Galaxie.
Les nébuleuses planétaires, coquilles de gaz expulsées dans l’espace par des étoiles à l’agonie, sont petites mais généralement brillantes. L’étoile au centre de la nébuleuse est parfois visible, tout comme la délicate couleur vert émeraude du disque. Dans les télescopes d’amateurs, les galaxies, véritables Univers-îles, se comptent déjà par milliers. Les plus captivantes sont les galaxies spirales. Si leur noyau est brillant, leur structure se cache pudiquement dans la faible lueur de leur surface. Un télescope de 200mm d’ouverture permet pourtant, dans d’excellentes conditions, de deviner les bras spiraux de quelques-unes des plus brillantes.
Emmanuel Baudoin | |
| | | epsilon Modératrice
Nombre de messages : 624 Age : 21 Points : 2 Date d'inscription : 11/04/2005
| Sujet: Re: Comment observer Dim 8 Oct 2006 - 20:12 | |
| SOURCES : http://www.cieletespace.fr/default.aspx | |
| | | amandine DIEU ou DEESSE des messages
Nombre de messages : 1592 Age : 55 Localisation : st nazaire Points : 111 Date d'inscription : 02/01/2006
| Sujet: Re: Comment observer Dim 22 Oct 2006 - 14:13 | |
| EPSILON | |
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| Sujet: Re: Comment observer | |
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