- pluton a écrit:
- ulysse44 a écrit:
- Manquerai plus qu'on rappel ROCHTOT ;) à nantes
ouai, rousillon pourrait meme engager le variety club. y auraient peut etre des choses a montrer au ptit jeunes du club? :D
quand a rochtot, connais pas
Présentation de Dominique Rocheteau
Depuis plus de trois ans je suis le Président du Conseil National de l’Ethique. Je travaille avec toute une équipe pour donner au football Français une image saine de ce sport.
Etant le sport le plus médiatisé au monde et en France en particulier, les joueurs doivent montrer l’exemple sur le terrain. Des millions de jeunes s’identifient à eux, et ils ont le devoir de bien se comporter sur un terrain envers leurs co-équipiers, l’adversaire, les arbitres et le public.
Le Conseil de l’Ethique est là pour rappeler des règles de conduites simples qui sont aussi celles de la vie de tous les jours. En cas de dérapage, nous sommes présents pour remettre cela dans l’esprit du contrevenant.
En relation avec la Fédération Française de Football , nous intervenons sur des dossiers relevant de l’Ethique tant au niveau des clubs professionnels qu’amateurs. Nous avons édité une charte présente dans tous les clubs Français. Grâce à cela nous espérons que nos clubs ferons passer à tous les joueurs, arbitres, dirigeants et bénévoles des notions essentielles mais quelque fois galvaudées ou oubliées, telles le respect de soi-même, des arbitres, de l’adversaire, du jeu en général mais aussi en ayant toujours à l’esprit de garder une notion de plaisir.
Déjà de nombreuses mesures ont été prises et parfois des sanctions qui font de ce Conseil, un organe reconnu, apprécié et redouté à la fois.
C’est une part de mon actualité à laquelle j’attache particulièrement beaucoup d’importance.
Je suis aussi parrain d’une association « à tes souhaits »* qui réalise des souhaits d’enfants gravement malades. Toute la chance et le bonheur que j’ai connu enfant, puis, plus tard en tant que joueur de haut niveau, je désire les partager avec ces enfants. Eux vivent une souffrance quotidienne avec tant de courage, que je souhaite leur donner ne serait-ce que quelques instants, du bonheur pour leur insuffler force et espoir. Ass. « à tes souhaits », 149 Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent sur Marne
E-mail : a.tessouhaits@wanadoo.fr
Je fais partie du « Variétés Clubs de France » de Jacques VENDROUX avec lequel je me tiens en condition en participant à de nombreux matchs de bienfaisance tous les ans.
Je suis actuellement en train d’écrire un livre de réflexion sur le football Français d’aujourd’hui, mais j’aurais le plaisir de vous en reparler courant Juin 2004.
Je suis également parrain du Club des supporters de St Etienne pour la section de la Charente Maritime. Je salue le travail de son Président et son Equipe pour garder la flamme verte resplendissante.
Enfin je suis présent à Pâques et l’été à Royan, tous les jours à côté d’enfants de 8 à 16 ans dans le cadre de mon Centre de Stages de Football « Footatlantic ». Outre la pratique du football, je leur inculque mes valeurs essentielles , pour les faire progresser sur le terrain mais aussi en dehors.
Ma carrière en Equipe de France
L'aventure commença le 19 Août 1975 avec une sélection contre le Réal Madrid en match amical. Je marquais un but.
Jusqu'au 16 Novembre 1977, je serais sélectionné 10 fois et marquerais 2 fois.
Ce match du 16 Novembre 1977 ouvre la porte de la qualification à la phase finale de la Coupe de Monde de 1978 en Argentine.
1. Le "Mundial" Argentin
Ce " Mundial " fût une grande désillusion où nous avions tous le sentiment d'être passé à côté de quelque chose d'important.
Je ne joue pas contre l'Italie mais suis retenu contre l'Argentine et la Hongrie. Je marque à cette occasion un but qui sera aussi le dernier but français dans cette compétition.
2. Le "Mundial" Espagnol
Après une coupe du monde en Argentine calamiteuse, nous avions à cœur lors de la prochaine de faire un résultat.
Les qualifications furent difficiles dans une poule relevée où nous rencontrions Chypre, l'Irlande, les Pays Bas et la Belgique.
Nous nous qualifions derrière la Belgique. Une partie de notre objectif était atteint, nous étions qualifiés mais restait le plus dur.
Le 16 Juin nous rencontrons l'Angleterre sous un soleil de plomb. Nous perdons 3 but à 1, je fis même un début d'insolation.
5 jours plus tard nous jouons le Koweit. Je ne joue pas ce match à rebondissement où la France s'impose 4 à 1.
Le 24 Juin 1 point nous suffisait pour se qualifier . Nous jouons la Tchécoslovaquie. Nous étions gonflés à bloc et après un gros match et des dernières minutes épiques nous faisons 1 à 1. Nous sommes qualifiés !!
Le 28 Juin nous affrontons l'Autriche. Ce fût un match sérieux et nous nous imposons 1 but à 0.
Le 1er Juillet nous rencontrons l'Irlande du Nord. Je revenais à mon meilleur niveau et faisait mon entrée. Je marquais 2 buts coup sur coup. Nous gagnons 3 à 1 et nous étions tous très heureux de disputer une ½ finale de Coupe du Monde.
Ce fût le 08 Juillet contre la RFA. Tout a été dit sur ce match !! La RFA jouait souvent à la limite du tolérable. Que dire de la faute de Schumacher sur Battiston à la 58ème minute ? Le match se termine sur le score de 1 à 1. Dans des prolongations folles nous menons 3 buts à 1 pour être rattrapés 3 buts à 3. Les penalties ne sont plus qu'une loterie. Nous sommes très tristes, certains pleurent, mais nous avions donné le maximum, nous sortions la tête haute et pour ma part c'est ce qui m'a aidé à digérer cette épreuve.
En match pour la 3ème place, je ne jouais pas . La France perdit contre la Pologne 3 buts à 2, mais le cœur n'y était plus
3. Le Mondial Mexicain
Pour beaucoup d'entre nous cette Coupe du Monde mettait fin à notre carrière internationale après 10 ans où les désillusions énormes ont fait le pendant à des joies énormes.
Notre 1er match de cette coupe du Monde fût contre le Canada. Match difficile contre des joueurs qui n'avaient rien à perdre. Nous gagnons par 1 à 0 sur un but de JPP, qui était son 1er but en Equipe de France et le 1200ème but marqué en équipe de France.
Nous jouons en 2ème match l'URSS. Ce fût un match où la technique prit souvent le pas sur le beau jeu et où à tour de rôle les deux équipes dominaient. A la fin du match, score de parité 1 à 1.
Nous jouons ensuite la Hongrie. Notre domination était permanente et nous gagnions par 3 buts à 0, je marquais le 3ème but.
En 8ème de finale, nous rencontrons les Champions du Monde, l'Italie. Pour nous ce match devait laver les affronts subits lors de nos dernières rencontres. Nous gagnons 2 à 0 après un match magnifique. J'étais heureux car j'amenais les deux buts Français et je retrouvais mon envie de jouer. Finie ma lassitude de fin de saison.
Quart de finale : un match de rêve France-Brésil !!
Ce jour-là, tous, nous avions le sentiment d'être imbattables. Nous étions sereins. Malgré un bon début de Joël BATS, le Brésil à la 17ème minute menait 1 à 0. Nous nous ruons à l'attaque et réussissons à égaliser. En 2ème partie, sur une sortie de Joël BATS, l'arbitre siffle pénalty. ZICO le tire mais Joël, impérial le stoppe. Les prolongations nous attendaient. Elles donnèrent des situations dangereuses de part et d'autre. Le score resta inchangé et la série de coup de pied au but allait commençait. L'épisode de 1982 contre la RFA revenait dans tous les esprits. Non pas deux fois !!! Joël BATS détourne le tir de Julio César. Luis Fernandes marque, nous sommes en demi finale !!
Ironie du sort ? Nous jouons contre la rugueuse équipe d'Allemagne. Nous passons à côté de notre match car peut être étions nous trop fébriles. Nous courons sans cesse après l'égalisation. Nous perdîmes 2 buts à 0, l'Allemagne était cette fois trop forte. Pour certains c'était l'heure de la fin de la carrière internationale.
Pour la 3ème place contre la Belgique, l'Equipe est rajeunie sauf dans les buts où le plus âgé (37 ans) fait son premier match, Albert RUST. Après avoir été menés par la Belgique nous gagnons 2 buts à 1. Lors de la remise de la médaille, un petit goût d'amertume était dans nos bouches.
Mes racines
Je suis originaire d’un village de Charente Maritime, blotti entre l’Océan Atlantique et l’Estuaire de la Seudre. Entre Rochefort sur Mer et Royan, ETAULES fait partie du bassin Marennes - Oléron dont la qualité de ses huîtres merveilleuses, vertes au goût de noisette, n’est plus à démontrer.
L’ostréiculture est un dur métier où sans travail il n’y a pas de réussite, où se plaindre est inutile, il faut faire face, la nature ayant toujours le dernier mot et où les hommes doivent faire preuve d’abnégation.
Mes parents font partie de ces gens là et ont longtemps exploité le domaine familial aujourd’hui repris par mon frère Tony. Tous les revenus de la famille provenaient de cette exploitation que mon père Gérard dit « KIKI » gérait avec son frère Serge. Nous avions une vie simple et saine basée sur de grands principes tels le respect, la loyauté et aussi la joie de vivre.
Mon père qui était un excellent joueur de football et tireur de coups francs, m’a donné le virus du football. Avec mes cousins et mon frère, nous jouions d’interminables parties , refaisant les plus grandes rencontres de l’époque, sous le regard amusé de ma petite sœur Sylvia.
J’aime profondément ma région, et même si pour des raisons professionnelles je vis à Paris, je reviens régulièrement à Etaules me ressourcer, profiter de ma famille et de l’air iodé.
J’aime me retrouver dans le marais ostréicole et faire mes footings dans la forêt de la Coubre. Ici je retrouve la juste valeur des choses, c’est pour cela que j’ai décidé de créer mon Centre de Stages « FOOTATLANTIC » à Royan.
Ma carrière à Saint Etienne
1. L'apprentissage
L'arrivée à St Etienne fût assez difficile avec un changement total de vie. J'étais habitué à être interne mais là je me retrouvais dans une chambre en ville louée par le club. Je la partageais avec entre autre MERCHADIER. J'étais au lycée à St Etienne et m'entraînais au stade Geoffroy Guichard. ETAULES me manquait.
Le football devenait plus contraignant et astreignant. J'étais exténué mais je me donnais à fond. Je jouais régulièrement avec l'équipe de 3ème division de St Etienne.
Fatigué, je rate mon bac " D ", et devance l'appel. Je rentre au bataillon de Joinville et me lance à corps perdu dans le football. Je voulais maintenant vraiment devenir joueur professionnel, et " ça passerait ou ça casserait ".
Au retour de l'armée, " ça passe " avec une place de douzième homme et des petits bouts de matchs. Mais contre Lyon, un mauvais coup bloque ma progression et je suis opéré du ménisque. Durant un an j'irais de blessures en blessures.
J'ai, à ce moment précis, faillit tout abandonner mais je n'avais pas fait tous ces efforts pour rien et décidais de m'accrocher.
2. Le début de l'Histoire Verte
Eté 1975 j'étais sûr que mon heure était arrivée. Après une déception de ne pas avoir joué contre le FC Cologne en match de préparation, Robert HERBIN fait appel à moi contre Leeds United. Je jouais la 2ème mi-temps et donnais tout ce que j'avais en moi. St Etienne gagna 4 buts à 1, je marquais 2 buts. Le public scandait mon nom, j'étais ému et heureux.
Quatre jours plus tard, je jouais contre le Pénarol de Montévidéo. Stéphan KOVACS, sélectionneur de l'Equipe de France était présent et à la fin du match il me dit " On se revoit en Sélection, hein petit ". Je crus à une boutade mais quelques jours plus tard je suis sélectionné à ma grande surprise. C'est là que je vais découvrir la presse, les médias, une pression qui ne m'était pas encore familière.
Avec St Etienne commence en même temps la fabuleuse marche en avant des " Verts " dans la coupe d'Europe des clubs Champions.
J'étais prêt pour cette compétition surtout que l'année passée à cause de mes blessures je l'avais suivie devant la télévision ou dans les tribunes.
3. La Coupe d'Europe
Le premier match était contre les Danois des BF Copenhague. A cause, encore une fois, d'une blessure, je ne fais que le match retour et marque mon premier but Européen.
Le match suivant contre Glasgow fût terriblement difficile pour moi où malgré un but que j'offre à Patrick REVELLI, j'avais le sentiment de ne pas avoir été à la hauteur. Le rythme m'effrayait, j'étais inquiet même si St Etienne avait gagné par 2 buts à 0. Le match retour fût capital pour moi. Je marque le 1er but et offre le 2ème à Hervé REVELLI et St Etienne se qualifie. J'étais heureux mais très vite je suis pris au dépourvu devant un engouement démesuré du public envers moi.
Le match suivant était contre le Dynamo de Kiew. Sur un terrain balayé par le vent et la neige nous perdons 2 buts à 0. Nous étions tous vexés et un goût de revanche était dans nos bouches. Le match retour restera comme un de mes souvenirs les plus fous. Je savais qu'il allait se passer quelque chose d'important. C'est la 1ère fois que j'ai eu le sentiment profond de communiquer avec le public. Avant le match je tremblais de peur et d'excitation. Durant tout le match j'avais une douleur terrible au mollet. Je voulais sortir mais Robert HERBIN refusa, me demandant d'être toujours en pointe. Et puis il y eu ce but sur une passe de Patrick REVELLI. Je mis le ballon au fond des filets et tout devint fou. Le public était en délire, mes co-équipiers me tombaient dessus, je pensais à mon père qui lui refusa d'aller jouer dans la grande équipe de REIMS, celle de Kopa, pour continuer l'ostréiculture. St Etienne était qualifié. Mais j'avais été au bout de mes limites et mon mollet me causa des soucis. J'étais tout juste prêt pour le match suivant contre le PSV Eindhoven, monstre du football Européen. A l'aller St Etienne s'imposa 1 but à 0. Malheureusement j'étais à nouveau blessé et ne joua pas jusqu'au match retour. J'y marque un but refusé pour hors jeu et dans l'action suivante je me blesse et laisse ma place à ¼ d'heure de la fin du match. St Etienne tient et sur un 0 à 0 se qualifie pour la finale.
Sur ordre médical, je rentre à ETAULES me reposer et préparer la finale de Glasgow. Mon claquage ne passe pas. Je ne pourrais pas jouer la finale, j'étais désenchanté. D'un commun accord avec Robert HERBIN, j'étais inscrit sur la feuille de match pour rentrer le dernier quart d'heure, mais je redoutais cet instant. Je rentrais 8 minutes et fis ce que je pouvais. Les allemands gagnèrent 1 but à 0, mais nous étions tristes car St Etienne était passé tout près d'un exploit historique, ayant la quasi totalité de la maîtrise du match. Le lendemain nous descendions les Champs Elysées devant une foule en délire. Pour ma part tout cela était trop. Trop de souffrance, trop d'embrasement, trop de passion. La saison suivante avec St Etienne nous irons en quart de finale de la coupe d'Europe perdant contre Liverpool.
4. Les titres avec St Etienne
1976 : Finaliste Coupe d'Europe
contre le Bayern de Munich
1976 : Champion de France
1977 Vainqueur de la Coupe de France
2 à 1 contre Reims
1979 : 4ème meilleur buteur du Championnat
de France avec 21 buts
A St Etienne de 1972 à Mai 1980