Coup de froid sur la radio numérique

Un rapport que Marc Tessier, ex-p-dg de France Télévisions, vient de remettre au gouvernement et qui ne sera rendu public que cette semaine, estime « peu crédible » le lancement de la radio numérique à la mi-2010 comme le souhaitait le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), révèle notre confrère « La Tribune ».


Selon le rapport, ce service dont le coût est estimé à un milliard d’euros doit d’abord trouver un modèle économique. Or, il écarte l’idée d’une subvention massive par l’Etat, par exemple dans le cadre du grand emprunt. Ni la radio numérique ni la télévision mobile personnelle ne figurent parmi les demandes de financement par le grand emprunt formulées par le ministère de la Culture, affirme encore le quotidien.
Source: Electronique International

Décidément la France aura toujours un temps de retard sur bien des choses !
Dire que la radio numérique éxiste depuis le début des années 2000 en suisse en belgique et dans bien d'autre pays encore !

cecap44 a écrit:

Décidément la France aura toujours un temps de retard sur bien des choses !
Dire que la radio numérique éxiste depuis le début des années 2000 en suisse en belgique et dans bien d'autre pays encore !

et oui

Effectivement! pour preuve,je suis allé faire un tour dans les magasins spécialisés en radio ,tv,hifi je n'ai pas vue un seul récepteur de radio numérique,il pourrait au moins anticipé de façon a ce que les gent sois équipé le jour ou celle ci arrivera enfin en France!
quant aux récepteur ondes courtes sur trois magasins uniquement quatre modèles c'est un peut juste tout de même ! bonjour le choix

En meme temps , ceux qui ce sont equipé à l'avance en TV "D2MAC" ( l'ancetre du numerique français ) , ils en pleurent encore

Pure, en avance sur la radio numérique terrestre




Alors que la RNT (Radio Numérique Terrestre) n’a pas encore fait son apparition en France et qu’elle ne sera visiblement pas lancée avant la fin de l’année prochaine (selon Michel Boyon, le Président du CSA), Pure entame pourtant la commercialisation dans l’hexagone d’une première gamme de radios numériques. Celle-ci comprend cinq modèles :

.Le Sensia équipé d’un écran tactile de 5,7 pouces (640 x 480 pixels) et de la connectivité Wi-Fi. Elle s’avère ainsi capable de profiter des ondes FM, de la RNT (lorsqu’elle sera disponibles), des webradios et de la musique stockée sur l’ordinateur ou un dispositif de stockage USB. Elle peut aussi accéder à divers contenus en ligne (podcasts, météos, news, Picasa, Facebook, Twitter, etc.). Son prix : 329,99 euros.

.Le One Classic, un poste de radio tout de blanc bêtu au look rétro proposant une entrée pour baladeur MP3 ou iPod et différentes fonctionnalités permettant de profiter des flux radio numériques. Son prix : 79,99 euros.

.Le One Elite, un modèle coulé dans le même moule que le précédent, mais avec deux HP au lieu d’un seul. Son prix : 99,99 euros.

.L’EVOKE Flow, un poste de radio nomade compatible WiFi et capable d’accéder aux webradios, aux podcasts, aux services de musique à la demande et assurant l’écoute en streaming des contenus audio stockés sur l’ordinateur. Son prix : 199,99 euros.

.L’EVOKE moi, un poste de radio portable décliné en cinq coloris, équipé d’un écran OLED, d’une entrée pour baladeur externe, des fonctions Intellitext et TextSCAN (pour mettre en pause et contrôle les informations défilant à l’écran), une alarme, une minuterie et d’autres options de confort. Son prix : 229,99 euros.

source: www.lavienumerique.com

La bande FM redoute l'extinction de voix






Sun FM, installée sur l'île de Nantes, milite pour une mise en œuvre rapide de la RNT./ J.-S. Evrard / 20 Minutes



Médias A Nantes, de petites stations craignent de disparaître si la radio numérique ne voit pas le jour
Mauvaises ondes sur la radio numérique terrestre (RNT). Promis en vain depuis deux ans pour remplacer une bande FM saturée, l'équivalent radiophonique de la TNT n'a toujours pas vu le jour. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) doit d'ailleurs décider ­demain s'il suspend durant dix-huit mois sa mise en œuvre, prévue cette année, comme l'ont réclamé les grandes radios nationales (groupes NRJ, RTL, RMC et Europe 1). Une réticence comparable à celle en leur temps de TF1 ou M6, guère réjouies par l'arrivée des nouvelles chaînes de la TNT.
« Sans la RNT, nous sommes morts »
« Cela reviendrait à l'enterrer définitivement : la radio numérique est déjà lancée en Angleterre, et elle va l'être cette année en Allemagne, en Italie ou en Suisse », s'alarme Pierre Boucard, directeur de la radio nantaise Sun FM (cinq salariés). « Or, si la RNT ne voit pas le jour, les petites radios comme la nôtre sont mortes », prédit celui qui est également président du Groupement des radios associatives de la métropole nantaise (Gram). « Avec le développement des smartphones, la diffusion va en effet passer de plus en plus par les opérateurs télécoms comme Orange, SFR, Bouygues ou Free. Sur leurs bouquets, ils privilégieront leurs propres radios aux stations associatives, pour récupérer l'argent de la publicité. »
Le maintient d'un canal de diffusion alternatif est donc vital pour les petites radios, qui diffusent actuellement par leurs propres émetteurs. Toutes ne veulent pas pour autant ­partir dans le numérique à n'importe quel prix. « Il faudrait des mesures des pouvoirs publics pour inciter les auditeurs à s'équiper très vite de récepteurs numériques », considère Jérôme Burnichon, responsable du développement de la radio commerciale HitWest, qui dispose de seize fréquences dans l'Ouest. « Si les auditeurs ne suivent pas, nous ne pourrons pas diffuser longtemps à la fois en FM et en numérique : la RNT représente un surplus de 70 % de notre budget de diffusion. »
Guillaume Frouin

DéMONSTRATION
Une démonstration de radio numérique sera faite à la fin mai sur l'île de Nantes, lors du congrès du Syndicat national des radios libres (SNRL), dont Pierre Boucard est l'un des délégués. Deux normes techniques en concurrence seront testées devant une centaine de professionnels. La RNT doit offrir un meilleur confort d'écoute et une zone de couverture élargie. Elle permettrait l'apparition à Nantes de six nouveaux programmes, en plus des trente-quatre déjà existants.


http://www.20minutes.fr/article/396034/Nantes-La-bande-FM-redoute-l-extinction-de-voix.php

ça craind...