Du lundi 19 au vendredi 23 janvier 2009, la Société d’astronomie de Nantes organise 5 conférences et soirées au Muséum d’histoire naturelle. Un prélude savant pour inaugurer l’année mondiale de l’Astronomie qui commence en avril. Lundi 19 janvier 2009Modèle standard de la cosmologie et rayonnement fossile par Benoît Revenu, chargé de recherche Cnrs, SubatechLe satellite européen Planck, qui sera lancé en 2009, apportera de précieuses informations sur le rayonnement fossile (découvert en 1965), émis quelques centaines de milliers d'années après le Big-Bang. Ces données nous permettront d'estimer avec précision les caractéristiques de l’Univers à très grande échelle et d'en prédire l’évolution. Nous verrons de quelle manière cela est possible après avoir présente le modèle standard de la cosmologie.
Chercheur à Subatech (Cnrs, Écoles de Mines, Université de Nantes) Benoît Revenu avait fait sa thèse en 2000 au Collège de France sur la polarisation du rayonnement fossile et le satellite Planck. Il travaille depuis 2001 sur les rayons cosmiques d'ultra-haute énergie, dans le cadre de l'expérience Pierre Auger et qui détecte de tels rayons, et également dans l'expérience CODALEMA (au radiotélescope de Nancay).
Mardi 20 janvier 2009Exploration du système solaires: méthodes et perspectives par Olivier Grasset, directeur-Adjoint du laboratoire de Planétologie de NantesLes techniques d'exploration du système solaire ont considérablement évolué. Les instruments embarqués (caméras, magnétomètres, spectromètres, ...) ou déposés sur Mars et Titan (satellite de Saturne) permettent aujourd'hui d'étudier la géologie et la structure interne des planètes, ou encore les processus d'érosion. Par quels moyens peut-on en déduire les caractéristiques des planètes ? Quels sujets préoccupent actuellement les scientifiques, en particulier à propos de Mars et Titan ? Quelles sont les perspectives de l'exploration jusqu'en 2030, telles qu'elles sont discutées au sein des grandes agences de l'exploration spatiale ?
Olivier Grasset est professeur à l’Université de Nantes et Directeur-adjoint du laboratoire de Planétologie et Géodynamique. Spécialiste des structures internes des lunes de Jupiter et de Saturne, il participe activement à la définition des futures missions d'exploration du système solaire externe, dans le cadre du programme ‘Cosmic Vision’ de l'Agence Spatiale Européenne.
Mercredi 21 janvier 2009La tectonique des plaques, une originalité de la Terre? par Sandrine Quéré du laboratoire de planétologie de l’Université de NantesQuelle est le mécanisme de la Tectonique des plaques ? Pourquoi les planètes comme Venus et Mars présentent-elles une surface si différente de la Terre ? Que nous livrent les dernières observations des planètes extrasolaires récemment découvertes?
Sandrine QUERE enseigne la géophysique au laboratoire de planétologie et géodynamique de l’Université de Nantes. Son parcours l'a amenée à être chercheur au Canada et à enseigner l'astronomie à l'Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent principalement sur la tectonique des plaques.
Jeudi 22 janvier 2009La pâle lueur de la matière noire par Gianfranco Bertone, chercheur Cnrs à l’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP)Bien que les preuves de son existence s'accumulent, la Matière noire demeure l’un des plus grands mystères de la Cosmologie moderne. La concordance de ses propriétés avec les prédictions de la physique des particules a suscité un énorme effort théorique et expérimental. D’ingénieux moyens de détection ont été récemment mis au point et deux expériences complémentaires vont débuter : le Large Hadron Collider du Cern, qui cherchera les traces d’une nouvelle physique dans les collisions de protons de très haute énergie, et GLAST, le satellite qui permettra peut-être de détecter la ‘pâle lumière’ des particules de matière noire.
Gianfranco Bertone est chercheur Cnrs à l'Institut d'Astrophysique de Paris (IAP). Après avoir obtenu la Laurea en Physique Théorique de l'Université La Sapienza de Rome, il a soutenu une thèse en cotutelle entre l'Université d’Oxford et l'IAP. Il fut ensuite chercheur associé au Fermilab de Chicago et à l'INFN de Padoue, avant de devenir chercheur CNRS au sein de l'équipe de physique théorique de l’IAP dont il est aujourd'hui le responsable. Outre son travail de recherche – il a publié environ 50 articles dans des revues spécialisées – et d'encadrement de jeunes chercheurs, il travaille actuellement à la rédaction du livre Particle Dark Matter pour Cambridge University Press, et plus récemment s’occupe de vulgarisation scientifique.
Vendredi 23 janvier 2009Sous le ciel de l’Égypte ancienne par Karine Gadré, chercheur en archéostronomieL’archéoastronomie repose sur la constitution de bases de données, l'étude de l'orientation ou du contenu astronomique des vestiges, la simulation du ciel d’autrefois et la concordance des modèles avec les critères astronomiques et historiques. Appliquée à l'Égypte ancienne, cette démarche aboutit à revoir les dates de début de règne de plusieurs pharaons, à comprendre la source astronomique des pyramides de l'Ancien Empire et à cartographier du ciel des égyptiens.
Docteur en Astronomie de l'Université Paul Sabatier de Toulouse, Karine Gadre est créatrice et Dirigeante de l'entreprise Culture Diff'. Chercheur associé au Laboratoire d'Astrophysique de Toulouse-Tarbes, ses travaux portent sur l’astronomie en Égypte ancienne, et compte une dizaine de publications sur le sujet.
Pratique: *Les conférences ont lieu à 21h au Muséum d’Histoire Naturelle12, rue VoltaireAccès par l’entrée de la rue Voltaire.
Participation aux frais:
- Plein tarif: 8€
- Étudiants, scolaires, demandeurs d’emploi: 6€
- Enfants (moins de 14 ans): 5€
Abonnement 10 conférences "Passeport pour les Etoiles" 48€, 36€, 30€
Billetterie, réservations: à l'entrée du Muséum les soirs de conférence.
- Plus d’infos sur le site de la San