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 La Chine à l'assaut de l'espace...

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tanka
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MessageSujet: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 11:16

La Chine percute la Lune et annonce sa première station spatiale

Le premier module destiné à la construction d’une future station spatiale chinoise devrait être mis sur orbite fin 2010 et préfigurer un futur habitat semi-permanent.

Des responsables de l’agence spatiale chinoise (CNSA) viennent d’annoncer, via l’agence Chine Nouvelle, le lancement fin 2010 du premier module habitable destiné à l’élaboration d’un futur complexe orbital. Déjà baptisé Tiangong-1 (Palais céleste 1 en chinois), cet élément de 8,5 tonnes sera lancé à vide mais disposera d’une autonomie suffisante pour être manœuvré depuis la Terre.

Il devrait être rejoint début 2011 par l’équipage d’un vaisseau Shenzhou qui s’y amarrera afin de former la première station spatiale semi-permanente chinoise. On ne peut évidemment s’empêcher de relever l’analogie avec les stations spatiales Saliout soviétiques, dont 7 exemplaires ont pris la route de l’espace entre 1971 et 1982. Semi-permanentes, elles étaient rejointes par des équipages acheminés au moyen de vaisseaux Soyouz.

Précédemment, les responsables chinois n’avaient pas dissimulé leur intention de lancer plusieurs modules habitables et de les amarrer entre eux, afin de constituer la première station semi-permanente, puis permanente. Là encore, l’analogie entre le passage des Saliout à la station Mir est frappante, tout comme d’ailleurs la ressemblance entre Soyouz et Shenzhou.

Jusqu’à présent, il n’a pas été précisé si Tiangong-1 serait utilisée comme station spatiale opérationnelle ou comme module-test avec pour principal objectif la mise au point des techniques de rendez-vous spatial et d’amarrage. Toutefois, on sait déjà que lors de cette première étape, les manœuvres de rendez-vous seront dirigées depuis le sol.

Chang'e-1 s'écrase sur la Lune
Cette annonce survient alors que la sonde automatique Chang'e-1, lancée en octobre 2007, vient de percuter le sol lunaire au terme da sa mission. Au cours de 16 mois passés en orbite, la sonde a cartographié la surface en vue, essentiellement, de préparer les futurs alunissages.

Dimanche 1er mars, l'ordre lui était transmis de ralentir afin de se placer sur une trajectoire de collision avec la Lune. 37 minutes plus tard, elle s’écrasait par 1,50 degré de latitude sud et 52,36 degrés de longitude est.

La Chine à l'assaut de l'espace... Change11
Chang'e-1 en orbite lunaire (vue d’artiste).
Crédit: Agence spatiale chinoise
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 3 mars 2009 à 13h33
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-chine-percute-la-lune-et-annonce-sa-premiere-station-spatiale_18460/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 11:17

La Chine devrait lancer fin 2010 un laboratoire scientifique

Fin 2010 ou début 2011, la Chine pourrait placer en orbite son premier laboratoire scientifique. Les modules orbitaux de deux véhicules spatiaux Shenzhou viendront s’y amarrer, formant une petite station spatiale de type Saliout des années 1970-1980.

Connu sous le nom de Tiangong-1, ce laboratoire spatial s'apparente aux Spacelab européens, une série de modules orbitaux construits par Astrium et installés dans la soute des navettes à l'intérieur desquels les astronautes pouvaient effectuer une multitude d'expériences dans des domaines les plus variés.

De forme cylindrique et d'une masse de 8,5 tonnes, le laboratoire chinois comportera une zone de travail et une zone de vie où l'équipage prendra ses quartiers pour se reposer, se nourrir et dormir. A l'extérieur, il sera équipé de deux ports d'amarrage et de panneaux solaires. La puissance délivrée par ces sources d'énergie est inconnue, tout comme la répartition des kilowatts entre le fonctionnement du module et les expériences scientifiques ou les activités annexes.

La mission du laboratoire consistera à s'amarrer en orbite avec Shenzhou 8 et 9 qui seront lancés en 2011 à quelques mois d'intervalle. Un équipage de 3 taïkonautes le rejoindra ensuite pour une mission de plusieurs jours (Shenzhou 10) au cours de laquelle plusieurs sorties dans l'espace sont prévues pour connecter manuellement ce qui n'aura pas pu l'être automatiquement.

Cependant, ce calendrier n’est pas figé. La suite des opérations dépendra en effet de la réussite de la mission Shenzhou 8. Si c’est un succès et que la mini station formée de Tiangong-1 et du module orbital de Shenzhou 8 est viable, la Chine pourrait décider d’envoyer un équipage dès la mission suivante (Shenzhou 9), en 2011.

La Chine à l'assaut de l'espace... Rtema159
Configurations possibles de station spatiale formées à partir de modules de type Tiangong
et de modules orbitaux des véhicules spatiaux Shenzhou.
La Chine s’installe en orbite basse
Shenzhou 8 restera amarré plusieurs semaines, voire plusieurs mois (on parle de 6 mois) avant de redescendre sur Terre. Le vaisseau embarquera vraisemblablement bon nombre d'expériences scientifiques de façon à s'assurer du bon fonctionnement de la capsule de retour et de sa résistance à l'environnement spatial après un séjour prolongé dans l'espace. Les capsules Soyouz utilisées sur la Station spatiale internationale pour redescendre les astronautes sur Terre sont garanties 6 mois, une garantie qui peut être poussée à 9 mois si les conditions le nécessitent.

A moyen terme, la Chine souhaite se doter d’une véritable infrastructure spatiale pour les vols habités. Elle projette d’installer vers 2020 une station spatiale qui pourrait être utilisée comme un support logistique pour ses missions habités vers la Lune qu’elle prévoit de réaliser vers 2020-2030.

Pour l’instant, nous ne savons pas si Tiangong-1 préfigure ce poste avancé. Bien qu'il soit conçu pour fonctionner de façon autonome en orbite et rester inhabité pendant de longs mois, on suppose qu'il s'agit avant tout d'une sorte de démonstrateur. Sa réalisation ne serait qu'une étape visant à maîtriser le rendez-vous orbital et à se familiariser avec les contraintes de la vie et du travail dans l'espace.

La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh10
Devant la capsule de Shenzhou 7, Zhai Zhigang, Liu Boming et Jing Haipeng saluent le peuple chinois
juste après leur retour sur Terre, dimanche 28 septembre 2008.
© Xinhua
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 27 janvier 2010 à 08h59
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-chine-devrait-lancer-fin-2010-un-laboratoire-scientifique_22337/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 11:18

Satellites chinois: et de dix !

Les lancements d’Ariane 5 se faisant rares - trois seulement depuis début 2010 -, les feux de l'actualité se tournent vers la Chine qui vient de lancer son dixième satellite de l’année. Malheureusement, Chinasat-6, le dernier en date, pourrait voir sa durée de vie fortement réduite.

Chinasat-6 a été lancé le 6 septembre par un lanceur Longue Marche 3B. Ce satellite de télécommunications est équipé de 24 répéteurs en bande C, 8 en bande Ku et un en bande S. Il est destiné à remplacer Chinasat-3 à 125 degrés Est de façon à couvrir la région Asie-Pacifique, dont la Chine et ses voisins. Il a été conçu pour une durée de vie de 15 ans qui sera fortement réduite en raison d’une panne dans son système de pressurisation d’hélium. En cause, la plate-forme DFH-4 autour de laquelle est construit le satellite.

Ce n’est pas la première fois que cette plate-forme rencontre des difficultés techniques. Deux satellites chinois (Chinasat-2 et NigcomSat-1) ont été perdus car leur panneaux solaires ne se sont pas déployés. Un coup dur pour l’Académie Chinoise de Technologie Spatiale qui développe et propose à l’exportation cette plate-forme. Précédemment, le 24 août, une fusée Longue Marche 2D a lancé un nouveau satellite d’observation de la Terre qui a pour tâche de la cartographier dans le visible et le proche infrarouge. Baptisé Tian Hui-1, ce satellite évoluera sur une orbite polaire à quelque 500 kilomètres d’altitude pendant au moins 5 ans. Il est le premier d’une série qui vise à doter la Chine de capacités de cartographie à très haute résolution et doit fournir des vues en stéréoscopiques avec une résolution de 5 mètres pour du noir et blanc et de 10 mètres pour de la couleur.

Tian Hui-1 sera rejoint en orbite en 2011 par Zi Yuan 3, un satellite qui fournira le même type de service mais avec des performances supérieures puisqu’un de ses instruments atteindra les 2,5 mètres de résolution. Il sera avant tout utilisé pour tracer des cartes en 3 dimensions à l'échelle 1:50.000 ou pour mettre à jour les cartes topographiques à l'échelle 1:25.000. Ensemble, ces deux satellites réduiront le temps de revisite au-dessus d’un même point.

La Chine à l'assaut de l'espace... Longma11
Décollage du lanceur à deux étages Longue Marche 2D
qui emporte le satellite d’observation de la Terre Tian Hui
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 16 septembre 2010 à 08h15
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/satellites-chinois-et-de-dix_24939/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 18:15

La sonde lunaire chinoise retardée

La Chine vient d’annoncer le report du lancement de Chang'e-2, initialement prévu en octobre. Cette sonde sera finalement lancée en décembre. Elle réalisera des observations scientifiques et préparera l’arrivée du rover Zhonghua en 2013.

Débuté en octobre 2007 avec le lancement de la sonde lunaire Chang'e-1, le programme lunaire chinois se divise en trois phases que l’on peut résumer en trois mots: orbite, alunissage et retour. La première étape est une phase préparatoire à l’atterrissage et le retour d’échantillons. Elle comporte les sondes Chang'e 1 et 2 qui ont pour objectif de réaliser un certain nombre d’observations scientifiques et de cartographier la surface de la Lune.

La phase 2 doit débuter en 2013 avec le lancement de Chang'e-3 et l’alunissage du rover Zhonghua qui se fera dans un contexte de course avec l’Inde qui projette également de faire atterrir un engin cette même année. La dernière phase est la plus ambitieuse car elle prévoit le retour d’échantillons lunaire. La Chine reste discrète sur le profil de la mission et les moyens qui seront utilisés pour y parvenir.

Le drapeau rouge sur la Lune
A l’heure où les Américains se détournent de la Lune au profit de destination plus lointaines, comme Mars et plus pragmatiques, comme des astéroïdes, la Chine a réaffirmé sa volonté d’envoyer des hommes sur Lune, vers 2030. Troisième pays après les Etats-Unis et la Russie à avoir envoyé un homme dans l'espace (en 2003), la Chine est consciente que l’effort à faire est considérable. Les Américains y sont parvenus au prix d’efforts financiers et technologiques considérables. La Russie n’a pas eu la même réussite. Malgré un programme d’exploration robotique de très bonne facture, on garde en mémoire son incapacité à mettre au point le lanceur N1 qui devait envoyer des hommes sur la Lune.

La Chine à l'assaut de l'espace... Lune_l10
La Chine veut décrocher la Lune et se donne les moyens d'y parvenir. Chang'e-2 devrait partir tourner autour de la Lune en fin d'année.
Crédits: Nasa/GSFC/Arizona State University
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 20 septembre 2010 à 16h30
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-la-sonde-lunaire-chinoise-retardee_25223/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 18:16

La Chine acteur futur de l’exploration martienne ?

La Chine, qui s’est dotée d’un programme spatial cohérent, a pour objectif de mieux le diversifier en prenant Mars comme prochaine cible. Cette ambition semble plausible mais les informations restent difficiles à obtenir.

Après une percée réussie et remarquée dans les vols habités, la mise sur pied d’un programme d’exploration de la Lune tout aussi réussi et, reconnaissons-le, cohérent, la Planète rouge semble être un objectif à sa portée. L’opacité qui entoure les activités spatiales et le contrôle des infrastructures par l’armée empêchent de vérifier ce type d’information et d’obtenir une quelconque feuille de route.

Cela dit, si l’on se fie aux quelques informations savamment distillées auprès de journalistes locaux et diffusées sur certains sites gouvernementaux, force est de constater que les jalons d’un programme se mettent en place. À l’automne 2011, le lancement à bord de la sonde russe Phobos-Grunt du petit orbiter chinois Yinghuo-1 (qui a pour objectif d’étudier Mars depuis une orbite très elliptique), peut être vu comme le coup d’envoi d’un programme beaucoup plus étoffé. Ce programme pourrait avoir comme objectifs finaux le retour d’échantillons, voire une participation à une mission habitée vers Mars, que les spécialistes occidentaux envisagent vers 2037.

Une marche longue
L’expérience acquise avec les deux sondes lunaires est un excellent tremplin pour concevoir des satellites capables d’atteindre Mars et de tourner autour pendant plusieurs mois, voire quelques années. Si la fenêtre de tir de 2013 semble un objectif audacieux, celle de 2016 apparaît beaucoup plus accessible. Malgré des freins technologiques évidents, les plateformes utilisées pour le programme Chang’e, pour peu qu’elles soient adaptées aux profils des missions martiennes, sont un bon point d’appui. Les points durs concernent les systèmes de communications, de propulsion, de production d’énergie, ainsi que la protection électronique et physique, qui devront être mis au niveau des exigences d’un voyage vers Mars.

Envoyer une sonde vers Mars nécessite un lanceur avec une performance que ne semblent pas atteindre les lanceurs en service aujourd’hui. Les capacités réelles des lanceurs Long March ne sont évidemment pas connues. Pour les spécialistes, le lanceur de la dernière sonde lunaire serait incapable d'envoyer quoi que ce soit de significatif vers Mars, de sorte que la Chine doit développer une version plus puissante d’un des lanceurs de la famille Long March. La 3B, qui utilise des boosters d’appoint, pourrait subir un lifting en vue d'augmenter ces performances.

Dernier point à régler, le suivi et le contrôle de toute mission en route vers Mars, qui nécessitent de disposer d’antennes réparties autour de la Terre. Un réseau que ne possède pas la Chine, mais un accord lui permettra vraisemblablement d’utiliser les installations de l’Agence spatiale européenne. Pour s’exercer à ce type d’opération, la Chine projette d’envoyer la sonde Chang’e 2 sur une orbite héliocentrique dès la fin de sa mission, afin de tester différents protocoles de communications et de contrôles.

La Chine à l'assaut de l'espace... Phobos10
L'orbiter chinois Yinghuo-1, une petite sonde carrée de 75 centimètres de côté et de 110 kilogrammes voyagera avec la sonde russe Phobos-Grunt,
dont elle se séparera après l'insertion en orbite martienne.
© Roscosmos
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 5 novembre 2010 à 08h12
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-chine-acteur-futur-de-lexploration-martienne_25898/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 18:17

Le programme lunaire de la Chine s'étoffe

Le programme lunaire chinois pourrait compter en tout six missions dont deux destinées à rapporter des échantillons lunaires sur Terre. La Chine pourrait même célébrer le cinquantième anniversaire de l’atterrissage d’Apollo 11 en y faisant atterrir le rover de la mission Chang'e 6.
  • Découvrez la Lune comme si vous y étiez ! >>
Avec le peu d’empressement de l’Agence spatiale chinoise à communiquer sur son programme spatial, les seules sources d’informations fiables se font rares. Elles émanent essentiellement de journalistes spécialisés basés en Australie et à Hong Kong, de l’agence de presse officielle Chine Nouvelle et du Quotidien du Peuple. Récemment, ces deux médias se sont fait l’écho d’un rapport où l’on apprend que le programme lunaire pourrait compter jusqu’à six missions.

Avec un retour d’échantillons et la préparation d'une mission habitée, le programme lunaire est des plus ambitieux. Cependant, sans feuille de route précise, il est difficile de se faire une idée sur la manière dont les Chinois comptent s'y prendre. Ce rapport confirme l’existence de cinq missions, dont deux ont d’ores et déjà été lancées avec succès, et le document laisse à penser qu’une sixième est planifiée.

Décrocher la Lune
Après les lancements de Chang'e 1 en 2007 et Chang'e 2 en octobre 2010 (qui fonctionne toujours autour de la Lune), le prochain lancement est prévu en 2013 avec la mission Chang'e 3 qui verra un rover débarquer sur la Lune. Suivront Chang'e 4 en 2014 (voire 2015) et Chang'e 5 en 2017 qui sera la première mission de retour d’échantillons lunaires.

Enfin, et c’est la grande nouveauté, une sixième mission est planifiée. Son existence est seulement officieuse mais un faisceau d’indices laisse à penser qu’elle pourrait prévoir un atterrissage sur la Lune en 2019 pour coïncider avec le cinquantième anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11, le 20 juillet 1969.

Notez que de nombreuses questions restent en suspens. On aurait aimé en apprendre d’avantage sur la façon dont les échantillons lunaires seront renvoyés sur Terre et sur l'avenir des modules utilisés pour transporter les atterrisseurs lunaires: resteront-ils en orbite pour une activité opérationnelle ?

La Chine à l'assaut de l'espace... Change12
Le programme lunaire chinois est bâti autour de trois phases qui comprennent chacune deux missions
avec comme point d’orgue la planification d’au moins un retour d’échantillons.
© Droits réservés
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 7 mars 2011 à 11h37
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/le-programme-lunaire-de-la-chine-setoffe_28536/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 29 Avr 2011 - 18:18

La Chine planifie un lanceur lourd pour ses futures missions spatiales

En prévision des missions habitées sur la Lune à l’horizon 2030 et sur Mars vers 2050, et pour mener à bien ses ambitions spatiales dans les décennies à venir en matière d'exploration, la Chine a besoin d’un lanceur lourd, qu’elle ne possède pas aujourd’hui, capable de transporter plus de 100 tonnes en orbite basse.

Dans son rapport Space Science & Technology in China: A Roadmap to 2050, l’Académie chinoise des sciences a tracé une ambitieuse feuille de route pour sa communauté scientifique et l’industrie spatiale d’un pays en plein boum économique.

Pour atteindre ses objectifs, la Chine aura besoin d’ici quelques années d’un lanceur lourd capable d'envoyer quelque 130 tonnes en orbite basse. Sa mise au point ne sera pas une partie de plaisir. Pour y parvenir, la Chine aura besoin d’acquérir un certain nombre de technologies qu’elle ne maîtrise pas pour l’instant. Autre problème, aucune installation au sol de ses centres spatiaux ne semble suffisamment dimensionnée pour opérer un lanceur de cette envergure.

À l’instar des États-Unis, empêtrés dans le choix de l'architecture du lanceur lourd qui leur manque depuis que l’on sait que la navette ne sera plus utilisée d’ici quelques mois, la Chine n’a pas d’idée préconçue sur ce à quoi ressemblera son futur lanceur. Des études de faisabilité ont été lancées. Cependant, le développement de la Long March 5, une famille de lanceurs aux performances similaires aux delta IV et Ariane 5 (20 tonnes en orbite basse et 10 tonnes en GTO), prévue vers 2014, pourrait être un bon point d’appui. Son corps central pourrait servir de booster.

Le programme spatial de la Chine de 2011 à 2050
Ci-dessous, les prochaines étapes de l’exploration spatiale de la Chine tel que les prévoit l’Académie chinoise des sciences d'ici à 2050:
  • 2011: envoi du microsatellite YingHuo-1, sur la sonde russe Phobos-Grünt, pour une mission en orbite martienne
  • 2012: première sonde chinoise à se poser sur la Lune
  • 2014: seconde sonde chinoise sur la Lune
  • 2015: sonde autour de Mars, avec passage à proximité d’astéroïdes
  • 2017: premier retour d’échantillons lunaires
  • 2018: second retour d’échantillons de la Lune
  • 2020: envoi d’un robot scientifique dans le Système solaire, avec exploration in situ d’une planète
  • 2025: arrivée d’une sonde à la surface de Mars
  • 2030: première mission habitée de la Chine sur la Lune
  • 2033: retour d’échantillons prélevés sur le sol martien
  • 2035: mise en œuvre d’une mission vers les planètes et les astéroïdes au-delà de Jupiter
  • 2040: construction de la première base habitée en permanence pour des missions de courte durée
  • 2050: première expédition habitée de la Chine sur Mars.
La Chine à l'assaut de l'espace... Longma10
Tout programme spatial d’exploration nécessite un lanceur lourd de très grande capacité. Celui de la Chine n’échappe pas à cette règle. Présenté
en décembre 2010 lors du Zhuhai Air Show, cette maquette d’une Long March 5 capable de transporter 25 tonnes en orbite basse
à l’horizon préfigure peut-être le lanceur lourd qui pourra lancer un équipage vers la Lune en 2030.
© DR
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 20 avril 2011 à 14h42
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-la-chine-planifie-un-lanceur-lourd-pour-ses-futures-missions-spatiales_29553/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMar 30 Aoû 2011 - 20:59

Lancement imminent d’un laboratoire spatial chinois

D’ici quelques jours la Chine doit lancer un premier laboratoire spatial. Une nouvelle étape dans son programme de vols habités après le lancement réussi de trois missions habitées depuis 2003.

La Chine vient d’annoncer que son premier laboratoire spatial, baptisé Tiangong-1, sera lancé d’ici la fin du mois. Un lancement qui pourrait être reporté de plusieurs jours en raison de l’échec survenu ce jeudi de la mise à poste d’un satellite espion par un lanceur Long March 2C.

Tiangong-1 doit être lancé par une fusée dont ce sera le premier tir. Bien qu’il s’agisse d’une version différente de la Long March 2C, certains systèmes sont communs aux deux lanceurs de sorte que les responsables veulent connaître les causes exactes de la perte du lanceur 2C avant d'autoriser le lancement. En trente-cinq missions c’est seulement le premier échec de ce lanceur et le deuxième, tous lanceurs confondus, depuis février 1996.

La Chine s’installe en orbite basse
De forme cylindrique, ce laboratoire de quelque 8,5t est plus petit que l’Américain Skylab lancé en 1973. Il sera équipé de deux ports d'amarrage et d'un jeu de panneaux solaires. D'ici la fin de cette décennie, deux autres modules similaires seront lancés et viendront s’accrocher à Tiangong-1 pour former une ministation spatiale. En 2012, la Chine pourrait décider d’envoyer un équipage à bord de ce premier module, s’il s’avère viable.

À noter que le programme Tiangong n'est qu'une étape visant à maîtriser le rendez-vous orbital et à se familiariser avec les contraintes de la vie et du travail dans l'espace. La Chine projette de construire une station spatiale de quelque 60t (contre 420t pour l'ISS) à l’horizon 2020.

La Chine à l'assaut de l'espace... Tiango11
Premier module orbital lancé par la Chine, Tiangong-1 préfigure la station spatiale que projette de construire la Chine vers 2020.
© CNSA
* La CNSA (China National Space Administration)
* AVIC Chengdu Aircraft Design & Research Institute

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 22 août 2011 à 09h33
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-lancement-imminent-dun-laboratoire-spatial-chinois_32932/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMer 26 Oct 2011 - 0:13

La Chine s'apprête à lancer cette semaine un module orbital

La Chine poursuit son ambitieux programme de vols habités avec le lancement cette semaine d’un premier module orbital, qui sera ensuite rejoint par une capsule Shenzhou, inhabitée mais pourvue d'un système d'amarrage. L'objectif est d'apprendre à maîtriser les rendez-vous spatiaux. Et pourquoi pas avec l'ISS ?

Absente du programme de la Station Spatiale Internationale et des grands projets futurs d’exploration humaine du Système solaire menés en coopération internationale, la Chine poursuit son programme de vols habités et s’apprête à franchir une étape supplémentaire avec le lancement de son premier module orbital, Tiangong-1.

Installé sur son pas de tir depuis le 20 septembre, il sera lancé entre le 27 et le 30 septembre au moyen d’une version plus puissante de la Long March 2F, habituellement utilisée pour les vols habités. Dénommée Long March 2FG, cette évolution de la 2F se caractérise par un deuxième étage de plus grande capacité pour augmenter la masse de la charge utile à lancer et d’un nouveau système de contrôle pour améliorer la mise à poste.

La Chine à l'assaut de l'espace... Rtema420
D'une masse de 8,5t, le module Tiangong-1 sera lancé cette semaine.
© SinoDefense.com
Ce module orbital que l’on présente à tort comme un laboratoire scientifique, voire comme précurseur d’une petite station spatiale, n’a semble-t-il comme seule fonction que d’être une cible pour un rendez-vous orbital. En effet, il sera rejoint à la fin de l’année, voire au début 2012, par Shenzhou 8, une capsule orbitale inhabitée qui se différencie de ses prédécesseurs par l’emport d’un système d’amarrage.

Comme il serait dommage de lancer un module vide dans l’espace, Tiangong-1 transportera quelques expériences scientifiques, dont l'une, belge, est une étude concernant le cancer. Il pourra également être utilisé comme un habitat temporaire à la condition qu’une capsule Shenzhou y soit amarrée. Dernièrement, la Chine a laissé filtrer quelques images du module en phase finale d’intégration au lanceur, montrant deux emplacements occupés vraisemblablement par des caméras (ou tout autre appareil d'observation de la Terre), faisant face à la Terre lorsque l'engin sera en orbite.

La Chine veut s’amarrer à l’ISS
En démontrant la maîtrise du rendez-vous orbital et l’expérience acquise avec ses trois vols habités, la Chine souhaiterait amarrer à l’ISS de façon temporaire un de ses engins. Techniquement rien ne s’y opposera car elle utilise le même système d’amarrage russe qui équipe les Soyouz et Progress pour rejoindre l’ISS. Mais les partenaires de l’ISS, parmi lesquels figure le Japon, ont toujours refusé la présence de la Chine au motif de violations répétées des droits de l’Homme. Malgré des efforts diplomatiques depuis la première demande officielle en 2001, il n'y a guère de chance que la Chine parvienne à lancer un équipage vers l'ISS ces prochaines années.

Si seulement trois vols habités ont été réalisés depuis 2003, le lancement de Tiangong-1 et ses deux autres frères va indéniablement relancer le programme des vols habités chinois. Tiangong-2, qui sera lancé en 2012 ou 2013, est conçu pour abriter trois taïkonautes pendant une vingtaine de jours. Quant au troisième exemplaire, il devrait être lancé en 2013 et sera habitable par trois personnes pendant quarante jours.

La Chine à l'assaut de l'espace... Tiango12
Tiangong-1, dont le lancement est prévu entre le 27 et le 30 septembre, devrait être rejoint en orbite
par une capsule Shenzhou inhabitée pour s'y amarrer.
© Cast
* La CNSA (China National Space Administration)
* VIC Chengdu Aircraft Design & Research Institute

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 26 septembre 2011 à 17h25
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-chine-sapprete-a-lancer-cette-semaine-un-module-orbital_33613/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyJeu 27 Oct 2011 - 23:59

La Chine a lancé sa station spatiale

Après les Etats-Unis et la Russie, la Chine est devenue la troisième nation à avoir mis sur orbite une station spatiale. La fusée Longue Marche 2F a décollé sans problème ce 29 septembre 2011 à 13h16 TU de la base de Jiuquan, dans le désert de Gobi et satellisé le module Tiangong 1 à 350km d'altitude. Ce module est le premier élément d'une future station spatiale.

Tiangong 1 attend Shenzhou 8
Le compartiment pressurisé Tiangong 1 (littéralement, le Palais Céleste 1), devrait recevoir la visite d'un vaisseau sans équipage, Shenzhou 8, un mois après son lancement. Shenzhou 8 aura pour mission de s'amarrer à Tiangong 1 en mode automatique. Cette manœuvre est une répétition générale pour la mission suivante, Shenzhou 9, à bord de laquelle prendra place un équipage. Shenzhou 10 aura le même objectif.

La Chine à l'assaut de l'espace... Tiango13
Vue d'artiste du module orbital Tiangong 1 lancé le 29 septembre 2011.
Crédit: DR
Une station pour deux ans
La station Tiangong 1, annoncée depuis janvier 2010, annoncée depuis janvier 2010, est un ensemble assez modeste de 8,5t. Sa durée de vie dans l'espace est de deux ans. Après la mission Shenzhou 10, elle pourrait recevoir deux autres modules destinés à agrandir le complexe orbital.

Philippe Henarejos, le 29 septembre 2011

Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/7858
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 28 Oct 2011 - 16:16

La Chine lance avec succès son premier module orbital

En lançant avec succès son premier module orbital, la Chine a donné le coup d’envoi à une nouvelle étape de son programme spatial. Après la maîtrise du vol habité, avec trois missions réussies, elle se prépare à tester la technologie des amarrages, dernière étape avant la construction d’une petite station spatiale.

La Chine a lancé avec succès Tiangong-1, son premier module orbital. Le lanceur Longue Marche 2F a décollé jeudi soir à 21h15 en heure locale (13h15 TU) depuis la base de lancement de Jiuquan, au nord-ouest du pays, dans le désert de Gobi. Le centre de tir a confirmé que la mise à poste du module s’était bien déroulée, sans donner plus d’informations sur sa position orbitale.

Tiangong-1 est un module qui sera utilisé comme cible pour un rendez-vous orbital. D’ici quelques semaines, Shenzhou-8, un vaisseau spatial inhabité, devrait le rejoindre pour s'y amarrer. Suivront les vaisseaux spatiaux Shenzhou-9 et Shenzhou-10 qui transporteront jusqu'à Tiangong-1 plusieurs taïkonautes.

Le doux rêve d'une station spatiale
Vers 2020, la Chine souhaite se doter d’une petite station spatiale dans laquelle un équipage de quelques taïkonautes pourrait vivre en autonomie durant plusieurs mois. Malgré ses efforts technologiques rendant possible l’amarrage d’un vaisseau spatial chinois à l’ISS d'ici quelques années, il est peu probable qu'une telle opération soit autorisée, et ce pour des raisons politiques, officiellement liées à la question du respect des droits de l'Homme.

Avec une durée de vie de seulement deux ans, Tiangong-1 n’est pas un module précurseur de cette station. Au mieux, il s’agit d’un prototype au fort potentiel de développement. On peut s’attendre à ce que les modules qui le suivront soient bien plus autonomes que lui. Le module Tiangong-1, en effet, n’est pas viable s'il n'est pas amarré à un vaisseau Shenzhou.

La Chine à l'assaut de l'espace... Tiango14
La Chine a de nouveau marqué les esprits avec le lancement réussi de son premier module orbital. Tiangong-1 a été mis
en orbite par un lanceur dont c'était également le premier tir.
© CCTV4 (capture d'écran)
* La CNSA (China National Space Administration)
* AVIC Chengdu Aircraft Design & Research Institute

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 30 septembre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-la-chine-lance-avec-succes-son-premier-module-orbital_33704/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyLun 14 Nov 2011 - 0:31

Premier rendez-vous spatial chinois pour Shenzhou-8

Demain matin, Shenzhou-8 sera expédiée en orbite par une fusée Longue Marche. Cette capsule inhabitée - mais habitable - effectuera le premier rendez-vous spatial chinois en rejoignant le module Tiangong-1, lancé en septembre.

Plus d’un mois après avoir lancé son module orbital Tiangong-1, l’Agence spatiale chinoise s’apprête à lancer à sa rencontre un véhicule spatial inhabité, Shenzhou-8. Le lanceur Longue Marche 2F/H a été transféré sur son pas de tir du Centre de lancement de Jiuquan dans le Nord-Ouest du pays et, selon le communiqué de l'agence chinoise CIJ, on en est actuellement au remplissage des réservoirs.

Depuis qu’il a été lancé le 29 septembre dernier, Tiangong-1 fonctionne normalement comme toutes les expériences qu’il embarque. Ses systèmes de contrôle et d’amarrage ont été testés avec succès à plusieurs reprises.

Shenzhou-8 doit rejoindre Tiangong-1 et s’y amarrer. La manœuvre est routinière pour les partenaires de l'ISS mais la Chine n'est là qu'à sa première tentative. Si la capsule réussit à s’amarrer, elle le restera pendant au moins six mois avant de redescendre sur Terre. Cette manœuvre est prévue deux jours après le lancement, à environ 340km d’altitude.

La Chine à l'assaut de l'espace... Rtema510
Le taïkonaute Zhai Zhigang lors de sa sortie dans l'espace (Shenzhou-7, septembre 2008). D'une durée d'environ 30mn,
cette Eva a surtout été mise à profit pour s'assurer du bon fonctionnement du système vie
et de la combinaison, développée à partir de la russe Orlan.
© Xinhua
Le spatial chinois progresse vite
Bien qu’elle soit conçue pour les vols habités, la capsule Shenzhou-8 ne transportera pas de taïkonautes (nom donné aux astronautes chinois). Néanmoins, elle embarquera des expériences scientifiques, dont une liée aux sciences de la vie (fournie par l’Allemagne).

Depuis le lancement en novembre 1999 d’une première capsule récupérable Shenzhou, que de chemin parcouru pour les vols habités chinois ! Cette capsule dont le design préfigurait les capsules habitables suivantes restera dans l’espace le temps de faire 14 orbites autour de la Terre. Suivront quatre autres lancements de capsules également inhabitées de façon à préparer le premier lancement d’un Chinois dans l’espace.

Cette mission historique sera réalisée le 15 octobre 2003. Le taïkonaute Yang Liwei séjournera 21h dans l’espace à bord de Shenzhou-5, le temps de tourner 14 fois autour de la Terre. Deux ans plus tard, en octobre 2005, la Chine lance deux taïkonautes pour un séjour spatial de cinq jours. Puis trois taïkonautes sont lancés en septembre 2008 à bord du Shenzhou-7 et l’un d’eux sortira dans l’espace pour une trentaine de minutes.

La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh10
Avec Shenzhou-8 et Tiangong-1, la Chine s'essaie au rendez-vous orbital, étape nécessaire
pour ce pays qui veut se doter d'une station spatiale à l'horizon 2020.
© CNSA
* La CNSA (China National Space Administration)
* Le communiqué de l'agence chinoise de presse (en français)

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 31 octobre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/premier-rendez-vous-spatial-chinois-pour-shenzhou-8_34324/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyLun 14 Nov 2011 - 21:03

Lancement réussi de Shenzhou-8

La Chine a lancé avec succès un vaisseau spatial Shenzhou pour tenter un premier rendez-vous dans l’espace avec le module Tiangong-1, lancé le 29 septembre. Cette maîtrise du rendez-vous orbital est une étape importante pour les Chinois qui souhaitent commencer la construction et l’assemblage d’une station spatiale avant la fin de cette décennie.

Deux jours après le lancement d’un cargo spatial Progress à destination de l’ISS, la Chine a lancé dans la nuit de lundi à mardi son vaisseau spatial Shenzhou-8 à la poursuite de Tiangong-1. Le lanceur, une Long March 2F, a décollé du Centre spatial de Jiuquan à 21h58 TU.

Shenzhou-8 doit s’amarrer à Tiangong-1 dans deux jours. Ce module orbital, lancé le 29 septembre dernier, préfigure un futur laboratoire scientifique. En cas de succès, Shenzhou-8 restera amarré à Tiangong-1 pendant au moins six mois avant de retourner sur Terre. Si l'on se fie aux plans initiaux, on devrait assister en 2012 aux lancements respectifs de Shenzhou-9 et Shenzhou-10 qui viendront également s’amarrer à Tiangong-1. Shenzhou-9 sera inhabitée, au contraire de Shenzhou-10 qui embarquera un équipage de trois taïkonautes.

L’objectif de ces trois missions est de développer et de maîtriser les compétences technologiques et logistiques nécessaires à l'exploitation d'une station capable d'accueillir des astronautes sur de longues périodes. Ce rattrapage technologique, par rapport aux Européens, Américains et Russes, est une nécessité pour la Chine qui souhaite se doter d'une station spatiale à l'horizon 2020.

Un engin au design abouti
Conçue pour transporter trois passagers ou du fret, la capsule Shenzhou-8 est un modèle de série au contraire des capsules orbitales précédentes. Sa forme et sa structure interne ainsi que l'ensemble des systèmes et sous-systèmes ne seront plus modifiés. Il gardera la même apparence bien que des modifications mineures soient toujours possibles.

L’expérience acquise avec les capsules précédentes a mené à cette configuration à trois passagers, similaire à celle des capsules américaines du programme Apollo et des Soyouz russes. Un choix qui ne surprend pas les spécialistes, car cette configuration est un des meilleurs compromis possibles entre d'une part la masse et l'envergure de l’engin et d'autre part son lancement et son utilisation en orbite.

La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh11
Après un vol de 9mn et 43s, le lanceur Long March 2F a mis en orbite le vaisseau spatial Shenzhou-8.
Cette capsule orbitale doit s'amarrer au module orbital Tiangong-1 dans deux jours.
© CCTV
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 2 novembre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/lancement-reussi-de-shenzhou-8_34365/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMar 15 Nov 2011 - 22:49

Premier rendez-vous spatial réussi pour la Chine

Moins de dix ans après son premier vol habité, la Chine dispose de toutes les technologies nécessaires pour la construction d’une station spatiale. Elle vient d'amarrer Shenzhou-8 au module Tiangong-1. Aujourd'hui, Elle sait envoyer des Hommes dans l’espace, les ramener en sécurité, les faire sortir dans l’espace et lancer des modules et les amarrer ensemble.

Deux jours après le lancement du vaisseau spatial Shenzhou-8, la Chine a réussi à l’amarrer à Tiangong-1, le module orbital qu’elle avait lancé le 29 septembre. Une manœuvre réalisée à près de 340km d’altitude, au-dessus du territoire chinois. Plus loin dans l’espace, le cargo spatial russe Progress, lancé le 30 octobre s’est amarré à la Station spatiale.

Cette performance, car c’en est une, est à saluer car les rendez-vous orbitaux ne sont pas une mince affaire. Cela nécessite de maîtriser plusieurs paramètres des quatre phases menant à l'amarrage. Celles du lancement, du rattrapage, de l’approche et du docking.

La Chine à l'assaut de l'espace... Rtema516
Le vaisseau spatial Shenzhou-8 avec, de haut en bas, le module orbital qui s'est amarré à Tiangong-1,
la capsule de retour sur Terre et le module de propulsion.
© CNSA
Le porte-parole du Programme chinois de vol habité a indiqué que les deux engins resteront amarrés pendant au moins douze jours avant de se séparer pour s’amarrer de nouveau ensemble, à une date qui n'a pas encore été arrêtée. « La Chine dispose désormais des technologies essentielles et de la capacité nécessaire à la construction d'une Station spatiale », s'est félicité l'ingénieur en chef Zhou Jianping, cité par l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh12
Signe des temps et de la confiance dans ses capacités, la Chine a retransmis en direct l'amarrage de Shenzhou-8 au module Tiangong-1.
© CCTV
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 3 novembre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/premier-rendez-vous-spatial-reussit-pour-la-chine_34403/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMer 23 Nov 2011 - 0:45

La capsule spatiale chinoise Shenzhou-8 a réussi sa mission

La capsule orbitale de Shenzhou-8 est retournée sur Terre. Après avoir réussi le premier amarrage chinois dans l’espace, elle s'est posée en Mongolie intérieure. Depuis son premier vol habité en 2003, la Chine apprend vite et, le moins que l'on puisse dire, bien.

Le retour sur Terre de la capsule orbitale de Shenzhou-8 met fin à une mission que l’on peut qualifier d’historique pour le spatial chinois, pendant laquelle la Chine a réussi son premier amarrage spatial.

Shenzhou-8 est un vaisseau spatial inhabité destiné à un rendez-vous avec le module orbital Tiangong-1. Après l’avoir rattrapé le 3 novembre, Shenzhou-8 s'y est amarré sans coup férir, à la première tentative. Les deux engins sont restés accrochés l’un à l’autre pendant une dizaine de jours avant d’effectuer un très court dédocking suivi d’un nouvel amarrage.

Une station spatiale en point de mire
La capsule orbitale s’est désamarrée définitivement du module le 16 novembre et a effectué sa rentrée atmosphérique le lendemain. Freiné par ses parachutes, l’engin s’est posé dans une région désertique de la Mongolie intérieure, au Nord de la Chine. La récupération des expériences à bord de la capsule, dont des incubateurs qui contiennent des expériences biologiques allemandes, s’est bien déroulée.

La prochaine étape consistera à lancer en 2012 deux vaisseaux spatiaux Shenzhou, dont un sera habité, à destination de Tiangong-1, en orbite depuis le 29 septembre. Les taïkonautes y séjourneront plusieurs jours avant de retourner sur Terre.

Les années suivantes seront marquées par le lancement d'un autre équipage et d'un véritable laboratoire scientifique, ouvrant la voie au début de la construction d’une petite station spatiale (2020), qui devrait s'étaler sur quelques années.

La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh13
La capsule Shenzhou-8 quelques instants après son retour d’orbite. Après cette mission, la Chine dispose
de toutes les technologies nécessaires pour la construction d’une station spatiale.
© Xinhua
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 19 novembre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-capsule-spatiale-chinoise-shenzhou-8-a-reussi-sa-mission_34699/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMer 30 Nov 2011 - 20:29

La Chine met en orbite un satellite de télédétection

La fusée-porteuse chinoise Longue Marche CZ-2C avec à son bord le satellite de télédétection Yaogan-13 a été lancée dans la nuit du 29 au 30 novembre depuis le Centre Spatial de Taiyuan, rapporte mercredi l'agence Chine-Nouvelle. Le satellite a été placé en orbite. Il s'agissait du 152e lancement d'une fusée de classe "Longue Marche".

La Chine à l'assaut de l'espace... Dacoll10
Décollage de la fusée Longue Marche CZ-2C.
© RIA Novosti
La fusée et le satellite ont été conçus et construits par l'Académie Chinoise de Technologie Spatiale (CAST), qui fait partie du groupe aérospatial chinois (CASC). Le premier satellite de classe Yaogan a été placé en orbite en 2006.

PÉKIN, RIA Novosti, le 30 novembre 2011
Source RIANOVOSTI Sciences: http://fr.rian.ru/science/20111130/192188857.html
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyLun 5 Déc 2011 - 0:12

Le GPS chinois, Beidou, reçoit son dixième satellite

Pour son seizième lancement de l'année, un record !… La Chine poursuit la mise en place de Beidou, son système de positionnement par satellites. Le GPS américain, le GLONASS russe et le futur Galileo européen auront donc un concurrent…

Et de dix pour Beidou. Hier, une fusée Longue-Marche 3A, tirée de Xichang, a lancé avec succès un satellite vers l’orbite géostationnaire. Également connu sous le nom de Compass, ce programme spatial met en place un système de navigation par satellites qui devrait être opérationnel en 2020. « La structure de base du système Beidou est donc en place » explique l’agence de presse chinoise. Le dispositif devrait comprendre trente satellites en orbite moyenne, comme le GPS, et cinq satellites en orbite géostationnaire.

Après le GLONASS vieillissant et le GPS américain pleinement opérationnel depuis 1995, le troisième système de positionnement par balises spatiales devrait être l’européen Galileo, dont la Chine est partenaire. Après de nombreuses années d’atermoiements, le projet a commencé à prendre corps. Décidée en 2001, la mise en place de Galileo a accumulé les retards et le premier lancement d’un satellite de test n’a eu lieu qu’en 2005. Le 21 octobre dernier, une fusée russe Soyouz emportait depuis Kourou les deux premiers satellites GIOVE de la constellation. La mise en service est actuellement prévue pour 2014.

Dans le domaine spatial, la Chine se montre actuellement hyperactive. Avec ce tir, le 153e pour une Longue-Marche, l'Agence spatiale chinoise en est à son 16e lancement de l'année. En novembre, la capsule Shenzhou-8, inhabitée, a réussi un rendez-vous orbital avec le module Tiangong-1, embryon de station spatiale, avant de revenir sur Terre.

La Chine à l'assaut de l'espace... Longue10
Une fusée Longue-Marche 3A au décollage.
© Chine Nouvelle
* Le communiqué de l'agence de presse chinoise

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences, le 2 décembre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-le-gps-chinois-beidou-recoit-son-dixieme-satellite_35005/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMer 4 Jan 2012 - 15:18

Le petit "Livre blanc" promet des Chinois sur la Lune

La Chine vient de rendre publiques ses ambitions spatiales pour les cinq prochaines années. Dans le domaine des vols habités et des moyens d’accès à l’espace, les ambitions sont très élevées.

Dans son "Livre blanc", la Chine a dévoilé ses priorités spatiales pour la période 2012-2016. Concernant les vols habités, en plus du développement de trois nouveaux lanceurs - y compris un système de lancement à déploiement rapide, ce pays va conduire des études préliminaires en vue d'envoyer des Hommes sur la Lune. La Chine va donc étoffer son programme lunaire, qui comprend déjà des sondes des atterrisseurs, des rovers et des missions de retour d’échantillons, avec des missions habitées d’ici une vingtaine d’années.

Alors que les grandes Agences spatiales se détournent de la Lune au profit des astéroïdes et de Mars, on peut se demander ce qui se pousse la Chine dans cette direction. Comme l'explique Isabelle Sourbès-Verger, géographe et spécialiste des politiques spatiales au CNRS, « comme toutes les puissances spatiales, les Chinois ont besoin de se fixer des objectifs ambitieux pour créer une dynamique. Comme il est exclu pour le moment d'aller sur Mars et que la Terre n'a qu'un seul satellite, le choix des destinations est plutôt restreint… »

La Chine à l'assaut de l'espace... Lune_h10
La Chine va étoffer son programme lunaire et compte réaliser des missions habitées d'ici une vingtaine d'années.
© hisglassworks, Flickr nc-nd 3.0
Cela dit, s’il ne fait guère de doute que les bases de ce programme seront scientifiques et économiques, à long terme, l’utilisation des ressources lunaires est une des grandes priorités de la Chine. En effet, la Lune abrite un gaz rare sur Terre, l’hélium-3, qui peut être utilisé pour la "future" fusion nucléaire. D’après certains scientifiques, il se trouve en quantité suffisante pour alimenter la Terre en énergie pendant des siècles... pour peu qu’on soit capable de l’extraire et de l’utiliser. C’est pourquoi l’un des objectifs de la sonde Chang’e 1 consistait à cartographier la distribution de l’hélium-3 sur la surface lunaire. Près de 100.000t seraient présentes sur la Lune à une profondeur moyenne de 5m à 6m.

Sécuriser l'accès à l'espace
Quant aux futurs lanceurs, les projets visent autant à percer sur le marché des lancements commerciaux qu’à sécuriser l’accès à l’espace, quelle que soit la charge utile à lancer et l’orbite visée. Pour ce faire, la Chine planifie trois nouveaux lanceurs, dont le Longue Marche 5 déjà en développement. Ce futur lanceur lourd sera capable de lancer 25t de charge utile en orbite basse ou 14t en orbite de transfert géostationnaire. Il pourra donc lancer les modules de la future station spatiale chinoise dont un des premiers éléments précurseurs est déjà en orbite. Le Longue Marche 7, lui, sera conçu pour lancer 5,5t sur une orbite héliosynchrone à une altitude de 700km. Quant au troisième lanceur, le Longue Marche 6, il s’agit d’un système de transport spatial à déploiement rapide capable de lancer 1t de charge utile en orbite héliosynchrone à une altitude de 700km.

Enfin, malgré l'existence de trois sites de lancement, Jiuquan, Xichang et Taiyuan, la Chine poursuivra la construction d’une quatrième base de lancement, sur l’île de Hainan. Ce sera le premier situé près d’un rivage et non dans des régions désertiques de l'intérieur. Elle sera notamment utilisée pour lancer les futures missions habitées à destination de la Lune.

La Chine à l'assaut de l'espace... Chine_10
À l'instar du programme Apollo qui avait permis aux États-Unis de faire un bond en avant dans de nombreux
domaines, technologiques, économiques, la Chine compte faire de même avec sa décision de mettre
en place des études préliminaires en vue d'envoyer des Hommes sur la Lune.
© CNSA
* Agence Spatiale Chinoise (CNSA)
* Ministère des Sciences et de la Technologie de la Chine

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 3 janvier 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/le-petit-livre-blanc-promet-des-chinois-sur-la-lune_35713/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyLun 9 Jan 2012 - 20:03

La Chine a lancé un satellite cartographique

La Chine a lancé avec succès lundi le satellite cartographique Ziyuan III depuis le Cosmodrome de Taiyuan, dans la province de Shanxi du Nord, ont annoncé les médias locaux. Le satellite a été lancé lundi à 11h17, soit à 03h17 UTC, par une fusée Longue Marche 4B, qui transportait également un satellite luxembourgeois.

La Chine à l'assaut de l'espace... Lancem14
Lancement réussi du satellite cartographique Ziyuan III.
© Gene Zhan g - flickr.com
D'après les médias chinois, le satellite "sera utilisé pour conduire une cartographie géologique, effectuer des enquêtes sur les ressources terrestres et participer à la prévention des catastrophes naturelles".

PEKIN, RIA Novosti, le 9 janvier 2012
Source RIANOVOSTI Sciences: http://fr.rian.ru/science/20120109/192981353.html
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMer 18 Jan 2012 - 1:25

Un télescope automatique surprend le lancement d’un satellite chinois

L'un des télescopes Tarot, dédié à la détection optique des sursauts gamma, a observé en détail, le 13 janvier, la mise sur orbite d'un satellite météo chinois. Grâce à un concours de circonstances particulier, l'instrument, installé à la Silla, au Chili, a pu produire des images étonnantes de la propulsion du dernier étage de la fusée Longue Marche 3A qui avait décollé à 0h56 TU de la base de Xichang.

Des astronomes alertés par une drôle de comète
Le 13 janvier 2012, plusieurs astronomes se trouvaient à l'Observatoire de la Silla pour une mission de maintenance du télescope automatique Tarot. Cet instrument de 25cm de diamètre, capable de couvrir un champ de , est destiné à pointer très rapidement la position des sursauts gamma, des explosions d'étoiles lointaines très énergétiques, détectés par les satellites afin de les observer en lumière visible.

La Chine à l'assaut de l'espace... Obj1b_10
Le satellite chinois FengYun-2F s'élance vers son orbite géostationnaire sous l'oeil du télescope Tarot.
Crédit: Expérience TAROT, IRAP, CNRS, A. Klotz, F. Vachier, J. Berthier, P. Thierry, G. Sautot
L'équipe observait avec un autre télescope la galaxie NGC253 quand un mystérieux objet ressemblant à une comète s'est soudain allumé aux abords de la galaxie. Il était environ 1h50 TU et l'objet s'étendait sur de champ apparent. Les astronomes ont alors pointé le télescope Tarot vers l'objet pour en faire plusieurs photos.

Propulsion du troisième étage de la Longue Marche 3A
L'objet se déplaçant très rapidement, les scientifiques ont vite conclu à un satellite en phase de propulsion. Après enquête, il s'agit du satellite météorologique chinois FengYun-2F lancé le vendredi 13 janvier à 0h56 TU vers une orbite géostationnaire. Une heure après son décollage, il était encore au sommet du troisième étage de la fusée que l'allumage des moteurs a rendu visible. L'aspect cométaire de l'ensemble - un noyau brillant suivi d'une queue nébuleuse - est dû au largage des gaz issus de la combustion du carburant lors de la propulsion.

La fusée chinoise filmée au-dessus du VLT
La fusée chinoise et son satellite ont également été vus depuis l'Observatoire du Very Large Telescope (VLT). Farid Char, astronome amateur, a réalisé une animation time-lapse du passage de l'engin au-dessus des coupoles du VLT. L'astronome français Alain Maury, installé à San Pedro de Atacama, au Nord du Chili, a également filmé le passage du satellite FengYun-2F.

Rare sighting from VLT...
http://vimeo.com/34996713
from Farid Char on Vimeo
La chronologie de la fusée reconstituée
Les astronomes de Tarot, à la suite de leurs observations, ont réussi à reconstituer le fil des événements. Ils donnent leurs conclusions sur le phénomène observé sur une page Internet spéciale.

Philippe Henarejos, le 17 janvier 2012

Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/8412
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMar 31 Jan 2012 - 21:21

En 2012, la Chine devrait lancer 30 satellites

La montée en puissance de la Chine se poursuit avec le lancement de 30 satellites cette année et l'envoi probable d'un équipage à bord du module expérimental Tiangong-1.

Après 20 lancements et 25 satellites mis en orbite en 2011, la Chine poursuit sa marche en avant et compte effectuer cette année 21 lancements pour 30 satellites. Elle poursuivra le déploiement de son système de positionnement Beidou, le Galileo chinois. L'événement de 2012 devrait être le lancement des missions Shenzhou-9 et Shenzhou-10 (habitée) à destination de Tiangong-1, un prototype des modules qui formeront la future station spatiale chinoise à l'horizon 2020. Une montée en puissance qui s’explique par d’indéniables progrès technologiques, scientifiques et économiques pour un pays encore récemment considéré comme pauvre et émergent. Résultat, la Chine ne devrait pas tarder à devenir la troisième puissance spatiale devant l’Europe et derrière les États-Unis et la Russie. Ce n’est qu’une question de temps.

La Chine à l'assaut de l'espace... Tiango15
La Chine a marqué les esprits en 2011 avec le lancement réussi de son premier module orbital, Tiangong-1.
© CCTV4 (capture d'écran)
Le programme spatial chinois, une marche en avant ininterrompue
Le programme spatial chinois trouve son origine à la fin des années 1950 quand le pays se lance dans le développement de missiles balistiques de longues portées. Les résultats vont être rapides. En 1970, la Chine lance son premier satellite par ses propres moyens et en octobre 2003 devient le troisième pays à lancer un Homme dans l’espace.

Entretemps, elle fait son entrée sur le marché des lancements commerciaux (1986) avec une réussite mitigée, en raison d’échecs d’une part mais surtout de la réglementation américaine ITAR (International Traffic in Arms Regulation). Elle restreint en effet l'exportation et la vente de matériels et de composants sensibles (comprendre défense et hautes technologies) construits aux États-Unis vers les États figurant sur la liste de pays proscrits de Washington, dont fait partie la Chine. Des restrictions imposées à la suite de la répression de la révolution étudiante de 1989. Puis, en 2000, la Chine lance son programme de constellation de géolocalisation Beidou (Galileo chinois).

La Chine à l'assaut de l'espace... Longma10
Le premier lancement de 2012 a été chinois. Le 13 janvier, la Chine a lancé avec succès
un satellite météorologique géostationnaire à l'aide d'une fusée CZ-3A.
© Chinanews
Au début des années 2010, la Chine dévoile d’ambitieux programmes d’exploration lunaire qui devraient se conclure par l’envoi d’un équipage sur la Lune (2025) et d’utilisation de l’espace (Satcom, observation de la Terre) dont le point d’orgue sera la construction d’une Station spatiale.

* Agence Spatiale Chinoise (CNSA)
* Ministère des Sciences et de la Technologie de la Chine

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 23 janvier 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-2012-la-chine-devrait-lancer-30-satellites_36166/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyVen 24 Fév 2012 - 21:15

La mission chinoise Shenzhou-9 sera-t-elle inhabitée ?

Pour sa prochaine mission spatiale, la Chine va-t-elle envoyer des astronautes à bord de Tiangong-1, comme le laissent entendre bon nombre de médias, ou s’agit-il d’une mission à vide ? Il semblerait que l’amarrage précédent ne se soit pas aussi bien passé que ce que prétend la Chine.

Trois mois après le retour sur Terre de la capsule Shenzhou-8, la Chine prépare le lancement d’un équipage de trois astronautes à destination de Tiangong-1, qui préfigure les futurs modules orbitaux de la Station spatiale chinoise. Le lancement de cette mission est prévu entre les mois de juin et août. Les trois membres d'équipage de Shenzhou-9 entreront dans le module Tiangong-1 pour y vivre, y travailler, effectuant des expériences dans le domaine des sciences spatiales, voire une sortie dans l'espace. Une étape de plus dans le programme spatial chinois.

La Chine à l'assaut de l'espace... Tiango16
Si le prochain amarrage avec module Tiangong-1 rencontrait des difficultés de pressurisation, la Chine serait confrontée à
un problème de construction voire de conception, difficile à surmonter pour un module en orbite.
© CNSA/Enjoy Space
Cependant, rien n’est moins sûr. S’il ne fait aucun doute que la Chine planifie bien une mission à destination de ce module, il semblerait qu’elle soit inhabitée en raison de problèmes survenus lors de la précédente mission Shenzhou-8 et concernant l'amarrage avec le module orbital. Une affirmation difficile à vérifier vu l’absence de communication officielle sur le programme spatial, propice à toutes sortes de suppositions. Seuls quelques journalistes bien informés, comme Jones Morris, basé à Sydney, arrivent à démêler tant bien que mal le vrai du faux.

Quand des Chinois retourneront-ils dans l'espace ?
Lancé le 29 septembre 2011, le module Tiangong-1 est toujours en activité autour de la Terre. Il est notamment utilisé pour effecteur des essais d’amarrage et d’utilisation avec les capsules Shenzhou. Après avoir réalisé la première mission d'amarrage de l'histoire spatiale de la Chine, avec Shenzhou-8, en novembre 2011, la Chine projetait d’envoyer deux autres engins s’y amarrer dont au moins un avec un équipage. Or, au début du mois, sous couvert d’anonymat et sans aucune explication, des fonctionnaires des affaires spatiales ont annoncé que la Chine renonçait à envoyer des taïkonautes à bord de Shenzhou-9 à destination de Tiangong-1, préférant envoyer l’engin à vide.

[td]La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh11
Si l’on se fie au planning officiel, la Chine prévoit de lancer pendant l’été 2012 trois taïkonautes à destination
de Tiangong-1. Une mission humaine qui pourrait être reportée au prochain lancement si les rumeurs
d’une mauvaise pressurisation de Tiangong-1 avec Shenzhou-8 devaient se confirmer.
© CCTV
« Si ces affirmations sont exactes, elles peuvent signifier que quelque chose ne s’est pas passé correctement lors de la précédente mission », explique Jones Morris dans un article repris par le site Space Daily. Depuis, des déclarations dans des médias chinois ont évoqué des problèmes liés à la pressurisation de Tiangong-1 après son amarrage avec Shenzhou-8. Autrement dit, le système d’amarrage qui relie les deux engins ne serait pas complètement étanche. Actuellement, il n’est pas possible de déterminer si la cause de cette défaillance est due au module orbital ou véhicule spatial Shenzhou-8.

Pour comprendre les raisons de ce dysfonctionnement et déterminer qui de Shenzhou-8 ou de Tiangong-1 présente un défaut de construction ou de conception, la Chine n’a pas d’autre choix que d’envoyer un nouveau vaisseau pour s’y amarrer. Cela dit, le lancement de l’équipage n’est que partie remise. Si l’amarrage de Shenzhou-9 se déroule correctement, les trois Chinois rejoindront le module lors de la prochaine mission Shenzhou-10, d’ores et déjà planifiée pour fin 2012 ou début 2013.

* Space Daily
* Site de Johnes Morris

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 20 février 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-mission-chinoise-shenzhou-9-sera-t-elle-inhabitee_36879/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyDim 26 Fév 2012 - 21:06

Le véhicule spatial chinois Shenzhou-9 sera bien habité

Après des doutes sur la nature de la mission Shenzhou-9, il semblerait finalement que la Chine envoie bien trois astronautes à destination de Tiangong-1 cet été. Nos informations selon lesquelles le module orbital souffrirait d’un défaut de pressurisation étaient fondées. L'agence de presse officielle parle en effet de ce détail... pour préciser que tout va bien.

L’agence de presse Xinhua, plus connue sous le nom de Chine Nouvelle, a confirmé le lancement cet été de Shenzhou-9 et l'information que l'on attendait. Le module sera bien habité, il embarquera un équipage de trois taïkonautes. Alors que les informations à notre disposition laissaient entendre que cette mission pourrait être inhabitée en raison de doutes sur l’étanchéité du module orbital Tiangong-1, le porte-parole de l’Agence Spatiale Chinoise, cité par Xinhua, a précisé que l’ensemble des données obtenues lors de l'amarrage avec Shenzhou-8 avaient été passées en revue et que rien ne semblait indiquer un problème de pressurisation. « Tous les systèmes concernés sont opérationnels et le module est prêt à accueillir ses premiers occupants. »

La Chine à l'assaut de l'espace... Shenzh14
Finalement, tous les clignotants sont au vert dans le module Tiangong-1. La préparation de la mission d'un premier
équipage pour le rejoindre se poursuit donc. Le lancement est prévu cet été.
© Centre d'informations Internet de Chine
Pour l’instant, aucune date précise de lancement n’a été indiquée. On sait seulement que l’équipage sera lancé entre les mois de juin et août. Le docking de Shenzhou-9 avec le module orbital se fera manuellement, à la différence de l’amarrage automatique de Shenzhou-8. Ce pilotage manuel sera cependant assisté par ordinateur. Quant à la durée de la mission, elle n’a pas été précisée. On suppose qu’elle ne devrait pas excéder une semaine avec un séjour de deux ou trois jours à bord de Tiangong-1. Bien que des expériences scientifiques et des observations de la Terre à caractères militaires soient prévues, tout l’intérêt de cette mission est de démontrer la bonne marche du système vie du module. Enfin, d'ici le début du compte à rebours du lancement, on devrait savoir si la Chine prévoit de réaliser une sortie dans l'espace, ce qu'elle a déjà fait en septembre 2008.

* Agence Spatiale Chinoise (CNSA)

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 23 février 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-le-vehicule-spatial-chinois-shenzhou-9-sera-bien-habite_36981/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyLun 12 Mar 2012 - 1:17

La Chine veut un lanceur de 100t pour aller sur la Lune

La Chine, qui veut envoyer des taïkonautes sur la Lune, a un problème de taille. Elle ne dispose pas d’un lanceur suffisamment puissant et ce ne sont pas les deux lanceurs actuellement en développement qui feront l'affaire. Elle devra donc mettre au point un nouveau lanceur.

En matière de politique spatiale et de développement industriel, les ambitions chinoises sont élevées. En parallèle à la mise en route des solutions complètes pour les satellites d’applications civiles (météorologie, télécommunications, surveillance), des programmes de sciences spatiales et de vols habités ambitieux et cohérents, la Chine s’est dotée d’une famille de lanceurs. Mais pour satisfaire les besoins à long terme de son programme de vol habité et d’exploration, la Chine est en manque d’un lanceur capable d’envoyer des Hommes sur la Lune et gambader sur la Planète Rouge, comme elle ambitionne de le faire.

La Chine à l'assaut de l'espace... Longma12
Maquette du futur lanceur Longue Marche 5 qui devrait voler en 2014.
© AP Press
Malgré le développement actuel de deux nouveaux lanceurs, Longue Marche 5 et Longue Marche 7, le pays se trouve dans une impasse. Ces deux lanceurs, encore en phase de développement, ont, sur le papier, des performances certes remarquables, mais bien en-deçà des besoins pour l’exploration. La Longue Marche 5, dont le premier vol est attendu en 2014, est capable d’envoyer 25t en orbite basse et 10t sur les orbites de transfert géostationnaires. La version 7 de la famille pourra elle lancer plus de 13t en orbite basse et 5,5t en orbite héliosynchrone.

Un futur lanceur chinois pour des taïkonautes sur la Lune
Or, pour envoyer des Hommes sur la Lune ainsi que le matériel afférent pour y séjourner, et satisfaire aux besoins à long terme du programmes des vols habités en orbite basse, la Chine devra compter sur un lanceur au moins 4 fois plus puissant que la Longue Marche 7 qui, bien que parfaite pour déployer les futures modules de la Station spatiale chinoise, sera bien incapable de lancer un véhicule spatial vers la Lune. Autrement dit, la Chine n’a pas d’autre choix que de se doter d'un lanceur lourd bien plus puissant que ces deux versions en cours de développement. À la fin des années 1990, le gouvernement chinois avait renoncé à donner son feu vert à la construction d’un lanceur lourd. Une erreur stratégique qui a freiné le développement de son industrie des lanceurs et très vraisemblablement fait perdre une occasion de marquer des points sur le marché des lancements de satellites.

La Chine à l'assaut de l'espace... Longma11
Un lanceur Longue Marche 2, utilisé pour lancer le véhicule spatial habité Shenzhou, peut seulement le faire pour des missions en
orbite basse. Il serait bien incapable de l'envoyer vers la Lune, d'où la nécessité pour la Chine de se doter d'un lanceur lourd.
© Agence spatiale chinoise
Aujourd’hui, tous les clignotants sont au vert pour que la Chine se lance dans ce défi. Les besoins sont là, les technologies également et surtout, les caisses du Trésor chinois sont bien plus remplies que celles des autres pays occidentaux. Une équipe d’ingénieurs et de responsables de la China Academy of Launch Vehicle Technology a présenté son étude de deux ans sur la définition d’un lanceur lourd capable de lancer 100t en orbite basse. Cet élément clé de toute stratégie d'exploration est actuellement un sujet de préoccupation aux États-Unis et en Russie. La Nasa en développe actuellement un qui devrait lancer jusqu’à 130t en orbite basse, 10t de plus que ce qu’était capable la légendaire Saturn V du programme Apollo. Quant aux Russes, ils étudient un lanceur qui pourrait lancer jusqu’à 110t, toujours en orbite basse.

* China Academy of Launch Vehicle Technology

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 9 mars 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-le-vehicule-spatial-chinois-shenzhou-9-sera-bien-habite_36981/
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MessageSujet: Re: La Chine à l'assaut de l'espace...   La Chine à l'assaut de l'espace... EmptyMer 4 Avr 2012 - 23:36

Le vaisseau spatial Shenzhou s'arrimera-t-il un jour à l'ISS ?

L’Esa évoque ouvertement l’idée d'amarrer la Chine à la Station Spatiale Internationale. Un rendez-vous qui serait au moins aussi historique que la rencontre de la navette américaine avec la Station spatiale russe Mir en 1995 ou même le rendez-vous Apollo-Soyouz de 1975. Les relations diplomatiques étant ce qu'elles sont, de nombreux pays, au premier rang desquels figurent les États-Unis, ne sont pas enthousiasmés par cette perspective.

Le directeur de l'Agence Spatiale Européenne Jean-Jacques Dordain a rencontré Wang Zhaoyao, son homologue chinois du Bureau pour les vols habités spatiaux (CMSEO, China Manned Space Engineering Office) afin de discuter de la coopération future dans les vols spatiaux habités et notamment la possibilité pour un vaisseau spatial Shenzhou chinois de venir s’amarrer à la Station Spatiale Internationale. Pour Jean-Jacques Dordain, « l’idée est de jeter les bases d'une coopération sino-européenne dans les vols spatiaux habités. Cette coopération sera élargie à la formation des astronautes, aux systèmes de support vie, à différents équipements et systèmes à bord de l’ISS. »

La Chine à l'assaut de l'espace... Atlant14
La navette Atlantis amarrée à la Station russe Mir, en juillet 1995.
© Nasa
Pour Jean-Jacques Dordain, « le partenariat dans l’ISS est très important. C’est ce qui a fait le succès politique et technologique de ce programme. Réussir à faire travailler ensemble plusieurs pays aux méthodes et normes différentes est un des exemples les plus réussis de collaboration entre gouvernements. Ignorer la Chine et ne pas soulever la question de la coopération serait la pire option », a-t-il précisé. « Pour le moment, les deux agences discutent de ce que nous pouvons faire ensemble. »

Chinois et Européens doivent rendre leurs systèmes compatibles
Cela dit, la venue d’un taïkonaute à bord de la Station spatiale n’est pas envisageable avant la fin de cette décennie. Comme l’explique, à juste titre, le directeur du CMSEO, « le problème est moins technologique que politique », faisant allusion à une loi américaine adoptée l’an dernier qui interdit à la Nasa de travailler avec cet organisme. S’il devait se réaliser, cet amarrage aurait une portée au moins aussi historique que le programme Shuttle-Mir qui a permis à trois navettes spatiales de venir s’amarrer à la Station spatiale russe Mir. Le premier rendez-vous avait eu lieu en juin 1995 avec l’amarrage de la navette Atlantis à Mir.

La Chine à l'assaut de l'espace... Photoh11
Si le contexte politique et diplomatique dans lequel évolue la Chine n’incite guère à la pousser à une coopération intensive, force est de constater
qu’étape après étape, son programme spatial habité connaît un certain nombre de succès. Succès qui rendent incontournable sa présence
dans l’espace. Mieux vaut une coopération que se regarder en chien de faïence...
© Nasa
Pour l’instant les systèmes d’amarrage chinois et ceux utilisés sur la Station spatiale ne sont pas compatibles entre eux. Chinois et Européens comptent avancer sur cette question en mettant en en place un groupe de travail qui doit se réunir à Paris dès le mois prochain pour discuter de la compatibilité de Shenzhou avec l’ISS. Après avoir réussi un premier rendez-vous inhabité en orbite, la Chine s’apprête à lancer avant la fin de l'été un équipage de trois taïkonautes à bord de Shenzhou 9 qui doit rejoindre le module orbital Tiangong-1 pour s’y amarrer. Comme le souligne Wang Zhaoyao, « avec cette mission nous aurons la maîtrise technologique du rendez-vous orbital. »

* Les vols habités sur le site de l'Esa
* Bureau chinois pour les vols habités spatiaux

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, le 29 mars 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/le-vaisseau-spatial-shenzhou-sarrimera-t-il-un-jour-a-liss_37690/
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