le Rendez-vous Traditionnel des Etoiles Filantes...

Toute la nuit (14 decembre 2006), maximum de l'essaim d'étoiles filantes des Géminides ( nuits de 12 et 13 également favorables ).

Ces fameuses étoiles filantes contrairement à leur nom, ce ne sont pas des étoiles mais des météores, c'est-à-dire des poussières ou des roches. Et des météores, il en tombe toutes les nuits sur la planète. Mais plus ou moins selon les périodes.

Rencontres cosmiques
En effet la Terre, dans son mouvement de rotation autour du Soleil, rencontre de nombreux petits corps célestes : débris de roches, d'astéroïdes, de comètes. Tous ces voyageurs cosmiques, en s'approchant un peu trop près de notre planète, sont attirés par la gravité. Ils tombent alors.

En traversant l'atmosphère, leur vitesse augmente, les frottements aussi : ils s'échauffent tellement qu'ils en deviennent incandescents. Ils dessinent alors le long de leur chute une traînée lumineuse : c'est ce qu'on appelle une étoile filante.

On comprend aisément, dès lors, que la quantité d'étoiles filantes dépend de l'environnement de la Terre. Si celle-ci passe dans une zone "vide" de l'espace, ce phénomène se produira peu. En revanche, si notre planète traverse une région pleine de poussières et de roches en tous genres, le ciel sera sans cesse illuminé.

La traversée du nuage...
Et justement, sur la trajectoire de la Terre autour du Soleil, se trouvent des "nuages". Ces amas de scories sont des débris de comètes. Ces corps célestes, constitués à la fois de roches et de glaces fondent un petit peu à chaque fois qu'ils s'approchent un peu trop près du Soleil et les débris propulsés par la glace, s'évaporant, restent dans l'espace. Quand la Terre les traverse, une pluie d'étoiles filantes s'abat !

Ainsi, chaque fin juillet, la terre arrive à la périphérie du nuage laissé par la comète Swift Tuttle. Chaque heure, une ou deux étoiles filantes traversent le ciel. C'est le démarrage des perséides, nommées ainsi car elles semblent provenir de la constellation de Persée.

... et la pluie qui en résulte
Puis chaque mi août (souvent vers le 12 ou 13), la planète passe au coeur du nuage. Les observateurs du ciel peuvent alors s'attendre à voir jusqu'à 100 étoiles filantes par heure : la pluie des perséides est l'une des plus spectaculaires de l'année. Derrière ce déluge de lumière, les particules de poussières qui constituent les perséides sont minuscules, la plupart pas plus grosses qu'un grain de sable ! Cependant elles tombent à plus de 212 000 kilomètres à l'heure (59 kilomètres par seconde). C'est le moment de faire un voeu !

le bel essain d etoiles fillantes des Quadrantides atteint son maximum à 19h00.
La presence de la lune gene quelque peu les observation.
Mais si il fait beau, c'est magnifique et visible à l'oeil nu.

22 avril 2008, pluie d’étoiles filantes !

Cette nuit est propice à l’observation de nombreuses étoiles filantes puisque la Terre traverse l’essaim des Lyrides.
On attend environ 20 météores par heure mais certains épisodes brefs peuvent être plus intenses. Observez à l’œil nu, sur toute la voûte céleste. Préférez le tout début de la nuit, pendant que la Lune n’est pas levée et que son éclat ne masque pas les météores les plus faibles.

Domage que ça tombe en semaine.
On va essayer quand meme si le ciel est propice ;)

Maximum de l’essaim météoritique des Alpha Aurigides

Le 31 aout 2008

Maximum de l’essaim météoritique des Alpha Aurigides, dont la période d’activité s’étend du 25 août au 8 septembre. Longitude héliocentrique prévue pour le maximum (équinoxe 2000.0) : 158,6°. Vitesse de pénétration atmosphérique : 66 km/s. Taux horaire moyen : 7. Découvert par Cuno Hoffmeister et A. Teichgraeber en 1935 (Allemagne), ce petit essaim a connu quelques sursauts inexpliqués, portant le nombre moyen d’étoiles filantes par heure à 40 en 1935, 1986 et 1994. Il est associé à la comète C/1911 N1 Kiess. L’International Meteor Organization encourage les observations et les comptages précis des étoiles filantes de cet essaim peu connu, d’autant plus qu’il a connu un beau sursaut le 1er septembre 2007 avec un taux supérieur à 110. Calculé et annoncé par Jérémie Vaubaillon et Peter Jenniskens ce sursaut a été provoqué par le passage de notre planète dans une veine de poussières relâchées par la comète il y a plus de deux mille ans, lors de son unique passage à proximité du Soleil.

Rendez-vous traditionnel pour les observateurs, l'essaim d'étoiles filantes des Léonides atteint son pic d'activité le 17 novembre 2010.

Les étoiles filantes des Léonides, en novembre 2002 [cliquez ici pour agrandir la photo]. Crédit: Capella Observatory/Ciel et Espace Photos

Les records pour cet essaim ont été enregistrés ces dernières années en 1999, 2001 et 2002, avec un taux pouvant brièvement grimper jusqu'à 3000 météores par heure ! En atteste cette photo réalisée par les astronomes amateurs de Capella Observatory le 19 novembre 2002.

On attend une activité bien plus sage en 2010, avec au mieux 20 météores par heure. De plus, la Lune gibbeuse est gênante. Attendez son coucher, vers 4h30 (3h30 TU), pour profiter de deux heures de ciel noir avant l'aube.

Pour en savoir plus sur les étoiles filantes, découvrez notre podcast sur l’actualité du ciel de cette semaine sur le site de Ciel & Espace Radio, enregistrés avec le plus grand spécialiste national: Jérémie Vaubaillon, de l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides.

Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/6296

Actives dès le 7 décembre, les étoiles filantes des Géminides promettent un beau spectacle, leur activité culmine le 14 décembre au matin.

Les Géminides, abondantes sur cette image du 14 décembre 2009, promettent de revenir en force en 2010. Crédit: L. Laveder/Ciel et Espace Photos

Les plus belles étoiles filantes de l'année
On en le répètera jamais assez, les Perséides d'août ne constituent pas l'essaim d'étoiles filantes le plus important de l'année (du moins en 2010). La palme revient aux Géminides de décembre, qui se disputent la 1ère place avec les Quadrantides de janvier, tout comme l'an dernier.

Ces deux essaims culminent avec un taux d'activité de 120 météores par heure contre 100 pour les Perséides. Vous aurez donc une bonne chance, en scrutant la voûte céleste dans son ensemble, à l'oeil nu, d'apercevoir plusieurs de ces trainées lumineuses éphémères.

Quand observer ?
La période la plus favorable débute le 13 décembre à 2hTU et s'achève le 14 décembre à 18h, mais l'essaim est actif du 7 au 17. Le maximum en lui-même est annoncé pour le 14 à 11 TU, c'est donc le 14 en fin de nuit que vous verrez en principe le plus de météores. Par chance, la Lune en quartier à cette date sera déjà couchée (elle disparait vers 21h).

Comment les observer ?
Le plus simple est d'observer à l'œil nu. C'est paradoxalement l'un des détecteurs les plus sensibles dans ce domaine. On est tellement habitué à voir des photos qui montrent plus de choses qu'à l'œil nu, que cette affirmation peut étonner. Oui, mais ! Une étoile filante est un phénomène rapide. Or notre œil parvient à détecter 80% des photons qui rentrent dans notre pupille. A titre de comparaison, un détecteur d'appareil photo numérique est 5 à 10 fois moins sensible !

Comment les photographier ?
Ne renoncez pas pour autant à les photographier, mais sachez que seuls les météores plus brillants que la magnitude 3 à 4 seront révélés.
Vous devrez avoir un objectif grand angle aussi lumineux que possible (f/2,8 ou mieux). Ensuite la recette est simple. Mettez votre appareil photo en mode manuel sur 30 secondes de pose, avec l'ouverture maximale. Choisissez une sensibilité élevée, par exemple 1600 iso et sélectionnez le mode rafale. Vous n'aurez plus qu'à verrouiller votre déclencheur souple, et l'appareil photo enchainera ainsi les prises de vu aussi longtemps que le déclencheur restera verrouillé.
Dernier conseil, par défaut utilisez la balance des blancs « lumière du jour » (icône en forme de Soleil). Si vous avez trop de pollution lumineuse et que le rendu d'un ciel orangé vous semble disgracieux, vous pouvez opter pour le réglage « tungstène » (icône ne forme de néon), le rendu sera alors bleuté.

Comment traiter vos photos ?
Pour voir plusieurs météores sur la même photo, vous pouvez faire une circumpolaire à l'aide du logiciel Starmax. Vous pourrez également faire un film à partir de toutes les images enregistrées par la technique des time lapses, décrite dans le numéro de juin de Ciel et Espace.

Retrouvez également nos éphémérides sur Ciel et Espace Radio.

Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/6421