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 La polémique autour du gaz de schiste

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tanka
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MessageSujet: La polémique autour du gaz de schiste   La polémique autour du gaz de schiste EmptyLun 21 Mar 2011 - 0:20

Gaz de schiste: les projets sont provisoirement suspendus

« Prouvez que vous ne ferez pas cela à l’américaine »: c’est ce que vient de demander la ministre de l’Écologie aux industriels qui s’apprêtent à prospecter les forages potentiels de gaz et d’huile de schiste en France. L’enjeu économique est considérable mais les risques environnementaux aussi. Et les industriels trop discrets sur leurs méthodes.

En 2009, les États-Unis sont passés devant la Russie pour la production de gaz naturel. Pourquoi ? Parce que de nouveaux types de gisements ont été mis en exploitation : les gaz de schiste. Le sous-sol européen en recèle à coup sûr de grandes quantités, dont une bonne proportion se trouve en France. Voilà pourquoi, sans doute, des permis de forage de prospection ont été accordés par le gouvernement à plusieurs industriels pour des recherches de gaz de schiste dans le sud du pays et d’huile de schiste en Île-de-France.

Un véritable tollé a suivi l’annonce de ces projets, généré par des associations de défense de l’environnement (France Nature Environnement notamment) mais aussi d’élus locaux, surpris de les découvrir ainsi. C’est qu’en effet l’exemple des États-Unis n’a pas de quoi rassurer les futurs riverains de ces forages…

Qu’est-ce donc, au fait, que ces produits géologiques restés jusque-là inexploités ? Il s’agit de sources d’hydrocarbures, gazeux ou huileux, qui se trouvent piégés dans des schistes, des roches argileuses organisées en feuillets. Il n’y a pas de « poches », c’est-à-dire de zones à fortes concentrations en hydrocarbures bloqués par une couche imperméable mais une répartition à faible densité (5 à 10 %) dans la roche qui est en quelque sorte imprégnée.

La polémique autour du gaz de schiste Rtemag20
Les exploitations de gaz de schiste aux États-Unis, situées dans les régions colorées en rose. Les bassins sédimentaires sont figurés en rose pâle.
© US Energy Information Administration
Des ressources gigantesques devenues rentables
Ces sources ont longtemps été délaissées car elles sont plus difficiles, donc plus coûteuses, à exploiter. Ces gisements sont profonds – entre 1.500 et 3.000 mètres – et la seule pression ne peut pas faire gicler le pétrole ou le gaz. Il faut forer verticalement jusqu’au schiste imprégné puis horizontalement. Ensuite, depuis la surface, on injecte sous pression un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques (détergents, lubrifiants...). C’est la fracturation (ou fracking) hydraulique qui génère dans la roche un réseau de fractures au sein duquel le gaz ou l'huile pourra circuler, ce qui permet le pompage.

Avec l’augmentation du prix du gaz ou du pétrole, ces exploitations deviennent rentables et les États-Unis ont commencé à grande échelle en 2005. Des gisements de ce genre seraient nombreux. Selon Roland Vially, géologue à IFP Énergies nouvelles, « les réserves mondiales représenteraient plus de quatre fois les ressources de gaz conventionnel ». De plus, certains avancent que l'exploitation de ces gisements générerait moins de gaz à effet de serre que celle des sources conventionnelles.

La question du risque pour l’environnement se pose surtout pour la pollution possible des nappes phréatiques voisines après le cracking hydraulique. Ces gisements sont toujours bien plus profonds que les nappes aquifères mais une bonne partie des additifs chimiques injectés dans la roche est perdue et se diffuse donc dans le sous-sol. Ces produits détergents sont mauvais pour la santé et pour l’environnement et le problème est aggravé par la grande discrétion des industriels sur leurs compositions. On parle notamment de benzène et de méthanol.

Fin de la prospection ?
Aux États-Unis, plusieurs affaires récentes de pollutions de l’eau (voir les liens en bas de l'article) ont suscité l’émoi et l’EPA (Environmental Protection Agency) a diligenté une enquête en mars 2010 et vient d’en confier les résultats à un comité scientifique indépendant. En France, la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, alertée sur le dossier (qu’elle gère en compagnie d’Éric Besson, ministre de l’Industrie), a reçu les représentants de Total, de Schuepbach, de Toreador et de Vermillon, les quatre industriels qui ont prévu des forages cette année ou en 2012, les deux premiers pour le gaz et les deux autres pour l’huile.

Les prospections pour le gaz de schiste sont suspendues dans le sud de la France jusqu’au 31 mai prochain, à l’issue d’une mission d’évaluation qui vient d’être constituée. Pour l’huile de schiste du bassin parisien, les prospections sont suspendues également mais seulement jusqu’au 15 avril, date de remise d’un rapport. Dans l’attente de conclusions définitives, les forages horizontaux (donc le cracking) seraient interdits. Pour autoriser de nouveau les prospections, la ministre affirme avoir demandé à ces industriels de « prouver qu’ils peuvent procéder autrement qu’aux États-Unis ».

La polémique autour du gaz de schiste Schema10
Une présentation schématique des gisements d'hydrocarbures. Le gaz de schiste (Gas-rich shale) est profond. Les gisements traditionnels
(Conventional gas, où gaz et huile sont ou non associés) ont migré depuis longtemps vers le haut et sont retenus par une couche
imperméable (seal). Entre les deux, il peut exister des concentrations locales dans des sables denses (tight sand gaz).
La figure montre aussi le méthane de houille (coalbed methane).
© US Energy Information Administration
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences       Le 14 février 2011 à 17h34
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/gaz-de-schiste-les-projets-sont-provisoirement-suspendus_28025/
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MessageSujet: Re: La polémique autour du gaz de schiste   La polémique autour du gaz de schiste EmptyLun 21 Mar 2011 - 1:02

Gaz de schiste: au point mort jusqu’en juin

Le moratoire sur les forages de prospection à la recherche des « gaz non conventionnels » a été prolongé jusqu’à la remise d’un rapport d’étude. Au Québec, la même décision vient d’être prise.

Alors que l’énergie nucléaire est sur la sellette après la catastrophe subie par la centrale de Fukushima, les regards se tourneront-ils sur le gaz de schiste ? Cette source d’hydrocarbures encore peu exploitée aujourd’hui fait tourner les têtes, comme les autres formes de « gaz non conventionnels », ou GNC, que sont les gaz de houille (du méthane, tristement connu sous le nom de grisou) et les tight gas (ou gaz de réservoir compact, dans des grès).

Présents dans de nombreux bassins sédimentaires, les gisements de GNC pourraient recéler près de deux fois les réserves actuelles conventionnelles de pétrole et de gaz. De quoi donner un bon siècle pour passer à des énergies alternatives. Jusque-là délaissées, ces sources deviennent exploitables avec la hausse du prix du baril et la mise au point de nouvelles techniques. Aux États-Unis, on ne s’est pas trop posé de questions et l’exploitation a largement commencé, principalement pour les gaz de schiste, ces hydrocarbures piégés dans des roches sédimentaires.

En France, l’élan semblait pris, avec des autorisations accordées cet hiver à quatre industriels, Schuepbach, Toreador, Total et Vermillon, pour prospecter dans le sud du pays et en Île-de-France à la recherche de GNC. Mais les réactions ont été vives face aux aléas environnementaux qui semblent inhérents à ces extractions, si l’on en juge par l’expérience des États-Unis, où des moratoires ont déjà été décidés pour interrompre certaines exploitations et laisser enquêter l’EPA (Environmental Protection Agency). La technique nécessite de forer de nombreux puits horizontaux à grande profondeur (de 1.500 à 3.000 mètres) puis à y injecter de l’eau sous pression (environ 100 bars) additionnée de sable et d’une décoction de substances chimiques pour fracturer la roche (c'est la fracturation hydraulique, ou fracking) puis maintenir ouvertes ces multiples criques.

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Les permis accordés pour la prospection d'huile de schiste en Île-de-France. © Minefi /DGEC / DE-Bureau Exploration Production des hydrocarbures
Il faudra attendre l’été pour creuser
Ces additifs chimiques comprennent notamment des détergents pour faciliter la pénétration du sable et même des bactéricides. Une partie de l’eau seulement est récupérée (20 à 70 % selon Roland Vially, géologue à IFP Énergies nouvelles) et le reste s’installe donc dans le sous-sol, ce qui n’est pas une bonne nouvelle même si ces puits sont loin en dessous des nappes aquifères. La consommation d’eau pose aussi problème: il en faut beaucoup pour fracturer la roche (environ 15.000 mètres cubes) et il en faut encore durant toute l’exploitation. Laquelle, d’ailleurs, ne dure pas longtemps car les gisements sont vite épuisés et il faut alors creuser de nouveaux puits.

En février dernier, la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (qui gère le dossier avec le ministre de l’Industrie) a décidé d’arrêter momentanément les prospections jusqu’au 31 mai dans le Sud (où l’on espère trouver du gaz) et jusqu’au 15 avril en Île-de-France (où on s’attend à extraire de l’huile de schiste). L’idée était d’attendre les premiers résultats des rapports commandés pour l’occasion. Le Centre d'analyse stratégique (CAS) a notamment remis début mars une note sur les GNC, qui détaille assez précisément les enjeux et les risques. Le Premier ministre vient de décider de pousser le moratoire jusqu’à ce que tous les rapports aient été rendus publics, ce qui repousse le début éventuel des prospections au 15 juin 2011.

Au Québec, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (un organisme chargé de conseiller le gouvernement, de consulter et d’informer la population sur les questions environnementales) vient de rendre un rapport allant dans le même sens. Le gouvernement québécois a pris la même décision d'un arrêt des forages jusqu'aux résultats d'une étude qui va être lancée.

La polémique autour du gaz de schiste Gaz_sc11
Les permis accordés dans le sud de la France pour la prospection de gaz de schiste.
© Marion Boucharlat /
Owni
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences      Le 18 mars 2011 à 13h31
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/gaz-de-schiste-au-point-mort-jusquen-juin_28878/
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MessageSujet: Re: La polémique autour du gaz de schiste   La polémique autour du gaz de schiste EmptySam 29 Oct 2011 - 23:33

Gaz de schiste, 3 permis d'exploitation abrogés

Trois permis de recherche d'hydrocarbures ont été abrogés hier par le ministère de l'Écologie. Ces permis visaient à extraire des gaz de schiste grâce à la fracturation hydraulique, une technique interdite en France depuis le 13 juillet 2011.

Hier, le ministère de l’Écologie et du développement durable a annoncé l’abrogation de 3 des 64 permis de recherche d’hydrocarbures contractés entre le gouvernement français et des compagnies pétrolières. C'est la conséquence de l’analyse des rapports que le gouvernement français avait exigé des détenteurs de permis, dans lesquels ils devaient dévoiler leurs nouvelles intentions de recherche d’hydrocarbure, suite à la loi interdisant la fracturation hydraulique, unique méthode à l'heure actuelle pour extraire les gaz de schiste.

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La polémique autour du gaz de schiste Gaz_de11
La fracturation hydraulique est la seule technique connue pour extraire les gaz non conventionnels comme les gaz de schiste.
Elle a été interdite en France en juillet 2011, soit plusieurs mois après l'attribution des permis.
© ide.fr
Cette loi, adoptée le 13 juillet 2011 et interdisant la fracturation hydraulique, venait en effet contrecarrer les plans de plusieurs compagnies pétrolières qui avaient signé des contrats de prospections avec le gouvernement français quelques mois plus tôt, afin d’extraire le gaz de schiste piégé dans la roche mère du sous-sol français (voir infographie ci-dessus).

Les détenteurs des 3 permis abrogés (la société Schuepbach qui possède les permis de Nant et de Villeneuve-de-Berg et Total détenteur du permis de Montélimar) avaient l’intention de poursuivre leur prospection de gaz de schiste tandis que les 61 autres permis (en cours de validité) visent à extraire des hydrocarbures conventionnels (ne nécessitant pas de fracturation hydraulique). Dans le même temps, le ministère assure que chaque demande de travaux sera examinée avec attention, afin que la loi du 13 juillet 2011 soit respectée.

La polémique autour du gaz de schiste Gaz_sc10
Le gouvernement français a abrogé trois permis de recherche de gaz de schiste: Nancy, Montélimar et Villeneuve-de-Berg.
© Idé
Par Bruno Scala, Futura-Sciences, le 4 octobre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/en-bref-gaz-de-schiste-3-permis-dexploitation-abroges_33768/
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MessageSujet: Re: La polémique autour du gaz de schiste   La polémique autour du gaz de schiste EmptyMer 16 Nov 2011 - 0:09

La fracturation hydraulique fait trembler la terre

Des experts indépendants estiment que la fracturation hydraulique, méthode de forage permettant l'extraction des gaz de schiste, pourrait être à l'origine de deux petits séismes survenus en Angleterre.

Selon un rapport britannique, qui vient d'être rendu public, il est « hautement probable que des tests de forages de gaz de schiste aient déclenché des secousses sismiques dans le Lancashire », en Angleterre. Voilà un nouvel écueil pour une filière qui ne fait déjà pas vraiment l’unanimité.

Signé par plusieurs experts indépendants, ce rapport a été commandité par la société Cuadrilla, qui exploite le site de Bowland, dans le Nord-Ouest de l’Angleterre. L’étude cherchait à comprendre pourquoi il avait été observé une activité sismique anormale à proximité de certains des puits de forage. Les experts ont ainsi tenté de déterminer les causes de deux petits séismes - l’un d’une magnitude de 2,3, qui s’est produit le 1er avril 2011 et l’autre, datant du 27 mai 2011, d’une magnitude de 1,5.

La fracturation hydraulique - interdite en France, pas en Angleterre
Pour l’instant, les compagnies pétrolières ne connaissent qu’une seule méthode pour extraire le gaz de schiste emprisonné dans la roche mère - c’est la fracturation hydraulique. Mais cette technique, qui consiste à injecter à forte pression une énorme quantité d’eau agrémentée de quelques produits chimiques dans la roche mère afin de la faire éclater, est suspectée d’être nocive pour l’environnement, l’eau en particulier.

En France, cette pratique est d’ailleurs interdite depuis le 13 juillet 2011, et certaines compagnies pétrolières qui comptaient s’en servir dans un futur proche ont récemment été priées de renoncer à cette méthode. Mais d’autres pays l'ont acceptée, comme le Canada, les États-Unis ou encore le Royaume-Uni où la réglementation environnementale est réputée laxiste et où la dépendance énergétique est vue d’un mauvais œil.

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La polémique autour du gaz de schiste Gaz_de12
La polémique autour du gaz de schiste Gaz_de10
La polémique autour du gaz de schiste Gaz_de11
La fracturation hydraulique est la seule technique connue pour extraire les gaz non conventionnels comme les gaz de schiste.
Elle a été interdite en France en juillet 2011, soit quelques mois seulement après l'attribution des permis.
© ide.fr
Voilà donc que la fracturation hydraulique, en plus d'être polluante, serait probablement à l’origine de petits séismes. Un tel effet n'est pas si surprenant puisque que la technique consiste justement à faire bouger les roches. Mais le rapport n'en fait pas l'unique responsable. Les événements sismiques seraient le résultat de l’association de plusieurs facteurs: d’une part « la pression exercée par l’injection d’eau » et d’autre part « la combinaison inhabituelle de structures géologiques spécifiques ». En effet, le puits étudié se situe au-dessus d’une faille préexistante qui n’avait apparemment pas été décelée avant le forage !

Les compagnies pétrolières pas alarmées
Les conclusions des experts ne mettent pas en cause la technique de fracturation en elle-même. Du coup, les compagnies pétrolières ne se démontent pas. Dans un communiqué de presse, Mark Miller, le directeur général de Cuadrilla, déclarait d’ailleurs - « Nous acceptons les conclusions de ce rapport indépendant et nous sommes heureux que le rapport conclut qu'il n'existe aucune menace pour les personnes ou les biens dans la zone locale de nos activités. » Tout va bien, donc.

La polémique autour du gaz de schiste Rtema520
Des militants de l'association Frack Off montent sur la plateforme de forage du puits Preese Hall-1 (Angleterre) en guise de protestation.
© Frack Off
Il faut dire que, s’il désigne le forage comme la cause des séismes, le rapport considère qu’il est improbable qu’une éventuelle secousse ne dépasse un jour une magnitude de 3. Dans l’ensemble, si les experts indépendants ont en effet reconnu la culpabilité du forage, le reste du rapport n’est pas vraiment alarmant.

Du côté des associations écologistes, comme Greenpeace ou Frack Off (jeu de mot entre la traduction du mot « fracturer » et un juron anglophone populaire), le discours est tout autre. Une manifestation a d’ailleurs été organisée suite à l’annonce de la publication du rapport et de ses conclusions. Le WWF demande quant à lui un moratoire sur la fracturation. Au regard des besoins énergétiques du Royaume-Uni, il y a peu de chance qu’il soit entendu.

La polémique autour du gaz de schiste Forage10
La facturation hydraulique serait à l'origine de séismes.
© ruhrfisch, Wikipédia, cc by sa 3.0
Par Bruno Scala, Futura-Sciences Le 4 novembre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/gaz-de-schiste-la-fracturation-hydraulique-fait-trembler-la-terre_34436/
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MessageSujet: Re: La polémique autour du gaz de schiste   La polémique autour du gaz de schiste EmptyJeu 29 Mar 2012 - 22:49

Bientôt des fracturations expérimentales ?

Revoilà les gaz de schiste. Le rapport d'une mission interministérielle offre un nouvel espoir pour les compagnies pétrolières, préconisant l'exploration des roches souterraines, particulièrement dans le Bassin parisien, à des fins scientifiques. Et bientôt commerciales ?

Les gaz de schiste n’ont pas fini de faire parler d’eux. Alors que l’on pensait le problème acté par le gouvernement français depuis le 13 juillet 2011 et la loi interdisant la fracturation hydraulique, voici que le sujet refait surface avec la publication d’un rapport d’une mission interministérielle. En cette période de flambée des prix de pétrole et alors que le nucléaire ne fait pas l’unanimité, les regards se tournent vers les solutions énergétiques alternatives, renouvelables mais aussi fossiles. Après tout, clament les compagnies pétrolières, si l'Hexagone est un gigantesque puits à huile et gaz de schiste - plus justement appelés hydrocarbures de roche-mère, ce serait une erreur de ne pas en profiter...

Les compagnies pétrolières tiendraient-elles leur revanche après avoir annoncé, à trois exceptions près, qu’elles renonçaient à employer la technique de la fracturation hydraulique ? Peut-être bien. En tout cas, la mission préconise une investigation des ressources, plus particulièrement dans le Bassin parisien où sont enfermées de grandes quantités d’huiles de schiste. Les nombreux forages en place ont déjà apporté de précieuses informations.

Gaz et huiles de schiste, la revanche des compagnies pétrolières ?
Elle a également établi un calendrier dans le but de déterminer précisément les conditions des expérimentations de fracturation hydraulique, ainsi que la date du vote de la loi qui les encadrera. Le parlement l’étudiera au second semestre 2013. Les ONG antigaz de schiste dénoncent un virement de bord du gouvernement qui, après avoir affiché sa fermeté face aux compagnies pétrolières, semble inverser le cap en autorisant l’exploration du sous-sol à des fins scientifiques et ce en dépit des risques écologiques avérés. Plusieurs membres d’ONG ont à ce sujet signé une virulente tribune dans Le Monde.

La polémique autour du gaz de schiste Puits-10
Aux États-Unis, la ville de Fort Worth possède plus de 2.000 puits de forage.
© David R. Triddle, Wikipédia, cc by sa 3.0
Une loi encadrant les fracturations expérimentales en 2013
Néanmoins, la mission préconise de récolter un maximum de données afin de connaître les possibilités d’une exploitation propre. En observant les techniques des autres pays, comme les États-Unis, qui utilisent la fracturation hydraulique, et en poursuivant les recherches académiques, la commission nationale d'évaluation des techniques d'exploration et exploitation des gaz et huiles de schiste, créée à cet effet, entend trouver des pistes d'amélioration de la technique afin notamment qu’elle devienne plus propre. À l’issue de ces observations, elle émettra son avis sur l’avenir de la fracturation hydraulique. Rendez-vous fin 2012 pour connaître les résultats de ces observations et fin 2013 pour découvrir la loi qui encadrera les fracturations expérimentales.

* Les hydrocarbures de roche-mère en France
* La bataille des gaz de schiste ne fait que commencer

Par Bruno Scala, Futura-Sciences, le 26 mars 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/gaz-de-schiste-bientat-des-fracturations-expacrimentales_37679/
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