Toutes les espèces de chats sauvages habitant dans le territoire du Primorié en Extrême-Orient russe sont ainsi représentées dans le Zoo "Sadgorod" de Vladivostok.
Les souris, les rats des champs, les tamias, les oiseaux dont notamment les faisans constituent les aliments ordinaires des chats-léopards, qui chassent également les lièvres et les jeunes chevreuils.
On constate actuellement une réduction du nombre d'habitats des chats-léopards à cause des incendies, des abattages de forêts et de l'extension des terres arables.
Nombre de messages : 3922 Age : 59 Localisation : Nantes Loisirs : photos; peche ; astronomie; aéronautique Points : 3425 Date d'inscription : 02/05/2005
Sujet: Re: Zoologie... Mer 9 Mai 2012 - 21:15
En Antarctique, un satellite compte un demi-million de manchots empereurs
Pas facile de compter les manchots empereurs en Antarctique. Jusqu'ici, leur nombre n'étant qu'estimé. Une nouvelle méthode vient d'être mise au point, le comptage depuis l'espace. Trois satellites ont repéré les colonies et l'un d'eux les a dénombrés, avec une surprise à la clé. Ces oiseaux sont 595.000, soit deux fois plus que ce que l'on pensait.
Chaque région polaire possède son animal emblématique, l’ours polaire pour l’Arctique et le manchot empereur pour l’Antarctique. Ces deux espèces sont difficiles à étudier car elles vivent dans des régions hostiles pour l’Homme, notamment en raison de climats particulièrement froids. Il n’est par exemple pas rare d’observer des températures hivernales inférieures à -50°C voire -80°C à proximité du Pôle Sud. Le manchot empereur, Aptenodytes forsteri, est connu pour son cycle de vie particulier. Chaque année, au début de l’hiver, les adultes entreprennent une marche de 50km à 120km vers l’intérieur des terres où ils se rassemblent au sein de colonies pouvant abriter des milliers d’individus. Les femelles pondent leurs œufs puis retournent chercher de la nourriture en mer. Les mâles se chargent alors de couver leur progéniture. La disparition des glaces dans l’avenir, prévue pour être quasi-totale en 2100, selon le GIEC, pourrait fortement perturber leurs habitudes de vie en diminuant le nombre de plateformes stables disponibles pour la reproduction tout en limitant les ressources alimentaires accessibles.
Pour comprendre les évènements futurs, il est nécessaire de récolter des informations sur la taille de la population actuelle et sur ses habitudes écologiques dès à présent. Une équipe internationale de scientifiques appartenant au Polar Geospatial Center (PGC) de l’Université du Minnesota et au British Antarctic Survey (BAS) a développé un système de comptage des manchots par satellite. Les premiers résultats ont été publiés dans la revue Plos One. Le nombre d'Aptenodytes forsteri vivant en Antarctique aurait été largement sous-estimé dans le passé.
Les manchots empereurs comptés depuis l’espace Dans un premier temps, trois satellites commerciaux, Ikonos, Quickbird et WorldView-2, ont été utilisés pour cartographier la position des colonies sur tout le pourtour du continent avec une résolution d'un pixel pour 10m de terrain couvert. Au total, 46 sites ont été localisés. Ces résultats ont confirmé la présence de trois groupes pour lesquels des doutes subsistaient et souligné l'existence de 4 colonies non répertoriées auparavant par les satellites LandSat, dont leurs résolutions sont moins précises.
Par la suite, chaque colonie a été photographiée à une très haute résolution, de l'ordre d'un pixel pour 0,61m de terrain couvert, en panchromatique, entre septembre et décembre 2009. Des comptages ont été réalisés en parallèle durant des expéditions sur le terrain ou à partir de photographies aériennes pour 11 groupes. Les données terrestres ont été utilisées pour mettre au point les algorithmes de comptage à partir des données des satellites. L'opération n'est pas facile, un individu n'occupe pas plus d'un pixel ! Un filtre a dû être créé pour distinguer un oiseau par son plumage noir et blanc du fond neigeux, de son ombre et du guano (leurs fientes). Les informations récoltées au sol ou par avion ont également été utilisées pour valider les premiers résultats.
Les satellites, voir sans être vu Environ 280.000 couples de reproducteurs ont ainsi été dénombrés, ce qui est largement supérieur aux précédentes estimations, de 135.000 à 175.000. En tenant compte du ratio entre reproducteurs et non-reproducteurs, la population totale des manchots empereurs vivant en Antarctique est désormais estimée à 595.000 individus, bien au-delà des 270.000 à 350.000 individus des estimations précédentes.
Cette méthode présente de nombreux avantages. Les recherches sont menées en toute sécurité, de manière reproductible et surtout sans aucun impact environnemental - pas d'humains, pas d’engins... Par ailleurs, elle peut être utilisée pour d’autres espèces et sur de très larges territoires. Il s’agit de la première étude de recensement visant à caractériser une population complète, à l'échelle d'un continent, depuis l'espace. Elle fournit un point de repère important qui permet dorénavant de surveiller l’évolution de cette espèce dans le temps. Il sera ainsi possible de comprendre les conséquences réelles du réchauffement climatique - et donc de la fonte de la banquise - sur ces animaux ou de déterminer l'efficacité des programmes de conservation.
* Plos One: An Emperor Penguin population estimate: the first global, synoptic survey of a species from Space * Polar Geospatial Center * British Antarctic Survey * CNRS: Les manchots empereurs fortement menacés d'extinction d'ici 2100
Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences, du 17 avril 2012
Nombre de messages : 3922 Age : 59 Localisation : Nantes Loisirs : photos; peche ; astronomie; aéronautique Points : 3425 Date d'inscription : 02/05/2005
Sujet: Re: Zoologie... Jeu 10 Mai 2012 - 20:02
La nidification d'un couple de faucons pèlerins en direct !
Pouvant atteindre 400km par heure en piqué, le faucon pèlerin n’avait plus été observé en Belgique depuis de nombreuses années avant de réapparaître en 1997. Cette espèce fait depuis l’objet d’un suivi régulier. Le projet « Faucon pour tous » propose de suivre en vidéo et en direct le déroulement de la nidification d’un couple installé depuis 2004 dans la tour d'une cathédrale bruxelloise. Un vrai régal pour les yeux !
Le faucon pèlerin est un rapace exceptionnel à plus d’un titre. Il s’observe sur tous les continents et serait l’oiseau le plus rapide en piqué. Il peut en effet atteindre une vitesse de 400km/h lorsqu’il fond sur ses proies, principalement des oiseaux et parfois des petits animaux terrestres ou des chauves-souris. Petite particularité, les faucons pèlerins chassent en couple. Une femelle peut atteindre une taille de 45cm et présenter une envergure de 115cm. Le mâle est quant à lui plus petit, de 40cm de haut et 85cm d’envergure.
La population de faucons pèlerins a fortement chuté après la seconde guerre mondiale, notamment à cause d'intoxications causées par des produits toxiques non métabolisés - notamment le DDT. Cette espèce a même disparu de certains pays comme la Belgique durant de nombreuses années. Protégés au niveau européen depuis 1979, ces rapaces sont réapparus dans la capitale belge vers la fin des années 1990. Ils font maintenant l’objet de suivis réguliers et chaque reproduction est un événement.
Un couple de faucons pèlerins hiverne depuis 2004 sur la tour nord de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule au centre de Bruxelles. Il est suivi depuis par le projet Faucons pour tous qui permet au grand public d’observer en détail le déroulement de sa nidification à chaque printemps, d'avril à mai. On peut actuellement admirer les oisillons en direct - jusqu’au 27 mai 2012 - et suivre les soins qu'ils reçoivent de leurs parents. L’année dernière, plus de 175.000 personnes se sont connectées (en provenance de 81 pays). Certaines séquences sont magnifiques à voir !
* Faucons pour tous: Faucons pèlerins à la cathédrale 2012 * LPO: Le faucon pèlerin * Cathédrale des Saints Michel et Gudule
Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences, du 18 avril 2012
Nombre de messages : 3922 Age : 59 Localisation : Nantes Loisirs : photos; peche ; astronomie; aéronautique Points : 3425 Date d'inscription : 02/05/2005
Sujet: Re: Zoologie... Jeu 10 Mai 2012 - 20:32
Trois alligators albinos élisent domicile en Normandie
Le parc animalier Alligator Bay héberge trois nouveaux alligators en provenance directe de Louisiane depuis ce vendredi 13 avril. Par rapport aux 200 reptiles aquatiques déjà présents sur le site, ils ont la particularité d’être albinos et donc blancs. Il n'existerait qu'une trentaine d'individus dépigmentés dans le monde.
Le parc animalier Alligator Bay, situé près de la baie du Mont Saint-Michel en Normandie, a présenté de nouveaux hôtes, trois alligators albinos. Deux femelles de 7 ans et un mâle âgé de 6 ans, de ces animaux dits "alligators blancs", rejoignent les quelque 200 reptiles aquatiques déjà hébergés par le parc normand. Destinés à la reproduction d'ici trois ans, les trois crocodiliens viennent de Louisiane aux États-Unis, où se trouve le principal nid de ces spécimens rares dans le monde.
« Après le cyclone Katrina, le nid a été complètement détruit et les animaux reproducteurs dispersés ou morts. Depuis, les ramasseurs ne trouvent plus d’œufs donnant naissance à des albinos provenant du milieu naturel. Désormais, les chances d’obtenir des albinos ne résident plus que dans l’élevage et la reproduction des animaux détenus en captivité », explique Alligator Bay.
« Les animaux sont accueillis dans un espace de 70m² composé d’une partie sèche de 35m² et d’une partie aquatique de même dimension. Les visiteurs pourront les découvrir dans une serre tropicale plantée, avec des zones ombragées et des abris reconstituant le plus fidèlement possible le milieu d’origine », promettent les propriétaires du parc. À ce jour, seule une trentaine d'alligators albinos sont recensés dans le monde. Alligator Bay, créé en 1994, accueille chaque année quelque 125.000 visiteurs.
* Aligator Bay, Parc animalier * La ferme aux crocodiles: les alligators albinos du Mississipi
Nombre de messages : 3922 Age : 59 Localisation : Nantes Loisirs : photos; peche ; astronomie; aéronautique Points : 3425 Date d'inscription : 02/05/2005
Sujet: Re: Zoologie... Mar 15 Mai 2012 - 23:19
L’orang-outan construit son lit avec la rigueur d’un ingénieur
Les orangs-outans, comme tous les grands singes, font preuve d'une grande intelligence. Ils montrent même de très bonnes capacités en ingénierie, maîtrisant plusieurs concepts de mécanique et tenant compte des propriétés des matériaux lors de la construction de leurs nids. Mieux encore, ils brisent différemment les branches selon l’utilisation qu’ils vont en faire.
Les orangs-outans (genre Pongo) parcourent sans cesse les forêts de Sumatra et de Bornéo à la recherche de fruits, d’écorces ou encore de feuilles comestibles. Grands nomades, ils dorment chaque nuit dans un nouveau nid construit au sein de la canopée. Ces abris nocturnes leur permettent de se protéger des prédateurs ou parasites et d’avoir chaud. Les deux espèces composant ce genre, Pongo abelii et Pongo pygmaeus, sont malheureusement inscrites sur la liste rouge de l’IUCN car leurs populations ont fortement chuté ces dernières années. Plusieurs activités anthropiques sont bien évidement en cause, la déforestation, le braconnage, le tourisme, etc. Comme tous les grands singes, les orangs-outans, dont le génome présente 96% de similitude par rapport au nôtre, sont particulièrement intelligents. Capables d’utiliser des outils ou de raisonner sur des problèmes complexes, ils sont dotés d’une véritable culture qu’ils se transmettent de génération en génération.
Comble de l’ironie, certains individus en captivité s’amusent même à nous imiter, notamment en fumant des cigarettes fournies par de généreux, pour ne pas dire autre chose, visiteurs. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Pnas par Adam van Casteren, démontre maintenant qu’ils n’ont rien à envier à nos ingénieurs ! La construction de leurs nids, réalisée à l'aide de branches avoisinantes, est en effet régie par de nombreuses connaissances en mécanique et une exploitation précise des propriétés des matériaux utilisés. Ce n’est pas tout, ces singes brisent les branches de différentes manières en fonction de l'utilisation qu'ils veulent en faire.
Les orangs-outans, ingénieurs en matériaux Ces résultats font suite à plus d’une année complète d’observations menées par des chercheurs de l’Université de Manchester en Indonésie. La structure des nids abandonnés a également fait l’objet d’analyses. Des tests de résistance mécanique en trois points ont été réalisés sur des branches extraites de ces structures. Chaque nid se compose d’un cadre rigide fait de morceaux de bois solides, durs et de gros diamètre, entrelacés les uns avec les autres. Les ramures sont brisées en plusieurs points, mais les branches restent unies entre elles. La fracture est dite de « bois-vert ».
Cette structure soutient littéralement l’animal et doit donc supporter son poids. Le confort du nid est apporté par le dépôt de branches légères et flexibles, qui se composent d’un seul tenant. Les singes les rompent totalement lorsqu’ils doivent les raccourcir, ils effectuent d'abord une cassure en bois-vert, puis l'allongent tout en réalisant des mouvements de torsion avec les mains. Il ne faut pas plus d’éléments pour prouver que les orangs-outans possèdent une expérience en ingénierie et qu’ils peuvent employer les propriétés des matériaux de manière intelligente pour se construire des nids sécurisants et douillets. Selon les chercheurs, ces résultats éclairent un peu plus l’évolution de l’intelligence et des capacités cognitives, ainsi que l’évolution de l’utilisation des outils, par les premiers Hommes. Les singes auraient développé ces capacités afin de mieux comprendre les concepts mécaniques régissant leur environnement.
* Pnas: Nest-building orangutans demonstrate engineering know-how to produce safe, comfortable beds * Institut Jane Goodall France: L'orang-outan
Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences, du 20 avril 2012
Nombre de messages : 3922 Age : 59 Localisation : Nantes Loisirs : photos; peche ; astronomie; aéronautique Points : 3425 Date d'inscription : 02/05/2005
Sujet: Re: Zoologie... Mar 29 Mai 2012 - 23:13
Près de 900 dauphins morts depuis le début de l'année
Près de 900 dauphins morts pour des raisons encore inconnues ont été retrouvés sur les plages du Nord du Pérou depuis le début de l'année, a annoncé lundi soir une radio locale. Selon l'Institut péruvien de la mer, les mammifères marins échoués continuent encore à être découverts échoués sur la côte longue de 170km, certains se trouvant là depuis 2 à 4 mois, d'autres étant morts il y a quelques jours.
Les biologistes supposent que la mort des dauphins pourrait être provoquée par des toxines ou des métaux lourds dissous dans l'eau de mer, dont la cause reste inconnue, plusieurs experts attirant toutefois l'attention sur les travaux de prospection géologique qui sont menés à 200km de là par la société américaine BPZ.
Cependant, les autorités péruviennes démentent l'existence d'un lien entre la mort des dauphins et les travaux de prospection. Une enquête est actuellement menée par des experts américains, les résultats des analyses de prélèvements pris sur les dauphins devant être prêts d'ici 15 jours.