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Le code Q fut développé en 1912 afin de faciliter les communications, à cette époque essentiellement en Morse, entre les opérateurs radio en mer de différentes nationalités (rappelez-vous le « Titanic »).
Il avait au moins trois avantages :
accélération des transmissions : les questions les plus courantes étaient résumées en trois lettres.
indépendance de la langue : le même code était utilisé par toutes les nationalités pour poser une question et la réponse, souvent un chiffre, pouvait être comprise par tous.
amélioration de la sécurité : définition non ambigüe des questions.
Les abréviations du code Q sont affirmatives ou interrogatives selon la formulation. Tous les codes sont composés de trois lettres, dont la première est toujours Q (comme « question »). Pour éviter toute confusion, la lettre Q a donc été omise des indicatifs attribués aux stations d'émission.
Ce code a été principalement utilisé pour la navigation maritime et aéronautique et par les radioamateurs. Il est encore largement utilisé par ces derniers.
En aéronautique le code ne survit plus qu'au travers de quelques usages :
les contrôleurs aériens diffusent aux pilotes les indications de pression au niveau de la mer et de pression locale, QNH et QFE, en faisant référence au Novembre-Hôtel et Fox-Echo (alphabet international). La lettre Q a disparu avec l'obsolescence du Morse ;
QGO : se dit d'un aérodrome fermé (AD en QGO cause MTO, par exemple) ;
QNE : références altimètriques en niveau de vol : calage 1013 mbar ;
QFU : orientation magnétique de la piste.
(Voir aussi langage (aéronautique))