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 Notre étoile, le Soleil...

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epsilon
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epsilon


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MessageSujet: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyDim 8 Oct 2006 - 16:52

Carte d'identité du Soleil

Alors que le cœur, du fait de sa densité, représente 60% de la masse du Soleil, il n'occupe en fait qu'un volume relativement faible (un quart du rayon environ). Au-delà, les photons émis traversent une zone radiative, très vaste puisqu'elle s'étend sur 71% du rayon.

Dans cette zone radiative, la température n'est plus que de 10% de celle du cœur, mais elle est assez élevée pour transformer les solides et les gaz en plasma, c'est-à-dire que les atomes y sont partiellement ou totalement ionisés. Ce milieu opaque entrave la propagation des photons. Aussitôt émis, ces derniers sont réabsorbés, et ceci des milliards de fois.

Ils finissent par s'épuiser et perdre leur énergie, sans parvenir à la surface. Heureusement, car ce sont des photons gamma, de courte longueur d'onde et qui seraient mortels pour nous. Par contre, le photon excite beaucoup d'autres photons autour de lui. Ce sont ces derniers, avec une plus grande longueur d'onde, qui nous parviendront.

Dans la zone convective, la chaleur ne se transmet plus par conduction mais par convection, comme dans une casserole sur un feu vif. Des gigantesques bulles de gaz chaud montent, puis redescendent quand la pression diminue. Ce phénomène de convection refroidit fortement le Soleil : dans cette couche, la température chute brutalement à 4200°C, à la limite de la photosphère.

C'est cette dernière couche, de 400 km d'épaisseur, qui produit toute la lumière visible. Bizarrement, la couche externe du Soleil, la chromosphère, est quasi transparente et beaucoup plus chaude que la photosphère. Elle ne fait que 1 000 km d'épaisseur, mais la température y remonte à plus de 20 000°.

Au-delà, la couronne s'étend sur plusieurs millions de kilomètres. La température y atteint plusieurs millions de degrés, mais le milieu est extrêmement dilué.

Finalement, au bout de plusieurs milliers d'années, les photons arrivent à la surface. Plus retenus par la faible densité qui y règne, et quittent le soleil. Quelques-uns arriveront sur Terre 8 minutes plus tard.
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savvy
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyLun 25 Jan 2010 - 1:42

amandine a écrit:
tres beau sujet , bravo et merci cecap44 !
tres en forme pour les sujets en ce moment thumleft

Il pete le feu ..... bob3


bon , je sais ........ Boulet
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amandine
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amandine


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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyLun 25 Jan 2010 - 1:44

df

ju ju ju ju ju
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savvy
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyLun 25 Jan 2010 - 2:12

oui, lol!

Allez , bonne nuit I don't want that I don't want that I don't want that
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tanka
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMar 12 Oct 2010 - 15:24

Le retard des taches solaires: enfin une explication ?

Le Soleil est en retard sur son cycle de taches solaires. Bien qu'il soit en partie prédit par certains modèles, son importance commençait à rendre les astrophysiciens perplexes. Certains d’entre eux pensent connaître la raison du phénomène. Ils proposent une hypothèse soutenue par les observations de la sismologie solaire.

On présente souvent Galilée comme le découvreur des taches solaire mais il semble clair aujourd’hui que, tout comme pour les premières observations de la Lune avec une lunette astronomique, ce soit Thomas Harriot qui l’ait précédé. En fait, il semble que les observations de taches à la surface du Soleil soient fort anciennes car aussi bien dans des textes de l’antiquité grecque que dans d’autres d’origine chinoises et japonaises, datant de plus de mille ans, on trouve des traces probables d’observations de ce phénomène.

Depuis Galilée, les astronomes ont compilé les observations des taches solaires et c’est ainsi qu’un cycle de 11 ans a été déterminé pour la première fois par l'astronome amateur allemand Heinrich Schwabe vers 1843.

Notre étoile, le Soleil... Rtema203
Sur cette image de la surface du Soleil, le disque en bas à gauche donne une comparaison
de la taille des taches solaires avec celle de la Terre.
Crédit: Nasa
On comprend mieux aujourd’hui la nature des taches solaires, leurs connexions avec la convection du plasma solaire et la magnétohydrodynamique qui s'y développe. On distingue par exemple très clairement les taches solaires lorsqu’on réalise un magnétogramme du Soleil. Les taches sont en effet des zones plus froides où la convection est inhibée par un fort champ magnétique.

Un tube de flux magnétique intense relie ces deux zones et c’est pour cela que les taches sont associées par paires. Comme elles sont plus froides, elles rayonnent moins et apparaissent donc plus sombres dans le domaine optique. Leur taille dépasse facilement celle de la Terre et elles ne durent que deux semaines en moyenne.

Notre étoile, le Soleil... Rtema204
Un schéma de la structure interne du Soleil prédit par la théorie de la structure stellaire et vérifiée par la sismologie solaire.
En noir, la propagation de rayons associés aux ondes sismiques p et g.
Crédit: Nasa
Des modèles de l’intérieur du Soleil ainsi que de son atmosphère existent depuis des décennies et ils deviennent de plus en plus complexes et précis grâce aux ordinateurs, aux observations de Soho et surtout de l’héliosismologie.

Tout comme la Terre, le Soleil est parcouru d’ondes sismiques qui se manifestent en surface par des modes de vibrations complexes. De la même manière que les ondes sismiques ne sont pas les mêmes selon la forme et la composition minéralogique des couches internes de la Terre, les modes de vibrations du Soleil contiennent des renseignements précieux sur la constitution et les mouvements internes de notre étoile.

Il suffit de mesurer par effet Doppler les mouvements d’oscillations de la surface du Soleil pour réaliser une véritable sismologie solaire et en apprendre beaucoup sur notre astre favori.

Notre étoile, le Soleil... Rtema205
Le 22 juin 2009, la surface du Soleil dans le visible ne montre que deux timides taches solaires.
Crédit: Nasa
La réponse dans les jets streams
Or, alors qu’il venait de terminer son dernier cycle solaire, avec un minimum de tache, le Soleil tardait à reprendre son activité. Certains astrophysiciens avaient bien prévu un retard d’un an pour la réapparition des premières taches solaires mais leur absence se prolongeait au-delà de la durée prévue.

Fallait-il en conclure que débute un autre minimum solaire comme celui de Maunder ? Mentionné une première fois en 1890 par E. W. Maunder, cet événement correspond à un minimum marqué du nombre de taches solaires entre 1645 et 1715, curieusement concomitant avec un refroidissement de la Terre. Le champ magnétique du Soleil ne montrant pas de signe d’affaiblissement, cette hypothèse était peu probable.

Notre étoile, le Soleil... Rtema206
Toujours le 22 juin 2009, un magnétogramme montre plus clairement la présence de quelques rares taches solaires.
Crédit: Nasa
Rachel Howe et Frank Hill, deux astrophysiciens américains spécialistes de l’héliosismologie et membres du National Solar Observatory (NSO) à Tucson (Arizona), viennent de proposer une autre explication lors d'une conférence à Boulder (Colorado).

Selon les études qu’ils ont conduites, tous les 11 ans des jet streams analogues à ceux existant sur Terre mais se propageant à des milliers de kilomètres à l’intérieur du Soleil, prennent naissance aux pôles. Lorsqu’ils atteignent la latitude critique de 22° les taches solaires recommenceraient à apparaître.

Or, à l’aide des réseaux d’observation sismologique du Soleil, les deux chercheurs ont découvert que l’un de ces jets streams migrait plus lentement que d’habitude depuis les pôles et son arrivée à la latitude critique semble coïncider avec un début de reprise de l’activité solaire qui devrait être plus marquée dans les mois et les années à venir.

Si le modèle des chercheurs se confirme bien, il devrait aider puissamment à améliorer les prédictions concernant la météorologie solaire et les risques qu’elle fait courir sur les satellites terrestres, avec, par exemple, les électrons tueurs.

Notre étoile, le Soleil... Sunspo10
Ce graphique montre le nombre de taches solaires observées ces dernières années et prédites pour le futur proche. La courbe centrale
donne une moyenne et les autres encadrent les fluctuations possibles les plus probables.
Crédit: Nasa
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences, le 24 juin 2009 à 13h29
Source Actualité Futura-Sciences: http://alcaid.spreadix.com/fr/news/t/astronomie/d/le-retard-des-taches-solaires-enfin-une-explication_19692/


Dernière édition par tanka le Mar 12 Oct 2010 - 15:55, édité 1 fois
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tanka
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMar 12 Oct 2010 - 15:51

Le Soleil s'est réveillé

La longue léthargie du Soleil semble enfin se terminer, comme l'attestent les taches qui ont commencé à apparaître sur le disque solaire le 3 juillet. Jour après jour, alors que la surface de notre étoile était restée immaculée de nombreux mois, la tache solaire, numérotée 1024, s'est progressivement agrandie. Selon les astronomes, il s'agirait de la plus importante tache observée au cours de ces deux dernières années.

Notre étoile, le Soleil... Zoom_s10
Le groupe de taches solaires observé par le satellite Soho ce mardi 7 juillet.
Crédit: Nasa/ESA/Soho


Découvrez l'événement en image
[soho.jpg]
Prédit au départ en 2007, le réveil du Soleil n'avait finalement pas eu lieu. Avec 266 jours sans une seule tache, l'année 2008 avait été étonnamment calme. L'année 2009 avait elle aussi commencé par une surprenante léthargie de notre étoile, vierge de taches 77% du temps. Pareille inactivité n'avait pas été observée depuis 1913.

C'est donc avec deux ans de retard que le nouveau cycle solaire semble aujourd'hui se réenclencher. Selon les prévisions, le prochain maximum d'activité du Soleil, annoncé pour 2013, devrait être de faible amplitude.

Charlie Shair, le 7 juillet 2009
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/evenement/3699_le-soleil-sest-reveille
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tanka
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:19

Le retour des taches solaires

De nombreux groupes de taches ont refait leur apparition sur notre étoile ces dernières semaines, signe évident d'une reprise de l'activité solaire. Lisez nos conseils pour suivre ce phénomène en toute sécurité.

Le Soleil est une étoile âgée de 5 milliards d'années qui convertit son hydrogène en hélium, produisant de l'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique (la lumière) et de flux de particules (le vent solaire).

Une intense activité magnétique se déroule également en son coeur, se traduisant au niveau de la photosphère (la surface du Soleil) par des régions moins chaudes visibles sous forme de taches.

Notre étoile, le Soleil... Rtema199
Groupe de taches solaires photographié le 10 février 2010 par l'astronome amateur Sylvain Wallart du forum d'astronomie
de Futura-Sciences, à l'aide d'un appareil photo numérique et d'une lunette de 80 mm de diamètre équipée d'un filtre.
Crédits: S. Wallart
En retard, mais revenues
Ces taches ont un cycle d'environ 11 ans. Le dernier maximum d'activité s'étant produit en 2001, on s'attendait après le minimum de 2007 à voir les taches refaire progressivement leur apparition. Mais ce ne fut pas le cas pendant trois ans ! Les scientifiques ont envisagé différentes raisons pour expliquer ce retard des taches solaires, grâce notamment à l'étude de la sismologie solaire. Depuis le mois de décembre le Soleil semble sortir de cette période de calme et même si le maximum prévu en 2012 sera sans doute moins spectaculaire que celui de 2001, les mois à venir devraient nous gratifier d'un joli spectacle.

Notre étoile, le Soleil... Rtema200
Le Soleil, un astre à ne jamais observer sans précautions.
Crédits: J-B Feldmann
L'observation du Soleil nécessite une grande prudence: seuls les instruments d'astronomie équipés de filtres spéciaux placés à l'avant du tube (pour éliminer la plus grande partie de la lumière et de la chaleur) sont conformes à ce type d'observations. A défaut vous pouvez suivre l'activité solaire sans danger devant votre ordinateur. Les observations des astronomes amateurs sont présentées régulièrement sur le forum d'astronomie de Futura-Sciences, vous pouvez également consulter SolAmat, une base amateur d'images solaires. Pour éviter les aléas de la météo et vous affranchir de l'alternance jour-nuit, rien de mieux que les observations transmises par les satellites: celles de Soho font référence depuis 14 ans et seront bientôt supplantées par les images que nous enverra SDO le nouvel observatoire solaire.

Notre étoile, le Soleil... Soh310
Ces quatre images proposées par le satellite solaire Soho montrent l'évolution quotidienne des groupes de taches solaires
observables la seconde semaine de février.
Crédits: Nasa
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 13 février 2010 à 13h08
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/en-images-le-retour-des-taches-solaires_22602/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:19

Le Soleil s’active !

Le cycle d’activité solaire est désormais bien entamé. Le 17 mars, l’astronome amateur Patrick Pelletier a saisi l’une de ces colères qui agitent la surface de notre étoile.

Outre plusieurs taches sur la photosphère (l'une d'elles est visible au bas de l'image, au centre), une belle protubérance s’est développée sur le bord du disque. Ce genre de formation éphémère est due à du gaz chaud qui est arraché à la surface du Soleil par des lignes de champ magnétique qui émergent de la photosphère.

Notre étoile, le Soleil... Soleil12
La protubérance solaire du 17 mars 2010.
Crédit: Patrick Pelletier/Ciel et Espace Photos
Pour en savoir plus sur l’activité solaire, écoutez le podcast Les derniers secrets de notre étoile, sur Cieletespaceradio.fr

Sur le cycle solaire, lisez l'article Le Soleil est-il en panne ? dans Ciel & Espace de juin 2009, p. 8.

Sur l'observation de la surface du Soleil, lisez le reportage Le guetteur du Soleil s'éveille, dans Ciel & Espace de novembre 2009, p. 38.

Philippe Henarejos, le 22 mars 2010.
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/image-du-jour/5045_le-soleil-s-active
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:20

La majestueuse éruption solaire du 13 avril

Alors que les taches reviennent peu à peu sur le Soleil, amateurs et professionnels ont assisté à une gigantesque éruption il y a quelques jours.

Il y a deux mois nous vous annoncions le retour des taches solaires, un phénomène qui correspond à la reprise de l'activité de notre étoile dont le maximum devrait se produire vers 2012. Ces taches sont une des manifestations de l'activité magnétique du Soleil.

Ces taches se révèlent dans le domaine visible (même à l'aide d'un instrument amateur) avec de puissants filtres qui ne laissent passer qu'une infime partie de la lumière. On peut également observer les effets de cette activité magnétique sous la forme de protubérances qu'on étudie dans la raie de l'hydrogène H-alpha.

Notre étoile, le Soleil... Rtema201
Les amateurs peuvent observer sans aucun danger les protubérances solaires à l'aide de petites lunettes
comme celle-ci, équipée d'un filtre H-alpha.
Crédit: J-B Feldmann
Un expulsion violente de plasma solaire
Les protubérances sont des jets de matière solaire composés de plasma et d'hydrogène. Ils se développent dans la partie basse de l'atmosphère du Soleil appelée chromosphère et s'élèvent dans la couronne, une zone très chaude (3 millions de kelvins, à comparer aux 7.000 K de la chromosphère).

La couronne, constituée d'un plasma de très faible densité, s'étend sur plusieurs millions de kilomètres autour du Soleil. Il arrive que certaines protubérances, sous l'effet du champ magnétique coronal, expulsent une grande quantité de plasma dans la couronne, provoquant d'immenses phénomènes éruptifs, connus sous le nom d'éjections de masse coronale (ou CME, pour Coronal Mass Ejection). C'est ce phénomène qui a été observé dans la journée du 13 avril.

Notre étoile, le Soleil... Rtema202
Cette image a été réalisée par Emmanuel Subes le 13 avril à 7 h 51 TU à l'aide d'une lunette solaire de 60 mm équipée
d'un filtre H-alpha. On y voit une formidable éjection de masse coronale.
L'image est extraite de l'Amateur Solar Database
Spectacle pour amateurs et professionnels
Les amateurs passionnés d'observation et d'imagerie solaire ont assisté à un magnifique spectacle qui s'est déroulé pendant plusieurs heures. Dans leurs images, rassemblées dans l''Amateur Solar Database, on peut voir se déployer d'immenses arches et filaments de plasma sur le bord du Soleil, éjections de matières coronales confirmées par les clichés réalisés depuis l'Observatoire du Pic du Midi et le satellite solaire Soho.

Le suivi de ces phénomènes éruptifs est un enjeu majeur, quand on connaît leur impact sur les activités terrestres. L'arrivée sur Terre d'une masse coronale (environ trois jours après l'éruption solaire) déclenche des orages magnétiques qui peuvent paralyser de nombreuses installations. En outre l'ouverture de certaines lignes de champ provoque un affaiblissement du bouclier magnétique de notre planète, laissant pénétrer des rayonnements qui mettent en danger les astronautes des missions spatiales en cours.

Notre étoile, le Soleil... Pro310
Extraites d'une animation vidéo réalisée par le coronographe du satellite Soho, ces quatre images montrent l'importante bulle de plasma
qui s'est développée dans la couronne solaire le 13 avril 2010.
Crédit: Nasa/Esa/Soho
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 18 avril 2010 à 11h58
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/en-images-la-majestueuse-eruption-solaire-du-13-avril_23426/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:22

La photo la plus précise de la surface du Soleil

Le New Solar Telescope (NST) commence à faire parler la poudre. Installé en Californie, au milieu du lac Big Bear, cet instrument de 1,6m de diamètre a fourni le 2 juillet 2010 cette photo de tache solaire qui est désormais la plus détaillée jamais obtenue en lumière visible.

Les plus petits détails visibles mesurent 0,09 seconde d'arc, soit 65 km à la surface du Soleil qui se trouve à 150 millions de km de la Terre ! Retrouvez cette image en haute définition dans Ciel & Espace de septembre 2010, en kiosques le 24 août.

Au centre, la partie sombre est une tache solaire, c'est-à-dire une zone plus froide, donc moins brillante que le reste de la surface du Soleil. La température y est d'environ 3600°C. Tout autour, la mosaïque de petites cellules est ce qu'on appelle la granulation (température: environ 5800°C). D'une taille moyenne de 1000 km, ces cellules sont faites de gaz chaud qui remonte de l'intérieur du Soleil.

Notre étoile, le Soleil... 011-0311
Le New Solar Telescope, installé à Big Bear Lake, en Californie, a produit cette image, la plus détaillée de la surface du Soleil, le 2 juillet 2010.
Crédit: BBSO/Ciel et Espace Photos
Equipé d'une optique adaptative, qui élimine les brouillages induits par la turbulence de l'atmosphère terrestre, le NST est aujourd'hui le plus puissant au monde pour observer le Soleil. Nous avions assisté à la phase de mise au point du télescope en août 2009 (un reportage à lire dans Ciel & Espace n°474, de septembre 2009).

Dans des conditions optimales, le télescope devrait parvenir à une résolution de 45 km à la surface du Soleil.

Philippe Henarejos, le 20 août 2010.
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/5752
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:23

Cluster, une décennie pour mieux connaître le vent solaire

L'Agence Spatiale Européenne vient de fêter les dix ans de la mission Cluster, quatre satellites en orbite depuis le 1er septembre 2000 pour étudier les phénomènes d'interaction entre le Soleil et la Terre.

Produit en permanence par notre étoile, le vent solaire est un gaz chaud composé de particules électriques, des protons et électrons issus d'atomes d'hydrogène. L'intensité de ce vent dépend de l'activité magnétique du Soleil. Lorsqu'elles sont assez puissantes, les particules de vent solaire atteignent notre atmosphère après avoir traversé le bouclier magnétique terrestre. Bien que moins de 1% de l'énergie totale transportée par le vent solaire parvienne à franchir ce bouclier, ces intrusions sont à l'origine des aurores polaires et d'un certain nombre de perturbations dans les systèmes électroniques et informatiques.

Les quatre satellites de la mission Cluster permettent d'observer en trois dimensions le vent solaire. Placés en formation sur une orbite polaire par des fusées russes Soyouz au cours de l'été 2000, ils ont réalisé de nombreuses observations inédites.

Notre étoile, le Soleil... Rtema183
Les 4 satellites de la mission Cluster surveillent le vent solaire depuis maintenant 10 ans.
Crédit: Esa
10 ans de découvertes solaires
En 2001 les satellites de la mission Cluster ont étudié les cornets polaires et ont découvert qu'ils oscillaient sous l'action du vent solaire (à chaque pôle terrestre correspond un cornet dans lequel s'engouffre le vent solaire pour arriver jusqu'à l'ionosphère). Puis en 2003 le quatuor a permis de mieux comprendre les aurores à protons. Il s'agit de taches brillantes qui illuminent notre atmosphère. Cluster a montré que ces taches correspondent à des entrées de protons solaires au cours d'une reconnexion magnétique, un phénomène turbulent qui a lieu lorsque le champ magnétique terrestre se brise avant de reformer une barrière impénétrable.

En 2004 la mission Cluster a observé pour la première fois des petits vortex au niveau de la magnétosphère terrestre. Il s'agit de microturbulences d'une centaine de kilomètres produites par l'arrivée des particules solaires. Un an plus tard l'Esa réalisait des manœuvres complexes pour éloigner ses quatre satellites les uns des autres. Objectif: obtenir une formation asymétrique pour étudier en même temps des phénomènes à moyenne et grande échelles lors de la rencontre entre le plasma solaire et la magnétosphère terrestre. Les scientifiques ont également combiné les mesures obtenues par le réseau Cluster et l'Observatoire solaire et héliosphérique américain Soho, lancé en 1995 pour suivre à la trace une éjection de masse coronale (CME, pour Coronal Mass Ejection) depuis son départ du Soleil jusqu'à son arrivée dans la banlieue terrestre. Ils ont constaté que le champ magnétique de la CME se modifiait très peu au cours de son trajet.

Enfin Cluster leur a permis d'étudier les déformation de la magnétosphère, dont l'épaisseur est loin d'être la même tout autour de notre planète. Si sa limite supérieure se trouve à plus de 300.000 kilomètres de nous à l'opposé du Soleil, elle descend à 60.000 kilomètres face à notre étoile et à son flux de particules. La magnétosphère a ainsi une allure de comète dans laquelle la mission Cluster a repéré de grandes bousculades dans les lignes de champ magnétiques empruntées par le plasma solaire.

Les quatre mousquetaires chargés de surveiller les soubresauts de notre étoile entament donc une deuxième décennie d'observations. Devant le succès de leur mission, l'Agence Spatiale Européenne a en effet décidé en octobre 2009 de la prolonger jusqu'en décembre 2012.

Notre étoile, le Soleil... Clus210
Cette image d'artiste montre une connexion entre le Soleil et la Terre suite à une violente éjection de masse coronale.
Crédit: Esa/Nasa/Soho
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 7 septembre 2010 à 13h32
Source Actualité Futura-Sciences:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/cluster-une-decennie-pour-mieux-connaitre-le-vent-solaire_25067/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:24

La surface solaire en plein bouillonnement

Les astronomes de l'observatoire Big Bear, en Californie, ont réalisé un film d'une précision inouïe qui montre l'évolution de la surface du Soleil. A l'aide du plus puissant télescope solaire, le New Solar Telescope (lire Ciel & Espace n°474 de novembre 2009), ils en obtiennent depuis plusieurs mois les photos les plus précises.

Notre étoile, le Soleil... Soleil11
La granulation solaire en détail par le New Solar Telescope.
Crédit: BBSO/Ciel & Espace Photos
Les granules du Soleil en pleine effervescence
Le 3 août 2010, pendant près de deux heures, ils ont photographié sans relâche une petite portion de la surface du Soleil. En mettant bout à bout les clichés, ils ont obtenu une animation qui permet de voir comment elle évolue en permanence.

Chaque élément de la mosaïque solaire visible sur les images mesure environ 1000 km de diamètre. Les spécialistes appellent ces éléments les granules. Ce sont des cellules de convection, autrement dit, des remontées de gaz qui évacuent la chaleur de l'intérieur du Soleil vers la surface. L'animation permet de se rendre compte que ces granules se comportent comme la surface d'une casserole d'eau bouillante.


La surface du Soleil, observée le 3 août 2010, à l'observatoire Big Bear (Californie),
avec le New Solar Telescope (1,6m de diamètre). Cette séquence condense en
quelques secondes des observations réalisées pendant un peu moins de deux
heures et montre l'évolution de la granulation solaire avec une résolution
de 0,1 seconde d'arc. Un film sans précédent !
Sur les images originales qui ont servi à fabriquer l'animation, la résolution est voisine de 0,1 seconde d'arc, soit environ 70km par pixel. Leur assemblage en vidéo fait chuter cette résolution à 0,2 seconde d'arc.

Le plus grand observatoire solaire du monde
Avec son télescope de 1,6m de diamètre, doté d'une optique adaptative, Big Bear Solar Observatory, situé sur un lac à 2000m d'altitude dans les montagnes de San Bernardino, possède l'instrument d'observation du Soleil le plus performant au monde.

Il ne sera surpassé que d'ici une décennie par un télescope de 4m de diamètre dont la construction est projetée à Hawaï.

Philippe Henarejos, le 11 octobre 2010
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/6088
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:27

Spectaculaire groupe de taches solaires

Le suivi journalier de notre étoile permet de surveiller la reprise de son activité qui devrait culminer en 2013. Il est actuellement possible de suivre entre les nuages un très bel ensemble de taches.
  • Découvrez toutes les images du Soleil >>
Les taches sur le Soleil correspondent à des anomalies magnétiques dont la température de l'ordre de 4.000 kelvins est inférieure à celle de la surface de notre étoile (6.000 kelvins). C'est cette différence qui permet de voir ces zones sombres par contraste avec le reste du disque. Ces taches apparaissent à une fréquence variable qui correspond à un cycle d'activité d'environ 11 ans. Le cycle en cours porte le numéro 24 et semble avoir commencé en début d'année 2008 avec l'apparition de quelques petites taches dans les hautes latitudes. Au fil du cycle, ces taches se développent de plus en plus près de l'équateur solaire.

En juillet 2010, le New Solar Telescope, situé sur un lac californien à 2.000 mètres d'altitude, avait réalisé une image extraordinairement détaillée d'une tache solaire, montrant la granulation avec une résolution jamais atteinte. Si les télescopes solaires terrestres étudient en détail certaines taches, ce sont les satellites qui assurent le suivi continuel de l'activité de notre étoile en photographiant son disque dans différentes longueurs d'ondes. SDO (Solar Dynamics Observatory) nous propose depuis quelques jours des images d'un très beau groupe de taches qui porte le numéro 1158. Cette zone très active pourrait être à l'origine d'une prochaine éjection de masse coronale (CME) avec à la clé de belles aurores polaires.

Notre étoile, le Soleil... Sol_0210
Le groupe de taches n°1158 est sous la surveillance du satellite SDO.
© SDO/HMI
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 15 février 2011 à 10h30
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/en-bref-spectaculaire-groupe-de-taches-solaires_28027/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 5 Mai 2011 - 19:29

Le Soleil en pleine activité

Plus aucun doute n'est permis: l'activité solaire a bel et bien repris depuis quelques mois. En atteste ce cliché du 24 avril 2011, réalisé par l'un des auteurs de l'Agence photo de Ciel & Espace. Il s'agit de l'Allemand Mario Weigand, qui observe depuis Offenbach.

Cette photo a été prise dans la raie bleue du calcium à l'aide d'une lunette de 80 mm. Elle montre avec un luxe de détails les groupes de taches NOAA 11195 et 11196, particulièrement actifs ces derniers jours. La zone 11195 pourrait même donner lieu à une éruption de classe M (c'est le quatrième niveau d'une échelle qui en compte cinq).

Notre étoile, le Soleil... Sunspo11
Les groupes de taches NOAA 11195 et 11196 observés par Mario Weigand avec une lunette de 80 mm.
Crédit: M. Weigand/Ciel et Espace Photos
L'évolution de ces taches peut être suivie de jour en jour sur le site du satellite américain Solar Dynamics Observatory (SDO).

Les taches solaires sont des zones moins chaudes de la photosphère. C'est une conséquence de l'intense champ magnétique présent dans ces régions. De tels foyers d'activité peuvent se former en quelques jours seulement comme le montre la spectaculaire vidéo réalisée par SDO.

Jean-Luc Dauvergne, le 26 avril 2011
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/7154
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMar 10 Mai 2011 - 21:05

Une éruption solaire vue en direct

Le 2 mai 2011, une violente éruption sur le Soleil a été filmée par l'astronome amateur Jean-Pierre Brahic.

Une éruption très rapide
Le 2 mai 2011, vers 10h TU, l'astronome amateur Jean-Pierre Brahic a braqué vers notre étoile sa lunette de 155mm de diamètre, équipée d'un filtre spécial. Il a eu la surprise d'assister en direct, une violente éruption solaire. En résulte un document d'un niveau de qualité rare pour une observation amateur.

Notre étoile, le Soleil... Soleil13
Une violente éruption solaire a été vue en direct par l'astronome amateur JP Brahic, le 2 mai 2011.
Crédit: JP Brahic.
À partir de 23 images, Jean-Pierre Brahic a produit une animation montrant l'évolution de l'éruption. Ce film permet de constater que, sur notre étoile, certains phénomènes évoluent très vite. En effet, il ne s'est écoulé que 17 minutes entre la première et la dernière image de l'animation !

Il s'agit d'un GIF animé, visible ci-dessous. Pour que l'animation soit fluide, laissez le temps à votre ordinateur de charger toutes les images. Vous pouvez également télécharger une version plus large.

Notre étoile, le Soleil... Solarflare010511AAAsssss
Eruption photographiée par JP Brahic

Des astronomes amateurs à la pointe
Les astronomes amateurs sont de mieux équipés pour observer le Soleil. Ils profitent de deux évolutions récentes. D'une part, l'avènement du numérique, et en particulier des caméras vidéo rapides, qui permettent de figer la turbulence atmosphérique. D'autre part, les filtres spécialisés dans l'observation du Soleil tendent à se démocratiser, avec une offre de plus en plus large.

Ici, Jean-Pierre Brahic a utilisé un filtre H alpha. Celui-ci sélectionne une seule couleur du spectre visible, celle de l'hydrogène dans le rouge. Sa particularité est de pouvoir montrer en détail l'évolution des protubérances. Avec un filtre classique, elles s'avèrent trop peu lumineuses pour être détectées. Il existe d'autres filtres spécialisés comme les filtres Calcium dans le bleu, ils mettent parfaitement en valeur les variations de luminosité à la surface du Soleil.

En route vers un maximum d'activité
lors que le pic du cycle solaire en cours est prévu pour 2013, notre étoile a d'ores et déjà repris une activité intense. Celle-ci est survenue tardivement, car le minimum d'activité était initialement attendu pour 2007 et n'a eu lieu qu'en 2009.

JL Dauvergne, le 6 mai 2011
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/7201
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMar 12 Juil 2011 - 12:05

L’éruption solaire du 7 juin en vidéo

La spectaculaire éruption qui a secoué la surface du Soleil le 7 juin 2011 a été filmée en direct par les satellites solaires SDO, Stereo et Soho.

Un réveil brutal
L'éruption, causée par une soudaine instabilité du champ magnétique au-dessus d'un complexe de taches solaires, est survenue le 7 juin, à 6h41 TU. Elle a atteint la classe M2, soit le quatrième niveau d'intensité sur une échelle qui en comporte cinq.

Notre étoile, le Soleil... Sunbla10
L'éruption vue dans la raie de l'hélium par SDO.
Crédit: NASA/SDO/AIA/C&E Photos
Cependant, la tempête solaire associée est de classe S1 et n'a donc pour la Terre que des répercussions minimes. À ce niveau, le plus modéré sur une échelle de 1 à 5, une tempête solaire a éventuellement un faible impact sur les communications radio dans les régions polaires.

Les films de l'éruption
L'événement a été accompagné d'une éjection de masse coronale particulièrement impressionnante, observée dans de multiples longueurs d'onde par la batterie de satellites qui scrutent notre étoile en permanence.

Le film le plus impressionnant a été obtenu par le satellite américain Solar Dynamics Observatory (SDO). La vidéo ci-dessous montre cette tempête dans une longueur d'onde de l'hélium:

Et celle-ci est le composite de 3 longueurs d'onde:

Having a Solar Blast - SDO Composite
http://www.nasa.gov/multimedia/videogallery/index.html?media_id=93744101
La tempête a été vue aussi à plus grand champ, notamment avec le coronographe du satellite Soho. Le Soleil symbolisé par un rond blanc est occulté par un disque. Les deux astres brillants sur la droite du champ sont Mercure (en haut) et Aldébaran (en bas).

Notre étoile, le Soleil... 557271main_cme_c3
SOHO Lasco C3 éruption du 7 juin 2011
Équipés d'un dispositif similaire à Soho, les satellites Stereo ont observé la tempête sous un autre angle:

Having a Solar Blast - STEREO Ahead
http://www.nasa.gov/multimedia/videogallery/index.html?media_id=93762731
Pour en savoir plus sur le Soleil et ses tempêtes, lisez notre dossier « Les flammes du Soleil » dans le numéro de juin de Ciel&Espace, actuellement en kiosque.

JL Dauvergne, le 8 juin 2011
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/7324
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMer 17 Aoû 2011 - 21:18

La fin de l'énigme du chauffage de la couronne solaire ?

Si l’on en croit un groupe de chercheurs américains, belges et norvégiens, les ondes d’Alfvén, observées depuis quelques années dans la couronne solaire par les satellites Hinode et SDO, sont suffisamment puissantes pour résoudre entièrement le mystère de son chauffage.

Depuis très longtemps, les physiciens solaires étaient confrontés à une grande énigme, tellement étrange qu'à première vue on pouvait croire que l'atmosphère du Soleil violait le second principe de la thermodynamique qui veut que la chaleur se propage toujours spontanément d’un corps chaud à un corps froid !

La température de la surface du Soleil est d'environ 6.000K, mais la température de sa couronne est, elle, à plus de 2.000.000K. Pour avoir la mesure de la stupéfaction qui a saisi les astrophysiciens quand ils ont mesuré ces températures, il suffit de se dire que c'est comme si l'on découvrait subitement qu’il est possible de faire bouillir de l'eau en mettant une casserole sur un bloc de glace !

Plusieurs chercheurs se sont attaqués à cette énigme, comme le grand astrophysicien français Evry Schatzman qui a influencé André Brahic. La solution de cet épineux problème de la physique solaire devait passer par la magnétohydrodynamique des plasmas. Plusieurs mécanismes ont été proposés mais ce sont les observations qui ont permis de lentement rassembler des pièces du puzzle. Il y a par exemple eu celles du satellite Hinode et des chercheurs du National Center for Atmospheric Research, qui toutes pointaient en direction d’un rôle important joué par les ondes d’Alfvén, oscillations apparaissant dans un plasma plongé dans un champ magnétique et affectant à la fois les particules et le champ.


Dans cette image, la surface du Soleil est en bas, et au-dessus, de nombreuses structures s'étendent
horizontalement. Ce sont des poches de plasma froid le long des lignes de champ magnétique dans la
couronne. Lorsque leur mouvement a été analysé, on a constaté que ces poches fluctuaient de haut
en bas. Ce phénomène est une manifestation des ondes d'Alfvén: des vibrations qui sont générées
le long des lignes de champ magnétique qui oscillent. C’est grâce à ces poches de plasma froid
que l’on a pu identifier la dynamique des invisibles lignes de champ magnétique
à l’aide du télescope solaire optique (Sot) à bord de Hinode.
© Japan Aerospace Exploration Agency/YouTube
Aujourd’hui, Scott McIntosh du National Center for Atmospheric Research (NCAR) vient de publier avec ses collègues un article dans Nature (donné en lien plus bas) dans lequel les chercheurs pensent qu’ils ont bel et bien trouvé la clé de l’énigme.

Le bon bilan d'énergie
D’après eux, les observations conduites à l’aide du Solar Dynamics Observatory (SDO) montrent que certaines des ondes d’Alfvén, qui se propagent le long des lignes de champ magnétique de la surface du Soleil à l’intérieur de sa couronne, ont des amplitudes de vibrations de l’ordre de 20km/s. Précédemment, en 2007, des amplitudes de l’ordre de 0,5km/s avaient été mesurées, ce qui était insuffisant pour qu’un transfert d’énergie soit susceptible d’entretenir les hautes températures de la couronne solaire.

Surtout, les observations montrent que les ondes d’Alfvén sont en synergie avec des spicules (des jets de gaz éphémères s'élevant à grande vitesse de la surface du Soleil, découverts par Angelo Secchi 1877 à l'Observatoire du Vatican) atteignant les températures coronales.

Si le bilan d’énergie semble être le bon, il reste cependant à vérifier cette hypothèse en calculant tous les détails du mécanisme de chauffage à l’ordinateur. Ce que l’on ne sait pas encore vraiment faire pour le moment.

Notre étoile, le Soleil... Hinode10
Une vue d'artiste de Hinode en orbite autour de la Terre et observant le Soleil.
© Japan Aerospace Exploration Agency

* Alfvénic waves with sufficient energy to power the quiet solar corona and fast solar wind

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences, le 2 août 2011 à 08h37
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/la-fin-de-lenigme-du-chauffage-de-la-couronne-solaire_31735/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 11:38

Superbe alignement de taches solaires

Le cycle solaire en cours (qui porte le n°24) nous offre depuis quelques mois de jolis groupes de taches solaires. Ces jours-ci plusieurs sont particulièrement actifs.
  • Découvrez les images du Soleil >>
C'est une grande incertitude qui règne au sujet de l'activité de notre étoile. Alors que nous avons vu apparaître depuis un certain temps de spectaculaires groupes de taches accompagnés d'éruptions de plasma solaire et parfois de belles aurores polaires, des physiciens américains ont évoqué dernièrement la possibilité d'une disparition de ces taches pendant plusieurs décennies.

Ces scientifiques s'appuient sur l'observation d'une baisse régulière du champ magnétique solaire depuis au moins treize ans. Ce phénomène s'accompagne d'une interruption de l'habituelle migration de matière solaire interne entre les latitudes moyennes et l'équateur de notre étoile qu'on observe traditionnellement en cours de cycle. La prévision de l'activité solaire étant un art particulièrement délicat. Les astronomes restent prudents et surveillent l'activité du chaudron solaire.

Notre étoile, le Soleil... Rtema283
Photographié à l'aube du 2 août, le Soleil présentait plusieurs taches.
©
J.-B. Feldmann
Un Soleil taché
Actuellement, une série de jolis groupes de taches parfaitement alignés est observable à la surface du Soleil. Vous pouvez en suivre l'évolution sur la page du satellite SOHO pendant quelques jours, jusqu'à ce que la rotation du Soleil entraîne les taches de l'autre côté. Vous noterez que ces taches se modifient: certaines se fragmentent, d'autres naissent ou disparaissent... Rappelons que les taches solaires sont des anomalies magnétiques plus froides que la surface du Soleil (4.000K au lieu de 6.000K). Alors qu'au début du cycle elles sont peu nombreuses et se développent aux hautes latitudes, leur nombre augmente progressivement au cours du cycle et elles se rapprochent de l'équateur.

Insistons au passage sur le fait que l'observation du Soleil n'est possible sans danger qu'à l'aide d'instruments astronomiques munis d'un système de filtration particulièrement efficace qui ne laisse passer qu'une infime partie de la lumière solaire. Il ne faut donc jamais pointer le Soleil avec une paire de jumelles, une lunette ou un télescope sans cette filtration. Tout au plus peut-on profiter de quelques minutes au lever du Soleil pour le regarder ou le photographier, pendant que l'absorption atmosphérique en diminue le rayonnement (voir l'image ci-dessus).

Le cycle actuel n°24 devrait connaître son maximum en 2012 ou 2013... à moins que la prophétie des physiciens américains ne se révèle exacte et que les taches solaires viennent à disparaître !

Notre étoile, le Soleil... Mdi_su10
Alignement de taches solaires saisi par le satellite Soho le 1er août 2011.
© SOHO
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 3 août 2011 à 16h45
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/superbe-alignement-de-taches-solaires_32547/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMer 26 Oct 2011 - 15:02

Un groupe de taches solaires est visible à l'oeil nu !

C'est la grosse surprise de ce début de semaine. Un magnifique groupe de taches est apparu sur le Soleil et son observation est possible sans instrument en prenant certaines précautions.

Après le superbe alignement de taches solaires du 3 août dernier, les astronomes s'attendaient à de nouvelles manifestations de notre étoile encore plus spectaculaires, alors que son cycle se dirige vers un maximum d'activité sans doute pour l'année prochaine. Depuis le 21 septembre les observateurs solaires sont comblés. Le groupe de taches numéroté AR1302 fait en effet le spectacle, avec une taille permettant de l'observer à l'œil nu.

Attention, une telle observation n'est possible sans protection qu'au lever ou au coucher du soleil, quand sa luminosité est très fortement absorbée par l'atmosphère terrestre, comme ce fut le cas pour cette image réalisée le 2 août dernier. En dehors de ces brefs instants, il faut utiliser des lunettes spécialement conçues pour l'étude des éclipses de Soleil. Vous avez également la possibilité de suivre l'évolution de l'activité solaire sur le site Internet du satellite SOHO (Solar and Helioscopic Observatory).

L'astrophotographe Marc Villa a réalisé l'image présentée ici le 26 septembre en début de matinée avec un appareil photo numérique installé derrière un télescope de 200mm de diamètre protégé par un filtre spécial. Le groupe AR1302 a déjà produit plusieurs éruptions de matière coronale (une le 22 septembre et deux autres 48h plus tard) à l'origine de belles aurores boréales. De nouvelles éruptions ne sont pas à exclure pour les prochains jours, alors que la rotation du soleil amènera le groupe de taches juste en face de la Terre.

Notre étoile, le Soleil... Marc-v10
Le spectaculaire groupe de taches AR1302 photographié le 26 septembre.
© Marc Villa
* SOHO

Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 27 septembre 2011 à 10h28
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/en-bref-un-groupe-de-taches-solaires-est-visible-a-loeil-nu_33645/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyVen 28 Oct 2011 - 16:37

Taches solaires géantes… Le spectacle continue !

Visible depuis le 21 septembre, un magnifique groupe de taches (numéroté AR-1302) se déploie sur le Soleil et a déjà provoqué de belles aurores boréales dans le nord de l'Europe.

Nous vous l'annoncions dernièrement - un groupe de taches solaires est visible à l'œil nu depuis plusieurs jours. Les taches solaires, ce sont ces anomalies magnétiques plus froides que la surface du Soleil (4.000K au lieu de 6.000K) qui se manifestent sur notre étoile selon un cycle d'une douzaine d'années. Alors qu'au début du cycle elles sont peu nombreuses et se développent aux hautes latitudes, leur nombre augmente progressivement au cours du cycle et elles se rapprochent de l'équateur.

Le cycle actuel (qui porte le numéro 24) devrait atteindre son maximum dans un an, ce qui explique que nous assistions depuis quelques mois à la naissance de belles séries de taches. Ainsi le 3 août dernier un superbe alignement de taches solaires mettait en joie les astronomes. Cette fois-ci il s'agit d'un nouveau groupe particulièrement impressionnant, puisqu'il mesure 150.000km sur sa plus grande longueur.

Il devient alors possible de le voir sans instrument mais bien sûr en se protégeant les yeux avec des lunettes conçues pour l'observation des éclipses. On peut aussi profiter des quelques minutes qui suivent le lever du soleil chaque matin pour l'admirer sans protection, alors que sa luminosité est encore très fortement atténuée par l'atmosphère terrestre, comme c'est le cas sur une image de taches solaires réalisée le jeudi 29 septembre.

Notre étoile, le Soleil... Rtema427
Le groupe de taches AR-1302 dans toute sa splendeur le 25 septembre 2011.
© E. Kraaikamp/SpaceWeather.com
Le spectacle est aussi sur Terre
Les astrophotographes équipés de filtres spéciaux sur leurs télescopes s'ingénient à obtenir les plus belles images de ce groupe de taches. C'est un domaine de la photographie astronomique particulièrement exigeant car la chaleur du Soleil provoque une forte agitation atmosphérique difficilement compatible avec des images à haute résolution. Pourtant certains astronomes amateurs parviennent à réaliser des clichés exceptionnels. C'est le cas d'Emil Kraaikamp qui depuis les Pays-Bas a obtenu le 25 septembre une vue très détaillée (ci-dessus) avec un télescope de 250mm de diamètre.

Mais le groupe de taches AR-1302 ne se contente pas seulement de balafrer notre étoile. Il crache régulièrement dans l'espace d'immenses bouffées de matière coronale dont une partie rencontre notre planète sur son passage. L'émission la plus intense à ce jour a touché la Terre la nuit du 26 au 27 septembre avec de magnifiques aurores qui ont illuminé le ciel des États-Unis et du nord de l'Europe. Les images les plus spectaculaires ont été obtenues sous les hautes latitudes comme le panorama ci-dessous réalisé par Aleksander Chernucho depuis la péninsule de Kola au nord de la Russie, mais les astronomes plus méridionaux de Pologne, Belgique et Allemagne ont pu dans une moindre mesure suivre l'évènement.

Il reste encore quelques jours pour profiter de ce groupe de taches avant que la rotation du soleil ne nous le cache, et qui sait s'il ne nous réserve pas encore d'autres surprises...

Notre étoile, le Soleil... Astro210
Superbe aurore boréale photographiée au nord de la Russie dans la nuit du 26 au 27 septembre 2011.
© A. Chernucho/SpaceWeather.com
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences, le 1er Octobre 2011
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/taches-solaires-geantes-le-spectacle-continue_33706/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMer 16 Nov 2011 - 19:59

AR-1339, la nouvelle tache solaire géante

Avec la reprise de l'activité solaire, les taches à la surface de notre étoile augmentent en nombre et en taille. Voici AR-1339, l'une des plus grosses taches observées depuis des années.

Après le groupe de taches solaires visible à l'œil nu fin septembre, numéroté AR-1302, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour voir apparaître une nouvelle perturbation magnétique impressionnante sur notre étoile. Depuis le 3 novembre c'est la tache AR-1339 qui tient la vedette. Avec des mensurations spectaculaires (40.000km par 80.000km) elle pourrait bien faire parler d'elle dans les jours qui viennent lorsqu'elle sera face à la Terre. Nous serons alors à la merci de possibles éruptions de matière coronale qui provoqueraient de belles aurores boréales comme ce fut le cas pour AR-1302, voire de perturbations importantes dans les réseaux de communications. On peut suivre au quotidien le développement de cette tache géante sur le site Internet du satellite SOHO (Solar and Helioscopic Observatory).

À noter qu'il est également possible de distinguer des taches sur le Soleil à l'œil nu quand elles sont aussi grosses que AR-1339, à condition d'observer notre étoile à son lever ou son coucher quand l'absorption atmosphérique est suffisante pour ne pas être ébloui.

Notre étoile, le Soleil... Soleil12
La spectaculaire tache solaire AR-1339 photographiée par le satellite SOHO le 4 novembre.
© Nasa/Soho
* SOHO

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Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/en-bref-ar-1339-la-nouvelle-tache-solaire-geante_34458/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMer 30 Nov 2011 - 2:30

L’activité solaire filmée au Pic du Midi

A l'aide de l'instrument Climso installé au Pic du Midi, les Observateurs Associés ont réalisé une vidéo montrant l'évolution du Soleil sur 7h d'affilée.

Climso surveille le Soleil
Depuis 2007, une batterie d'instruments est installée au sommet du Pic du Midi sur la monture de l'ancien chronographe. Ils permettent de suivre le Soleil en direct dans une multitude de longueurs d'onde. Notamment celle de l'hydrogène. C'est celle-ci qu'a utilisé David Romeuf, membre des Observateurs Associés pour réaliser un film cumulant des observations enregistrées pendant près de 7h !

Notre étoile, le Soleil... Climso10
Le Soleil photographié avec l'instrument Climso au Pic du Midi.
Crédits: Pic du Midi/OMP/CNRS/FIDUCIAL/OA
Un programme dédié, permet de combiner les vues de la surface prises avec une lunette Halpha - Coronado 90mm - avec celles du coronographe. Ce dernier instrument cache la surface du Soleil afin de mettre en évidence les protubérances, beaucoup moins lumineuses que la surface. Ce procédé a justement été inventé par le Français Bernard Lyot au Pic du Midi dans les années 1930.


Le résultat en vidéo est visible.

Un projet des Observateurs Associés
Climso est le fruit d'une belle collaboration entre l'astronomie amateur et professionnelle, mais aussi le secteur privé. Les observations réalisées sont mises à disposition des professionnels via Bass2000, mais elles sont effectuées par des astronomes amateurs, les Observateur Associés. Ils sont environ 70 et se relaient toute l'année par groupe de 2. Quant-à lui, l'instrument Climso - d'un coût de 200 000€ - a été financé par Christian Latouche, PDG de l'entreprise de comptabilité Fiducial.

Le seul regret c'est que les données ne soient pas d'avantage exploitées par les professionnels. Ils sont finalement assez peu à travailler sur le sujet, et depuis peu, Climso fait face à un concurrent redoutable - le satellite SDO.

JL Dauvergne, le 29 novembre 2011

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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyMer 28 Déc 2011 - 1:31

Un Soleil agité…

L'amateur américain Ken Crawford était plutôt un habitué des photos de galaxies et de nébuleuses. Mais quand il s'attaque au Soleil, à la fin de l'automne, le résultat est étonnant ! Ce cliché pris le 26 novembre 2011 à l'aide d'une lunette Coronado, dans la longueur d'onde de l'hydrogène, est doté d'un impressionnant relief.

Celui-ci est renforcé par les manifestations de l'activité solaire qui parsèment notre étoile et lui donnent tout son volume. Sur la moitié supérieure du disque, plusieurs taches et protubérances sont visibles. Sur le pourtour, d'autres protubérances émergent.

Notre étoile, le Soleil... Suncra10
Le Soleil, en H-Alpha, le 26 novembre 2011.
Crédit: Ken Crawford/C&E Photos
La Soleil est actuellement en pleine phase d'activité. Il n'est pas rare que de grosses taches se forment et soient même discernables à l'œil nu (avec un filtre de protection), comme ce fut le cas en septembre 2011.

Philippe Henarejos, le 27 décembre 2011
Source Ciel&Espace: http://www.cieletespace.fr/node/8336
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyDim 19 Fév 2012 - 1:54

Borexino détecte la synthèse du deutérium dans le Soleil

L’astrophysique nucléaire vient de remporter un succès de plus. Après plusieurs années d’observations patientes du flux de neutrinos solaires par l’Expérience Borexino en Italie, les physiciens ont pu vérifier certaines des prédictions concernant les réactions thermonucléaires faisant briller notre Soleil. Ils mesurent en particulier directement l’effet de la synthèse du deutérium.

Depuis au moins le XVIIIe siècle, les physiciens réfléchissaient à la nature de la source d’énergie faisant briller le Soleil et les étoiles, lorsque la solution a enfin été trouvée pendant les années 1930. Il a fallu pour cela attendre la découverte des principes de la théorie quantique et le développement de la physique nucléaire. Entretemps, plusieurs hypothèses avaient réfutées, comme celle de réactions de combustion chimique, proposée par Kant, ou encore la libération de l’énergie gravitationnelle par contraction. Ce mécanisme proposé par Kelvin et Helmholtz ne permet de rendre compte que de la luminosité des protoétoiles. C'est à Hans Bethe essentiellement que l'on doit la découverte des réactions de fusion thermonucléaire, s’accompagnant de désintégrations radioactives avec émission de neutrinos, à l'origine de l'énergie des étoiles.

Bethe est en particulier le découvreur de la chaîne proton-proton faisant briller le Soleil qui, après une cascade de réactions, conduit à la production de noyaux d’hélium 4 à partir de noyaux d’hydrogène. On pense que si la chaîne proton-proton est la réaction dominante de production d’énergie de notre étoile, s’y ajoute une réaction proton-électron-proton qui produit des noyaux de deutérium. Si le Soleil était plus massif, un cycle de réactions proposées indépendamment par Bethe et Von Weizsäcker tiendrait une place importante, le cycle CNO (CarbonNitrogenOxygene). Il est probablement présent dans notre étoile mais contribue peu à sa production d’énergie.

Notre étoile, le Soleil... Proton10
Les détails de la chaîne proton-proton (pp) de Bethe libérant des photons (γ). Elle conduit finalement à la synthèse
de l'hélium 4 (4He) selon 3 canaux - ppI, ppII et ppIII. On voit aussi la réaction proton-électron-proton (pep)
conduisant à la synthèse du deutérium (2H) et qui s'accompagne de l'émission de neutrinos. Des
noyaux d'hélium 3 (3He), de lithium (Li) et de béryllium (Be) sont des intermédiaires de réaction.
© Dorottya Szam-Wikipédia
Mais comment en être sûr ? On ne peut évidemment pas envoyer un détecteur de particules dans le noyau du Soleil pour vérifier que tout se passe conformément à la théorie. Cela serait de plus inutile car les neutrinos découverts théoriquement par Pauli au début des années 1930, et dont on ne sait toujours pas s’ils peuvent parfois être transluminiques, sont très pénétrants. Alors que l’opacité solaire impose un temps moyen d’environ 1 million d’années pour que le rayonnement photonique produit par les réactions thermonucléaires dans le noyau du Soleil rejoigne la surface de notre étoile, les neutrinos s’en échappent sans encombre. On peut enregistrer ces neutrinos sur Terre et, surtout, mesurer leur spectre en énergie. Ce flux peut être prédit en fonction du type de réaction thermonucléaire dans le Soleil et en le comparant aux observations, on peut tester les théories sur la structure solaire.

La lumière des neutrinos solaires en Italie
De fait, depuis des années, les physiciens membres de la Collaboration Borexino mesurent ce flux. Borexino est un détecteur rempli d’un liquide scintillateur très pur enterré sous le Gran Sasso en Italie. Il côtoie donc Opera. De 2007 à 2010, les chercheurs avaient déjà mesuré un flux de neutrinos à basse énergie qui était la signature de la conversion du béryllium 7 en lithium 7. Ces neutrinos ont une énergie bien définie de 0,86MeV. Il était déjà difficile de s’isoler suffisamment du bruit de fond des désintégrations radioactives en réduisant celui du détecteur lui-même d’au moins 10 ordres de grandeur. Mais les physiciens annoncent aujourd’hui dans un article publié sur arXiv avoir fait encore mieux.

Notre étoile, le Soleil... Borexi10
Une vue de la cuve de Borexino emplie de liquide scintillateur très pur pour éviter au maximum
la présence d'éléments radioactifs contribuant au bruit de fond des neutrinos.
© 2012 The Trustees of Princeton University
En affinant les techniques d’analyse, ils ont eu accès à un flux de neutrinos encore plus faible, celui des neutrinos à 1,44MeV correspondant à la réaction "pep". Il s’agit de la combinaison d’un proton et d’un électron qui se transforme en neutron par un processus de radioactivité bêta inverse, suivie d’une capture de ce neutron par un proton pour former un noyau de 2H. En résumé, c’est la mise en évidence de la réaction de synthèse du deutérium dans le Soleil. Elle apparaît conforme aux modèles théoriques, en tenant compte bien évidemment des oscillations des neutrinos solaires. Les physiciens vont continuer à améliorer la sensibilité du détecteur. D’ici 3 ans, ils espèrent avoir collecté suffisamment de données pour mettre en évidence un cycle CNO dans le Soleil.

* First evidence of pep solar neutrinos by direct detection in Borexino

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences, le 14 février 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/borexino-detecte-la-synthese-du-deuterium-dans-le-soleil_36675/
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MessageSujet: Re: Notre étoile, le Soleil...   Notre étoile, le Soleil... EmptyLun 16 Avr 2012 - 20:16

Mieux prévoir les tempêtes solaires grâce à la mission Trio-Cinema

Afin d'étudier les effets des tempêtes solaires sur l’espace circumterrestre, une équipe internationale lancera cette année trois petits satellites, des CubeSat. La mission, baptisée Trio-Cinema, permettra entre autres de mieux comprendre l'origine et l'évolution des perturbations du champ magnétique terrestre.

Les sursauts d’activité du Soleil ont des conséquences sur le champ magnétique terrestre, provoquant des tempêtes géomagnétiques susceptibles d’endommager satellites et réseaux de distribution d’énergie sur Terre. Pour mieux comprendre cet environnement et avancer sur la question de la prédiction des phénomènes météorologiques spatiaux, une équipe internationale de chercheurs va envoyer dans l’espace trois petits CubeSat pour étudier les effets des tempêtes solaires sur les ceintures de radiations et le champ magnétique terrestre.

Notre étoile, le Soleil... Erupti12
Une énorme éruption solaire, observée en UV le 30 mars 2010 par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). L'image de la Terre (Earth)
donne l'échelle. Les effets sur le champ magnétique terrestre sont importants et, outre qu'il nous gratifie de magnifiques aurores polaires,
un événement de ce genre peut perturber les radiocommunications. Mais on ne sait pas encore
correctement prédire à quoi on doit s'attendre sur Terre après une telle éruption.
© Nasa, DP
Dénommée Trio-Cinema, cette mission comporte trois CubeSat construits à l’identique et caractérisés par un saut technologique conséquent. Elle est le fruit d’une collaboration entre plusieurs Universités et Institutions, dont celles de Berkeley, de Kyung Hee, en Corée du Sud ou encore l'Imperial College de Londres. Rectangulaires, très légers (500g) et minuscules (10x10x30cm), ces CubeSat embarqueront les deux mêmes instruments, qui sont des versions miniatures de Magic, un magnétomètre et de Stein, dédié à la mesure des ions et des électrons. Le saut technologique repose sur la miniaturisation des composants. Une miniaturisation qui pourrait avoir à l'avenir des applications dans une grande variété de missions en physique spatiale et planétaire.

La mission Trio-Cinema et le champ magnétique terrestre
Le premier des trois CubeSat sera lancé à la mi-2012 et les deux autres vers la fin de l’année en passager auxiliaire - le milieu astronautique emploie le terme piggyback - à bord de lanceurs qui n’ont pas encore été annoncés. Ils seront placés à 600km d’altitude sur une orbite fortement inclinée. Le petit satellite construit par l’Université de Berkeley - les deux autres le seront par celle de Kyung Hee - sera le premier CubeSat à stabilité par rotation. Pour l’occasion, l’équipe de Berkeley a développé un système complet de contrôle d’attitude. Depuis l'orbite basse, Trio-Cinema acquerra des données dans une nouvelle zone de mesure, d'un intérêt majeur. Elle se situe entre la zone étudiée par des magnétomètres loin de la Terre, comme ceux embarqués dans les satellites de la mission Cluster, et celle où l'on réalise des mesures depuis le sol terrestre.

Notre étoile, le Soleil... Trioci10
Notre forte dépendance aux systèmes spatiaux pousse les chercheurs à mieux prévoir les sautes d'humeur du Soleil et ses conséquences
sur le « climat » spatial autour de la Terre. Trois petits satellites seront lancés cette année pour avancer sur ces questions.
© UC Berkeley
Ces données permettront de mieux cerner les perturbations du champ magnétique terrestre provoquées par le vent solaire, dans l'espace à proximité de la Terre et jusqu'au sol, et fourniront un tableau (le meilleur à ce jour) sur l'origine de ces déformations, leur évolution (dynamique) et leurs effets sur l'espace qui nous entoure. Enfin, l’utilisation de ces données servira également à améliorer la protection des satellites des flux inhabituels de particules du vent solaire et des futures infrastructures spatiales en orbite basse. Car les électrons des Ceintures de Van Allen, qui protègent la Terre et tout ce qui se trouve en orbite basse du rayonnement interplanétaire, peuvent temporairement disparaître plusieurs heures lors de très grandes tempêtes solaires. Cette mission, enfin, ouvrira des possibilités pour l'imagerie stéréoscopique d'atomes neutres et des observations du champ magnétique en trois dimensions.

* Université de Californie à Berkeley
* Trio-Cinema

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences, du 5 avril 2012
Source Actualité Futura-Sciences: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/mieux-prevoir-les-tempetes-solaires-grace-a-la-mission-trio-cinema_37937/
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